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Une semaine à Cuba

Une semaine à Cuba

On prend les mêmes et on recommence : fin d’hiver, vols pas chers, Caraïbes. Mélangez le tout et obtenez une semaine de vacances dépaysantes à Cuba !

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Nous avons donc vu…

… des bâtiments coloniaux

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… tous les moyens de transport inimaginables, des vieilles voitures américaines aux charrettes en passant par les coco taxis

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… des cactus arborescents et une mangrove

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… des mogotes, ces pics karstiques rondouillets classés au patrimoine mondial de l’Unesco

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… du tabac et des cigares

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… des mojitos

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… des eaux turquoises

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… des reliquats du communisme avec juste un soupçon de culte de la personnalité

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… de la douceur de vivre

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… et plein de petits détails charmants, insolites, rigolos

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Bref, de belles vacances !WP_006641 (2)
Cuba, une belle destination d’ailleurs très prisée de nos compatriotes, qui représentaient près de la moitié des touristes croisés sur les routes. Martine a préféré le Mexique, qui compte plus de sites culturels, est moins cher et plus facile d’accès, mais pour une deuxième virée dans les Caraïbes ou pour les voyageurs aguerris, c’est parfait. 

Itinéraire

Varadero-La Havane-Vinales-Varadero

itinéraire

Adresses

Infos pratiques

  • il faut un visa pour entrer à Cuba. Il était compris dans le prix de nos billets d’Air Transat, à vérifier auprès du transporteur aérien.
  • billets Moncton-Varadero : 350 $, 3 h d’avion
  • budget pour une semaine en chambre d’hôtes, déplacement en car/taxi et repas : 400 $/personne

 

 

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Où (très) bien manger à Québec

Où (très) bien manger à Québec

On l’a déjà vu, Québec, c’est super. En plus d’être un régal pour les yeux, notre séjour de trois jours a été un festival de saveurs. Loin des troquets que nous fréquentons habituellement, nous avons élevé notre palais grâce à nos mamans, fines gastronomes, qui nous ont mené dans des trésors du goût que nous nous empressons de vous faire découvrir. Par ordre croissant de plaisir gustatif :

Mille et une pizzas, 363 rue Saint-Paul

Sobre, efficace. Une bonne pizza si vous êtes près de la gare, avec enfin une garniture de ce nom et pas trois champignons qui se battent en duel avec un fil de mozzarella.

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Le Lapin sauté, 52 rue du Petit Champlain

Un restaurant en plein milieu de la rue Petit Champlain ? Avec une déco aguicheuse ? Nous aussi, on a eu peur. Mais la terrasse et le harpiste de musique de rue étaient bien trop tentant pour les refuser. C’est donc avec énormément d’a priori et aucune attente que nous nous installons sur cette petite terrasse qui donne sur la place, bercées par la musique et redoutant l’arrivée des plats. Quoi qu’un peu chiches pour le prix (la voilà, la touche Petit Champlain !), ils ont parfaitement satisfait nos papilles et agréablement surpris nos sens.

Ci-dessous, chèvre chaud d’Alexis de Portneuf et poires à l’érable, et Riopelle-de-l’île-aux-Grues fondant, compote de courge musquée.

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Aviatic, dans la Gare du Palais

Une adresse recommandée par le Routard juste à côté de notre appartement ? Banco ! La déco est feutrée, le service souriant et impeccable. Le seul bémol est que nous avions appelé pour savoir si l’établissement proposait des plats végétariens, et avions obtenu une réponse affirmative. Arrivés dans le restaurant, les seuls plats végétariens sont les entrées. Une déception sur ce point, même si gustativement, tout était parfait : certes, Martine n’aura mangé que cinq tomates cerise, mais elles étaient divines avec leur espuma de boconccini. Le dessert est surprenant : gâteau aux carottes à étages et Messerschmidt (fondant au chocolat) frit.

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Chez Boulay, bistro boréal, 1110 rue Saint Jean

En voilà une belle adresse. Autour d’un concept de cuisine boréale qui met en valeur des baies, chairs et légumes septentrionaux sur des noms ronflants, cet établissement a une déco raffinée et était plein un soir de semaine. Une fois les assiettes servies, on comprend mieux. Bon point au menu : une section végétarienne avec plusieurs choix ! Merci !

Ci-dessous : betteraves du terroir marinées au sirop de merisier, chèvre des Neiges d’Alexis de Portneuf, et gnocchi gratiné à la graine de carotte sauvage et tomme de Monsieur Séguin (on avait dit « ronflant », ok ?)

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Légende chez la Tanière, 2115 Rang Saint Ange

Une incroyable surprise, à ne manquer sous aucun prétexte : nous sommes tombés chez Légende au hasard, alors que ni la terrasse ni la façade ne payaient de mine. Nous avons même failli repartir lorsque j’ai vu que la carte ne proposait aucune option végétarienne. C’était sans compter le serveur/gérant/employé béni, qui a pris les choses et m’a dit qu’il ferait concocter quelque chose par le cuisinier. Dans ces cas-là, on s’attend à du bricolage : ce fut une symphonie de légumes et protéines végétales (lentilles, tofu) cuites à la perfection, assaisonnées brillamment, selon un concept nordique semblable à celui de Boulay ; lentilles, topinambour en entrée, croquettes de tofu, courge et céleri en plat.

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Et tout ça pour des prix qui ne dépasse pas 12 dollars l’entrée, 25 dollars le plat ! Je n’exagère pas quand je dis qu’il s’agissait là de certains des meilleurs repas de ma vie.

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Salade de têtes de violon, betteraves rôties et canneberges

Salade de têtes de violon, betteraves rôties et canneberges

Le printemps est l’occasion de déguster un légume qui nous paraît délicieusement exotique : les têtes de violon, aussi appelées crosses de fougères.

Sous ce joli nom imagé se cachent les jeunes pousses des fougères. C’est au hasard des découvertes hebdomadaires de notre panier de légumes de La Récolte de chez nous que nous avons pu déguster ces petits légumes verts d’aspect un peu étrange, il faut bien l’avouer.

Pour tous qui ont accès à des crosses de fougères, voici une recette toute simple et de saison, 100 % Paniers de la Récolte :

Ingrédients (par assiette)

  • 50 g de têtes de violon
  • trois petites betteraves
  • une demie échalote
  • feuilles de salade à votre goût (laitue, mâche, épinards…)
  • une demi poignée de canneberges séchées
  • épices à votre goût

Préparation des têtes de violon

  • Attention : il semblerait que ce légume soit toxique s’il n’est pas bien préparé : ne nous faites de procès si vous finissez à l’hôpital…
  • Enlever les parties brunes.
  • Laisser tremper 12 heures dans de l’eau.
  • Porter à ébullition pendant 3-4 minutes (pas plus ! Sinon ça ne ressemblera plus à rien)
  • Pendant ce temps, faire revenir l’échalote émincée dans de l’huile d’olive, ajouter les crosses quand elles sont prêtes et laisser dorer quelques minutes.

Préparation des betteraves

  • Préchauffer le four à 180°C.
  • Laver les betteraves et les couper en deux.
  • Les disposer dans un plat à gratin face coupée vers le haut, napper d’un filet d’huile d’olive, assaisonner.
  • Cuire pendant une vingtaine de minutes (à adapter selon le four et la taille des betteraves)

Préparation de la salade

  • Laver et égoutter la salade. Dresser dans une assiette.
  • Ajouter le mélange crosses-échalote, les betteraves rôties et décorer avec les canneberges.
  • Servir avec une vinaigrette au soja ou au citron.

Bon appétit !

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Le système du crédit au Canada

Le système du crédit au Canada

Cher lecteur, tu le sais peut-être : en Amérique du Nord, le crédit est roi. Sans crédit, tu n’es personne. Loin d’être stigmatisant socialement comme il peut l’être en France, le crédit est une forme de reconnaissance des capacités de gestion financière, un témoignage du savoir-faire en terme de provisionnement et de remboursement de ses dettes.

En tant que tel, il est donc réservé à une caste d’élus : les Canadiens évidemment, ainsi que les résidents permanents depuis plus de trois à six mois sur le territoire. Avant cela, pas de salut : il faudra retourner à un statut de mineur bancaire, privé de crédit et maintenu dans une demi-tutelle fait de cartes de débit qui, telle la carte Mosaic de tes 16 ans, te permettra de payer en personne et de retirer de l’argent, et c’est tout. Pas de crédit, pas de paiement à distance, pas d’achats sur Internet, rien. Tu auras donc tout intérêt à garder au moins une carte bancaire classique de ton pays d’origine le temps d’arriver aux trois mois fatidiques. [Aparté : on dénomme abusivement les cartes bancaires « cartes de crédit » en France, mais vraiment, ce n’est pas la même chose]

Arrivé.e à ce stade, il te faudra aller retirer un formulaire auprès de ta banque, laquelle transmettra ta demande à son organisme de crédit partenaire. Ton crédit ne dépend pas de tes comptes : c’est MasterCard ou Visa qui te prêtent directement les sommes dépensées. Et c’est à eux que tu rembourses tes dettes.

Certaines cartes de crédit sont payantes, notamment celles qui ont une assurance voyage (ha ! fini le temps de l’assurance voyage automatiquement comprise dans la Visa ou Mastercard la plus classique qui soit), mais d’autres  sont gratuites. Et quand on connaît les frais des opérations bancaires dans le coin, c’est toujours un soulagement. [Ça vaut d’ailleurs son pesant de cacahuètes, les pratiques tarifaires des banques par ici…]

carte de crédit dbit canada historique score de crédit système bancaire résidence permanente candidats des provinces initiative stratégique blog monctonSource

Quel intérêt d’avoir une carte de crédit ? Celle-ci permet de construire un historique de crédit, véritable dossier de fiabilité personnelle consultable par de trop nombreuses organisations souhaitant vérifier la solvabilité du nouvel arrivant : du fournisseur d’électricité à l’opérateur de téléphonie mobile en passant par la régie immobilière, tout le monde peut consulter cet historique, et gare à qui n’a pas encore eu le temps de se constituer une référence positive en la matière. Ou une référence tout court, d’ailleurs : le malheureux se verra contraint de verser cautions de précaution à tour de bras, payant ainsi sa virginité bancaire en attendant de pouvoir, lui aussi, acheter à crédit.

En plus de garantir la bienséance du titulaire et de lui économiser des cautions intempestives, l’historique de crédit permet de voir grand, et d’obtenir plus facilement des prêts. On ne prête qu’aux riches, surtout s’ils ont déjà démontré qu’ils savaient rembourser leurs dettes. Bâtir un historique de crédit, c’est donc préparer son avenir financier, dettes remboursées après dettes remboursées. Il n’est pas impossible d’avoir un prêt sans celui-ci, évidemment, mais c’est plus dur. Ou il faut être plus riche à la base.

On peut acheter tout et n’importe quoi avec une carte de crédit : du café du coin à un billet d’avion en passant par sa ligne de téléphone… L’important étant de rester dans le seuil autorisé par l’organisme de crédit (pour nous, 1500 dollars). Peu habitués à ce système, nous réservons pour l’instant le crédit aux dépenses fixes et immuables, telle qu’Internet, et aux achats en ligne au Canada, peu fréquents. Quand on rembourse dans les temps, le score de crédit augmente. Il nous semble qu’il existe différents points accordés pour différents types de crédits (charges fixes, grosses dépenses ponctuelles…) mais la façon d’obtenir le meilleur historique de crédit possible reste encore floue.

EDIT pour clarification, car ce système n’est pas clair : le terme « crédit » est employé à mauvais escient (mais c’est le terme officiel). Ce serait plutôt des « achats en différés », le crédit ne s’appliquant qu’aux dépenses non remboursées avant échéance.
Ce n’est pas forcément de l’argent qu’on a déjà. On peut avoir 100 $ sur son compte courant mais dépenser 1500 dollars sur sa carte de crédit, qui sont avancés par MasterCard. Le tout est d’avoir l’argent à l’échéance, qui est fixe pour mieux s’organiser.

Le remboursement des dettes est obscur, lui aussi : sur 300 dollars dépensés ce mois-ci, nous ne devons en rembourser que 10. Pourquoi ? Mystère… Nous sommes néanmoins scrupuleux sur le remboursement du crédit, tout retard entraînant le déclenchement d’un véritable crédit au taux d’intérêt de près de 20 % (!) et la chute de notre cote de crédit. Ce serait dommage de se forcer à emprunter pour constituer un mauvais historique de crédit, n’est-ce pas ?

On en arrive donc à une conclusion un peu ubuesque : dans l’espoir qu’on nous prête de l’argent un jour, il faut emprunter pour emprunter, s’endetter pour le plaisir de montrer que l’on sait gérer son argent avec doigté. Vous comprendrez que nous ne sommes pas du tout convaincus par le système mais les choses étant ce qu’elles sont, nous avalons cette couleuvre absurde et nous constituons un petit historique de crédit dans l’éventualité où, un jour, nous voudrions devenir propriétaire.

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Le 125e anniversaire de la ville de Moncton

Le 125e anniversaire de la ville de Moncton

Vous le savez peut-être, Moncton est une jeune fille qui vient de fêter ses 125 ans. Jeune et dynamique, elle a profité de l’occasion pour organiser des réjouissances dignes de ce nom pour que nous puissions tous lui souhaiter un très joyeux anniversaire.

Revisitons brièvement son histoire, voulez-vous ?

Le territoire appartenait aux Indiens Mi’kmaqs qui ne demandaient rien à personne depuis quelques milliers années avant l’arrivée des Acadiens. Ceux-ci s’installent sur un bout de terre aussi hospitalière que marécageuse qu’ils appellent Le Coude, inspirés par la forme du fleuve. S’ils voulaient vraiment s’inspirer du cours d’eau, il aurait été plus drôle qu’ils l’appellent Le Chocolat, si vous voulez notre avis.

Des colons allemands, venus prendre la place des Acadiens déportés après le Grand Dérangement, firent preuve d’une exquise originalité en rebaptisant la bourgade The Bend (traduction exacte du Coude) et c’est en 1855 que la ville prend le nom de Moncton. Elle fut baptisée ainsi en l’honneur de l’illustre colonel Monckton, qui apprécia probablement à sa juste valeur l’honneur de voir son nom écorché à tout jamais sur les cartes du monde.

Si les premiers colons s’installèrent au XVIIe siècle, pourquoi tout ce foin sur les 125 ans, me direz-vous ? Une erreur de calcul ? Non, une précision administrative : c’est en 1890 que Moncton devient officiellement une cité et connaîtra le fabuleux destin que nous lui connaissons tous.

Du 24 au 26 avril 2015, sur une fin de semaine bien chargée en émotions, Moncton a mis les petits plats dans les grands. Nous n’avons pas pu assister à tout mais voici quelques extraits :

  • une sortie au parc du Mascaret interprétée par un guide de la Place Resurgo (Musée de Moncton), auquel nous avons pu poser toutes nos questions sur le fleuve et la ville en attendant le mascaret. Où l’on apprend que la ville assécha quelques marais pour s’étendre, que le fleuve ne déborde que rarement, que la ville prospéra de la construction navale au XIXe siècle…

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  • une exposition inaugurée à la Place Resurgo : la vie à Moncton en 1890, avec une réplique de magasin général, des objets, des anecdotes et de l’histoire…
  • et enfin, l’apogée : concert gratuit avec Simple Plan, groupe québécois que vous connaissez forcément. Le concert, sponsorisé par Coca-Cola comme l’a abondamment rappelé le chanteur a réuni la bagatelle de 7 000 personnes. Un beau moment qui nous a replongé dans les mélodies pêchues de notre adolescence !

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Vivement les 130 ans !

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Six mois au Canada : les attentes contre la réalité

Six mois au Canada : les attentes contre la réalité

18 octobre 2014-18 avril 2015 : l’article des six mois

*musique triomphante*

Aujourd’hui, cela fait six mois que nous sommes arrivés. C’est à la fois très court et très long, et un petit cap qui signale que nous quand même installés pour de bon (enfin, pas toute notre vie non plus, on ira passer notre retraite en Floride, comme tout le monde !).

Six mois, c’est à peine un quart de nos deux ans de procédures.

Autant vous dire qu’en deux ans, on a eu le temps d’en rêver, du Canada, du Nouveau-Brunswick, de notre vie ici, avec tout ce que cela comporte d’enrobage naïf et de spéculations hasardeuses, de doux projets et de clichés intempestifs.

Nous avions tout planifié :

  • nous aurions une maison avec chacun son bureau dans une pièce différente, comme avant, une véranda ET un porche
  • Martine aurait un grand jardin pour vivre en autarcie (elle qui n’a jamais réussi à faire survivre un seul plant de basilic) et faire son compost
  • nous aurions une terrasse pour faire plein de barbecues
  • Martin aurait son demi sous-sol aménagé en grotte espace vidéo-ludique
  • nous aurions donné à Dora un copain : un grand chien blanc touffu
  • nous fêterions Noël sous la neige, en traîneau
  • nous habiterions au beau milieu de la forêt
  • Martine continuerait paisiblement son activité de traductrice ourse indépendante
  • Martin trouverait un emploi dans son domaine
  • nous aurions réussi à garder la ligne

Six mois après, voici ce que nous avons :

  • un appartement avec chacun son bureau… dans la même pièce, certainement pas de véranda et encore moins de porche
  • on peut composter grâce au tri sélectif mais en guise de jardin et pour le barbecue, nous nous contenterons de la pelouse au ras de nos fenêtres
  • pas d’espace vidéo-ludique en vue, mais nous vivons dans un demi sous-sol aménagé, c’est déjà bien, non ?
  • Dora règne toujours en maître au sommet de la hiérarchie familiale
  • il a fait +15°C à Noël
  • nous sommes à 5 minutes du chef-lieu à pied, ce qui est plutôt agréable
  • Martine continue son activité de traductrice indépendante, pas forcément paisiblement puisqu’elle fait d’énormes journées pour rembourser ses prochains voyages le trou creusé par le déménagement
  • Martine a effectivement trouvé un emploi dans son domaine, ce qui est très très chouette pour commencer
  • nous avons tous les deux pris du ventre, la faute à la gastronomie canadienne !

Et nous avons aussi :

  • intégré du vocabulaire acadien, fleuri ou non
  • vécu un hiver de folie
  • appris à ne pas toujours obtenir ce qu’on veut par l’agressivité
  • fait baisser notre tension
  • réappris à utiliser la voiture au quotidien
  • découvert de nouvelles manières de voir les choses
  • fait autant de balades en raquette que dans notre vie entière
  • rencontré des gens formidables, étrangers comme Canadiens
  • tenu d’innombrables conversations philosophiques sur le sens de notre déménagement
  • donné de la vie à nos sens

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Tranches de vie : mars 2015, et ça repart

Tranches de vie : mars 2015, et ça repart

Comme nous aimons bien trouver des signes à chaque mois, on peut dire le mois de mars a été placé sous le signe de… l’hiver ? De la gourmandise ? De l’hiver gourmand ? Vous allez vite découvrir notre fil rouge…

Nous avons eu la joie de recevoir des amis belges, français et canadiens de tous bords pour une fantastique soirée « vins et fromages » qui, loin d’être aussi classe que son nom pourrait le suggérer, a surtout été l’occasion de s’empiffrer de bons fromages aussi bien français que locaux (le petit cheddar fumé au bois de pommier était un délice !). Nous avons remarqué que les fromages sous vide envoyés de France ne tiennent pas toujours la distance et qu’il faut les manger sous un mois maximum après réception, sous peine de les voir devenir beaucoup trop forts  : quoi de mieux que d’en faire profiter notre nouveau cercle social ?

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Une fois Martine revenue du Mexique, nous sommes allés deux jours à Fredericton, la capitale provinciale. On aurait aimé que cette sortie fasse l’objet d’une chronique mais malheureusement, il faisait froid. Et moche. Et venteux. Nous n’avons donc pas fait grand chose hormis manger de la poutine, profiter de notre chouette Bed & Breakfast victorien (le Carriage House Inn) et papoter avec une amie d’enfance de Martine. Celle-ci vit à Toronto et venait dans le NB pour le travail : une occasion toute trouvée de se revoir ! Nous avons passé un excellent moment ensemble 🙂

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Nous avons essayé le ski de fond, enfin ! Une fois de plus, c’était gratuit : le parc Centenaire accueillait une journée de sports d’hiver gratuits le samedi 28 mars, et nous en avons profité pour faire une balade revigorante dans les bois. Martine n’en avait pas refait depuis trois ans mais hormis quelques courbatures, tout s’est bien passé, aucun membre cassé à déplorer et c’était l’fun ! Mais quelle idée de débuter le ski de fond aussi tard, je vous le demande bien ? Nous allons désormais devoir attendre la saison prochaine pour recommencer, car la neige fond à vue d’œil ces jours-ci.

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Martin a aussi essayé la sortie en raquettes de nuit au parc Kouchibouguac grâce au MAGMA pendant mon séjour au Mexique. Nous n’avons pas de photo mais le parc étant une réserve de lumière, il semblerait que la sortie nocturne ait été magnifique.

Sachez, chers amis, que l’on peut trouver de la tartiflette à Moncton : c’est au Manuka que cela se passe, et nous avons essayé entre amis. Pas de reblochon en vue mais un fromage des Îles de la Madeleine, qui faisait une composition moins forte en goût mais tout aussi savoureuse.

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Enfin, le mois s’est terminé sur un atelier pour apprendre à… faire son pain au levain ! Comme nous allons bientôt le voir (promis, l’article sur les supermarchés arrive tout bientôt !), il faut parfois mettre la main à la pâte pour recréer ce que l’on connaît, et le levain semble assez polyvalent y parvenir. Nous sommes donc les heureux propriétaires de « Blob », notre levain domestique qui dort bien sagement dans son frigo en attendant qu’on le nourrisse.

Si vous êtes à Moncton et qu’apprendre à faire votre pain au levain vous intéresse, je vous conseille de contacter Annie Labranche, nutritionniste holistique agréée et aussi une amie !

 

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Bref, en mars, on n’a (presque) fait que manger (et n’oubliez pas que c’est le temps des sucres !). C’était un mois plutôt chargé, surtout alors que Martine est partie une semaine au soleil, non ? Avril s’annonce encore mieux avec l’arrivée en fanfare de la famiglia, qui débarque à la fin du mois. On se réjouit !

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Cake pommes, noix de pécan et sirop d’érable

Cake pommes, noix de pécan et sirop d’érable

En ce moment, Martine a des fringales incommensurables, sans doute dues au froid plutôt sévère qui sévit ces jours-ci. Par -25°C, on a forcément tout le temps faim, non ? L’organisme a besoin de récupérer toutes les calories brûlées lors des sorties au Starbucks en raquettes, hein ?

Au hasard de son carnet de recettes, elle a retrouvé une recette envoyée par une amie il y a longtemps, désormais fort à propos : le cake aux pommes, au sirop d’érable et aux noix de cajou. Peu friande de noix de cajou, Martine a toutefois immédiatement vu le potentiel de cette recette avec des pacanes, comme on dit icitte. Un petit tour au marché de Dieppe plus tard, et voilà le cake tout chaud approuvé par toute la maisonnée.

Ingrédients

  • 2 oeufs
  • 50 g de beurre
  • 120 g de sucre roux
  • 150 g de farine (blanche ou moitié blanche moitié complète)
  • 1 pincée de bicarbonate de soude
  • 4 cuillères à soupe de sirop d’érable
  • 2 pommes
  • 50 g de noix de pécan ou de cajou

Instructions

  • Préchauffer le four à 180°C.
  • Travailler le beurre et le sucre en pommade.
  • Ajouter les autres ingrédients dans l’ordre.
  • Bien mélanger à chaque nouvel ingrédient.
  • Verser dans un moule à cake ou des moules à muffins.
  • Bien lécher le moule avec les doigts.
  • Faire cuire 35 minutes (cake) ou 25 minutes (muffins). Vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau.
  • Déguster.

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Et voilà, c’est simple et rapide, et on l’a trouvé savoureux. La texture est moelleuse, l’acidité des pommes est bien mise en valeur et les noix de pécan ajoute une touche croquante. Dans la recette initiale, le sirop d’érable ne se sent pas assez, alors j’ai doublé les quantités ! Et on est sûrs qu’avec une boule de glace vanille ou de la crème anglaise, ce cake doit être encore meilleur… À vos fourneaux !

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Escapade : la dune de Bouctouche version Arctique

Escapade : la dune de Bouctouche version Arctique

La semaine dernière, alors que nous venions d’essuyer deux tempêtes coup sur coup et que le soleil a enfin daigner se montrer illuminer froidement (-15°C) les quelque 50 cm tombés au cours des jours précédents, nous n’avions qu’une envie.

Aller à la plage.

Ou plus précisément, de voir une plage sous la neige. Et pour cela, quoi de mieux qu’une dune géante de 12 km ? Et oui Mesdames et Messieurs, sachez que nous non seulement les plages ici sont les plus chaudes au nord de la Virginie, mais en plus, elles sont de sable fin.

C’est donc direction la dune de Bouctouche que nous sommes partis. Nous avons été de surprise en surprise :

  • après une tempête, l’autoroute n’est pas forcément mieux dégagée qu’une route normale : on oublie les 100 km/h réglementaires et on se tient à une vitesse plus raisonnable. 70 km/h, c’est bien. Si on gêne les autres automobilistes, peu importe.
  • la sortie d’autoroute est fourbe : Martin nous a donc gratifiés d’un superbe tête-à-queue en prenant un échangeur. Heureusement la bretelle était large et la route déserte… Moralité : sur la neige, on freine ou on tourne, mais pas les deux à la fois !
  • la dune était bien au rendez-vous, mais pas de sable en vue… Évidemment. S’il est tombé 50 cm de neige, il est tombé 50 cm de neige partout. Bah oui. On n’y avait pas pensé.
  • mas loin de nous décourager (ce n’est que notre deuxième visite à Bouctouche, et il faudra revenir pour vraiment voir la dune !), nous avons vu un paysage fantastique, qui nous a téléportés directement… en Arctique.

L’océan Altantique déchaîné était recouvert de vagues de neige et d’écume de poudreuse à perte de vue. Il ne manquait que les ours blancs pour se sentir véritablement au-dessus du cercle polaire.

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Welcome to Snowbank Town

Welcome to Snowbank Town

… bienvenue dans la guerre des tranchées.

Entre le 27 janvier et le 5 février, il est tombé sur Moncton la bagatelle de 150 cm de neige, soit l’équivalent de 27 hivers à Lyon. La ville s’est parée d’un beau manteau immaculé et de superbes congères omniprésentes, transformant le paysage en pays de merveilles hivernal et les rues en tranchées.

Tu étais fatigué.e et tu ne rêvais que d’aller t’asseoir sur un banc ? Il faudra repasser au printemps ! Ou te résigner à t’asseoir sur des bancs de neige [huhu].

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Suite aux importantes chutes de neige ayant entraîné la perte des trottoirs, nous invitons les piétons à marcher sur la route pendant une durée indéterminée. Cordialement, la mairie de Dieppe.

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Si les poilus avaient habité à Moncton en hiver, ils se seraient sûrement sentis chez eux…

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Un placement stratégique du véhicule est de mise pour éviter les désagréments. La même remarque s’applique au choix de la couleur : en cas de grosses bordées, le blanc est proscrit, autant pour les véhicules que les personnes.

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La trancheuse Trottoir 2.015 en action : pour des trottoirs nets et précis. Sans elle, c’est l’anarchie piétonne.

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Tout prend une allure théâtrale une fois recouvert entouré de plus d’un mètre de neige, vous ne trouvez pas ?P1070306P1070362 P1070404

Oh et comme on le pressentait… Nous vivons officiellement dans un igloo !

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