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Cinq excellentes raisons de s’installer à Moncton

Cinq excellentes raisons de s’installer à Moncton

Le Nouveau-Brunswick, c’est la province canadienne méconnue par excellence : dans l’ombre de ses grandes sœurs le Québec et l’Ontario, elle manque de reconnaissance à la fois auprès des touristes et des candidats à l’immigration au Canada.

Et pourtant ! Et pourtant… si vous saviez, à Moncton…


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On peut choisir entre vie citadine…

On peut tout à fait mener une vie citadine au Nouveau-Brunswick : en choisissant d’habiter à distance de marche du centre-ville, on peut profiter de nombreux bars, de discothèques, de restaurants. On peut aller à la bibliothèque en vélo et à une expo à pied. Tu peux mettre travailler au centre-ville. Voire ne pas posséder de voiture. C’est possible. On connaît des gens qui le font très bien.

Tu veux de la culture ? C’est possible aussi. OK ce n’est pas Montréal, mais la ville n’a pas à rougir. Festival littéraire Frye en avril, festival international du film francophone en Acadie Ficfa en septembre, festival Inspire en juin, présence d’un centre culturel (le centre Aberdeen), des théâtres l’Escaouette et Capitol, du Ballet atlantique du Canada… On a même un festival de la poutine !

Si tu grattes un peu, si tu cherches, tu trouveras de quoi avoir une vie culturelle bien remplie.

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…ou se jeter à bras ouverts dans la Nature

Moncton reste pourtant une ville de petite taille. Et qui dit ville de petite taille dit aussi retour à la Nature. Les activités ne sont pas du genre coûteuses. Si les vernissages ne sont pas ton truc, tu peux opter pour la vie sauvage. La cueillette de pommes. La cueillette de champignons au printemps. Les randonnées le week-end. Aller à la plage en été. Les raquettes en hiver, on se réjouit d’un chocolat chaud.

Il suffit de s’éloigner d’environ 20-25 minutes du centre-ville et te voilà qui respire. Les terrains sont plus grands, les voisins plus loin, tu auras assurément des ratons-laveurs dans ton jardin et probablement quelques chevreuils, aussi. À toi les sentiers au départ de chez toi. Même pas besoin d’habiter à la campagne d’ailleurs, puisque Moncton est plutôt bien achalandée en sentiers qui t’offriront des kilomètres de promenade le week-end.

Pouvoir concilier ville et campagne, c’est génial. Pas besoin de faire un compromis entre ton emploi qui nécessite la proximité d’une ville (si tu es développeur informatique ou si tu veux travailler dans la culture…) et ton envie de verdure.

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On peut vivre en deux langues

Je le dis souvent : le frisson de commander son caffé latte en anglais, la sécurité de communiquer avec l’administration en français. Si tu es audacieux, tu viseras l’inverse : la sécurité de commander ton hamburger en français, le frisson de renouveler ton permis de conduire en anglais. Ça marche aussi. D’un certain côté, l’aventure se trouve probablement là, mais soyons honnête : pour les choses importantes, comme obtenir son numéro NAS, souscrire un contrat d’assurance ou expliquer à la coiffeuse comment elle doit faire notre frange, nous sommes nombreux à préférer notre langue maternelle.

Au-delà de nos préférences personnelles, le bilinguisme de la province offre aussi d’immenses possibilités aux enfants et d’immenses maux de tête aux parents : école francophone ou anglophone ? Je ne trancherai pas en faveur de l’un ou l’autre, mais vivre au Nouveau-Brunswick, c’est l’assurance de pouvoir vivre en deux langues. Pour certaines personnes, le pouvoir se transforme en « devoir » vivre en deux langues, mais si tu es réfractaire à l’anglais, sois futé et va au Québec (ou en Belgique, en Suisse, à Monaco…) !

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On peut devenir propriétaire pour pas cher

Le mois dernier, on a fait une offre pour une maison de ville composée de deux appartements de 100 m² chacun, à 10 minutes de marche de la bibliothèque. Prix de départ : 170 00 $. Soit 115 000 euros environ. Je te laisse finir de t’étouffer et je reviens ?

Mais ça, c’est une maison relativement grande au centre-ville. Tu peux avoir un bungalow d’environ 80 m² en banlieue proche avec un petit bout de jardin, qui accueillera sans problème une famille de trois personnes, pour 110 000 $ (75 000 euros).

Les grandes et belles maisons se vendent entre 300 000 et 500 000 $ (200 à 340 000 euros).

Là, tu te dis que les frais administratifs doivent être exorbitants. Pas vraiment. Quelques taxes par-ci par-là, des frais de notaire de 1 % (oui, UN POUR CENT !) et tu peux rajouter environ 5 % au total. Pas la fin du monde, hein. Les frais d’agence immobilière sont d’ailleurs pris en charge par le vendeur.

Bref, si devenir propriétaire est ton rêve, il pourrait bien devenir réalité. À noter, avant d’avoir passé deux ans sur le territoire canadien, tu devra malgré tout fournir 35 % d’apport… Mais ce n’est pas vraiment la mer à boire, non ?

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On est accueilli comme nulle part ailleurs

À ce stade de la chronique, tu penses peut-être que je suis sponsorisée par le gouvernement provincial ou l’office du tourisme. Pas du tout ! Et ce dernier point a d’autant plus de poids que globalement, je n’aime pas les gens en général.

La vie en société m’ennuie, je n’aime pas spécialement les mondanités, je porte un intérêt très lointain à l’humain… et pourtant, j’apprécie énormément la douceur des gens d’ici, qu’ils vivent à Moncton depuis sept générations ou sept mois.

Le monde est détendu. Souriant. Les gens sont honnêtes. Ils font confiance, on fait confiance en retour. Ils sont détendus, on se décrispe à leur contact.

La vie au Nouveau-Brunswick devrait sans doute être remboursée par la sécu pour son effet bénéfique sur la tension artérielle et le stress en général. Elle ne réglera pas tous tes problèmes, tu ne feras peut-être carrière ici, mais au moins, tu souffleras. Tu respireras. Tu souriras.

Et en ce moment, je crois que pas mal d’Européens en ont besoin.

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Tranches de vie : août 2016

Tranches de vie : août 2016

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Le mois d’août a rimé avec… kayak ! Une rime bien pauvre mais une vraie découverte pour cette activité nautique relativement simple, pas si chère que ça et surtout ultra dépaysante. Kayak par ci, kayak par là, Martine n’avait que le kayak à la bouche.

Nous sommes donc allés pagayer à Kouchibouguac…

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et à Shédiac…WP_007563 (2)WP_007564 (2)WP_007573 (2)WP_007582 (2)

Et c’est tout ? Oui, mais si la saison le permet, ce ne sera probablement pas nos dernières sorties en rafiot !

Nous avons aussi profité de ce que l’été avait à nous offrir :

mûres, framboises et myrtilles à foison…

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promenades aux alentours (ici, le Monument Lefebvre à Memramcook)…

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piscine pour tous…
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Sans oublier le Tintamarre !_1160748 (2)_1160760 (2)_1160769 (2)_1160853 (2)Il semblerait aussi que nous nous soyons échappés de Moncton pour un week-end ailleurs… mais où ? Un indice ci-dessous !

_1170244 (3)On espère que la rentrée se passe bien pour tous ! À très vite !

 

 

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Pourquoi tu vas grossir au Canada

Pourquoi tu vas grossir au Canada

On s’est rendu compte récemment qu’une question revenait souvent chez les immigrants fraîchement débarqués.

« On doit s’attendre à grossir ? Comment faire pour ne pas grossir ? Vous avez grossi, vous ? »

Ce sujet semble parmi les premières préoccupations des p’tits nouveaux aux aguets, aux côtés de « comment c’est, l’hiver ? » et « on croise souvent des ratons-laveurs ? » [chez nous comme chez les autres, hein]. On s’est donc dit qu’une petite chronique sur la chose s’imposait, pour rassurer (ou pas) tout le monde.

Note préliminaire : nous ne cautionnons pas la grossophobie. Tu es gros ? Tu es maigre ? Tu as grossi ? Tu as maigri ? Cela ne regarde personne d’autre que toi, tu as le droit au respect comme tout le monde. Être gros n’a rien de honteux ni d’humiliant et c’est pourquoi nous n’allons pas traiter la question sous l’angle « comment ne pas grossir » (qui sous-entendrait que grossir est négatif) mais plutôt « POURQUOI tu vas grossir ». Et pourquoi ce n’est pas grave.

Parce qu’autant te faire à l’idée, c’est inévitable. De notre expérience et de celle de bien des immigrants qui nous entourent, l’arrivée en pays étranger, et à plus forte raison au Canada, entraîne une prise de poids minime, de l’ordre de 5 à 10 kg. Rien de bien méchant donc.

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Tu vas grossir parce que… tout est nouveau !

Si tu es gourmand.e comme nous, arriver dans un nouveau pays ressemble au paradis. Tous ces parfums, toutes ces saveurs, tous ces plats inconnus… Martine avait d’ailleurs pris 10 kg lors de son année d’études en Nouvelle-Zélande, parce que… parce que !

Les muffins à la citrouille en automne, la poutine au sanglier du Tide & Boar en hiver, les brunch pancakes au printemps, tous ces fruits de mer et ces glaces en été… Tout est nouveau, tout est beau, il te faut absolument tout goûter, tout essayer, trouver de nouveaux repères.

Regarde un peu le French à Moncton, avec son pot de Fluff : il risque de t’arriver la même chose, et ce n’est pas Martine qui te contredira, avec son Oréo frit !

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Cette photo a été réalisée sans trucage.

Tu vas grossir parce que… tu vas prendre de nouvelles habitudes

Une fois que tu auras tout goûté jusqu’à écœurement, tu pourras alors choisir, en ton âme et conscience, ce qui te plaît. Martin a adopté le beurre de cacahuète (au chocolat, si possible). Martine a eu sa période nachos à la salsa. Martin adore les cookies aux arachides (décidément). Martine craque assez souvent pour des lattes aromatisés.

Mais on ne parle pas que de simples préférences de goût.

Tu vas peut-être aussi adopter de nouvelles habitude, comme grignoter des chips à midi au lieu d’un vrai déjeuner. Ou siroter des latte de 50 cl là où tu ne prenais qu’un thé avant. Ou dîner à 17 heures avant d’avoir un petit creux devant la télé par la suite.

Sans même parler de bouffe, le simple changement de vie peut te conduire à grossir : d’un boulot où tu étais debout toute la journée, tu vas peut-être te retrouver dans un bureau.

Tu vas grossir parce que… tout est plus gros, ou calorique

Bon. Imaginons que tu ne changes absolument rien à tes habitudes. Tu n’as rien goûté de nouveau. Tu n’as pas dévié d’un iota de ton rythme alimentaire. Tu manges exactement pareil.

… que tu crois ? Peut-être que le cookie que tu t’octroyais à 16 h ne fait plus 100 g mais 120 g. Peut-être que le yaourt que tu prends religieusement en dessert ne fait plus 120 calories mais 150. Que les pâtes Barilla ne font plus 200 calories pour 100 g, mais 250. Que le burger du McDo ne fait plus 300 g mais 350.

Ma théorie secrète est que même si on l’impression de n’avoir rien changé, certains changements subtils et hors de notre contrôle interviennent malgré tout. On retrouve des produits identiques : biscuits Belvita, pâtes Barilla, yaourts Activia, confiture Bonne Maman… Mais sont-ils vraiment identiques ? Je n’ai jamais comparé les infos nutritionnelles, mais je suis prête à parier qu’ils sont soient plus gros, plus caloriques, ou les deux. Je ne parle pas des produits d’importation que tu trouves à l’épicerie Blue Olive, mais des produits de même marque mais produits pour le Canada, qu’on trouve au supermarché.

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Ça ressemble à des vrais Fingers, mais…

Tu vas grossir parce que… tu n’as pas envie de savoir

On passe dans le côté sombre de l’alimentation nord-américaine. Une enseigne de fast-food affiche fièrement « ici, pas de poulet à la dioxine, pas de bœuf aux hormones ». Que doit-on en déduire sur la viande proposée par les autres chaînes de restaurant ? De nombreux produits frais proviennent des États-Unis, pas franchement connus pour leurs pratiques de culture respectueuses de l’environnement. Du maïs OGM, ça vous dit ? Du raisin aux pesticides ? Des fruits secs avec une liste d’ingrédients longue comme le bras ? De la farine enrichie ? Ce sont d’ailleurs l’une des raisons qui bloquent à la fois les États et les citoyens dans les négociations sur le traité Atlantique-Nord.

Quoi qu’il en soit, même en ne changeant rien, en n’adoptant aucun nouvel aliment, en pesant tes denrées, en préparant tout de zéro, en mangeant aux mêmes heures… Tu ne pourras pas échapper au fait que tes produits frais contiennent des substances jusque là absente de ton alimentation. Cela me désole aussi. On peut toujours adopter des paniers bio comme ceux des Paniers de la Récolte ou aller au marché, ce qui est un moindre mal, mais il y aura toujours des dégâts. Et par dégâts, j’entends des conséquences sur la santé, et pas seulement sur des points anecdotiques comme le physique.

Tu vas grossir… et peu importe !

Tu vas prendre du poids, c’est inévitable. Tu peux aussi me prendre en défaut et venir me raconter que non, toi, tu n’as pas pris de poids au prix de moult efforts, mais disons que le commun des mortels va prendre du poids. C’est un fait, acceptons-le.

Il n’en reste pas moins que même avec 5 ou 10 kg en plus, nous avons fait ce que peu de personnes ont osé faire : changer de vie, prendre son destin en main, défier les conventions pour n’en faire qu’à notre tête. Et ça, ça vaut bien quelques kilos en plus.

 

 

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Une semaine avec le Festival Inspire

Une semaine avec le Festival Inspire

À la mi-juin, Moncton s’est mise aux couleurs du Festival Inspire, un grand rassemblement de barjos qui donne un autre visage à la ville, année après année.

Si je voulais être parfaitement honnête, ce n’est que la deuxième édition, mais la ville ne compte pas moins de dix nouvelles fresques venues s’ajouter aux cinq déjà réalisées l’an dernier, et ce n’est pas exagérer que de dire que le visage de la ville change.

Si vous vous souvenez, le Festival Inspire avait déjà commis une soirée en plein air… sous la neige, c’était en février. Et la bataille d’oreillers, aussi. Vous situez les joyeux drilles, maintenant ? J’adore ces gens.

Au programme de la semaine de festival :

Un lancer des couleurs à la façon de Holi

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Une rando disco à vélo à la découverte des nouvelles fresques, avec des boules à facettes parce que pourquoi faire une rando normale quand on peut réveiller animer toute la ville à coups de tubes disco ?

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Et même du tricot urbain, où Martine et une horde de tricoteuses déchaînées ont sévi sur la ville à grands coups de tricots doux et moelleux (qui ont déjà hélas disparu du paysage).

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Sans oublier le samedi, point d’orgue du festival, une journée estivale par excellence, avec son lot de jongleurs de feu, food trucks, échassiers, concerts et bonne humeur !

Un petit aperçu des fresques  :

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Un reportage : http://ici.radio-canada.ca/regions/atlantique/2016/06/22/002-fresque-art-mural-moncton-artiste-nb.shtml

Crédits photo : perso, Andy Demaret, ou photographes ayant contribué au Festival Inspire dont L.P. Chiasson.

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Tranches de vie : juin 2016

Tranches de vie : juin 2016

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Déjà juin ? Juin est ici un mois de printemps, et les beaux jours sont arrivés sans crier gare. Nous avons été assez occupés ce mois-ci.

Pour commencer, une chouette soirée électro-swing, où nous avons appris quelques pas de danse (crédits photos : ZL Photographie)13406770_10156979664575153_736102198201979453_n 13413785_10156979664245153_6378158348625133202_n
Nous avons ressorti nos chaussures de marche pour une rando dans le parc de Fundy, décidément notre parc préféré des environs. Ci-dessous, un passage à gué dans une eau… vivifiante !
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Moins loin, le parc Irishtown est tout aussi dépaysant. On aimerait bien pouvoir louer des canots pour naviguer les eaux du parc, nous aussi !WP_007155 (2) WP_007159

La soirée française de juin nous a réunis autour d’un bon burger au Pump House ! _1150157 (2)

Les beaux jours signifient que nous vivons désormais à moitié au jardin (oui, le chien est sur toutes les photos, vous n’y couperez plus) :

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Martin a fait l’acquisition d’une vie : une tondeuse à bras comme dans Picsou Magazine. Elle ne s’en lasse pas et entretient ses biscotos tond allègrement ses 3m² de pelouse sous l’œil ébahi des voisins.

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Les petites plantes poussent comme elles peuvent sans engrais ni désherbant, que du bio ! Le chou frisé et les courgettes avancent bien, mais on déplore des pertes au niveau des épinards et des brocolis…

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Avec l’été, c’est la famille qui arrive d’ici quelques jours ! Petite interruption du blog à prévoir pendant le mois de juillet.

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Sortie : un week-end dans le Maine

Sortie : un week-end dans le Maine

Il y a tout juste un an, nous sommes allés dans le Maine. Parce qu’on avait oublié de chroniquer cette escapade pour fêter cet anniversaire, voici un petit compte-rendu !

Stephen King

Pourquoi aller dans le Maine, d’abord ?

Le prétexte était tout trouvé : la tournée américaine d’un de nos groupes de prédilection passait par Bangor, tandis que leur tournée canadienne ne s’arrêtait qu’à Toronto. Le choix était vite fait !

Même sans ce petit coup de pouce, nous y serions allés un jour ou l’autre, car les amateurs de littérature d’horreur connaissent sans doute cet État américain grâce à son plus illustre représentant : le grand Stephen King, qui situe pas mal de ses romans dans le Maine. Bangor étant sa ville de résidence, il était absolument évident que Martine, connue comme « la fille aux Stephen King » par le libraire de sa ville d’origine tant elle en a acheté pendant son adolescence, n’allait pas laisser passer une occasion en or comme celle-là.

Bref, on a fait une visite guidée de la ville sur le thème de Stephen King, et ça nous a bien plu !

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Le minibus nous prend à notre hôtel et on est tout de suite dans l’ambiance grâce aux masques de clown et aux questions de Stu, le guide, qui nous demande notre livre préféré. Beaucoup répondent La Tour Sombre, d’autre Ça, pour Martine ce sera le Fléau et Charlie.

Le bus passe par le « simetierre » du livre homonyme et où ont été filmées les scènes du film. Un bien beau cimetière d’ailleurs, avec de belles tombes anciennes et trop très verdoyant.

S’ensuit de nombreux lieux pas forcément photogéniques mais ayant un sens dans l’oeuvre globale de l’écrivain, tel restaurant, tel réservoir, telle rue où commence l’un des nombreux romans situés à « Derry », le nom d’emprunt de Bangor dans les histoires de Stephen King.

La visite est aussi instructive sur la personne de l’auteur, son histoire, ses problèmes avec la drogue et nous nous arrêtons devant sa demeure en centre-ville. Nous n’étions pas les seuls ce jour-là malgré la pluie ! Les bonnes œuvres du couple King sont aussi mises en avant, et leur philanthropie dans la communauté de Bangor semble impressionnante. Pour l’anecdote, aucune rue à Bangor ne porte le nom de Stephen King, seule la société des visites guidées est autorisée à utiliser son nom de manière commerciale.

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Bangor

La ville est toute petite mais mignonne, par contre il n’y a pas de quoi se déplacer juste pour centre-ville. Elle fera un joli petit arrêt lors d’une visite des côtes du Maine, ou une petite pause en allant à l’Ikea de Stoughton dans le Massachussetts (non sérieusement c’est à 10 h de route, personne ne fait ça !) (mais c’est l’Ikea le plus proche de Moncton, cela dit). Cela vaut aussi pour cette visite : sauf à être passionnés de SK, ne faites pas le déplacement juste pour ça. Nous avons aimé, mais Martine est fan !

Autant aussi vous dire que le dépaysement n’est pas au rendez-vous entre le Canada et les États-Unis. Il suffit de remplacer la drapeau à feuille d’érable par la bannière étoilée et voilà ! Les mauvaises langues diront que les pick-ups sont encore plus gros… La route entre St-Stephen et Bangor (la route 9) est très vallonnée et pas désagréable après des mois passés sur des routes plates. Oh, et honnêtement : elle est complètement déserte.

Et le concert de Fall Out Boy dans tout ça ?

C’était bien aussi 🙂

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SK Tours of Maine

  • https://sk-tours.com/
  • 45 $US par personne, 3 heures

Infos pratiques pour les États-Unis

  • la frontière est à environ 2 h de route de Moncton
  • il faut demander son ESTA au plus tard 72 heures avant le départ. L’autorisation est valable trois mois, si on souhaite revenir c’est pratique.
  • en juin, le passage à la douane à St-Stephen nous a pris un peu moins d’une heure, il n’y avait pas grand monde.
  • décalage horaire d’une heure avec le NB : prévoir 6 heures pour arriver à Bangor et 5 pour rentrer à Moncton
  • frimez en société en disant que allez « passer la fin de semaine aux États » !

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Survivre au code de la route

Survivre au code de la route

titre code de la routeTu vis ou viens au Canada et tu as quelques doutes sur le code de la route ? Voici un florilège pour t’aider à survivre à la conduite à la canadienne.

  • Quand le feu est rouge, on peut tourner à droite s’il n’y a personne. Cette règle ne vaut pas à Montréal. Cette règle est facile à appliquer en empruntant les lignes d’insertion sur la droite présente dans de nombreux carrefours.
  • Les feux de circulation comportent souvent quatre feux : rouge, orange, vert et flèche gauche verte. Quand la flèche verte clignote, tu es prioritaire pour tourner à gauche. Quand elle n’est pas enclenchée (seul le feu vert est allumé), tu peux tourner à gauche seulement s’il n’y a pas de voitures sur la voie d’en face. Ne t’avance pas au milieu du carrefour comme un gros Français bêta et reste derrière la ligne blanche.
  • Ah oui : au feu, on s’arrête AVANT le carrefour. Pas au pied du feu, sinon il risque de t’arriver des bricoles.
  • Toujours sur les feux de circulation : certains gros carrefours ont des feux séparés pour la file qui tourne à gauche. Dans ce cas, les feux correspondants seront à gauche.
  • Les carrefours à quatre arrêts. Mes préférés. Invention forcément sortie d’un cerveau docile et respectueux des règles, ce type de carrefour sèmerait le chaos chez nos Gaulois indisciplinés, dont le pays serait paralysé par une série d’impasses mexicaines sur route. Le principe est simple : comme chez le médecin, premier arrivé, premier à passer. Et on respecte scrupuleusement l’ordre de passage, s’il vous plaît. À noter, si par hasard un feu de circulation ne fonctionnait pas, cette intersection se transforme automatiquement en carrefour à quatre arrêts.


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Ce carrefour insensé ne peut être que l’oeuvre d’un esprit malsain.

 

  • De l’usage des signes de la main pour remercier : les gens d’ici ne semblent pas vraiment friands de signes de remerciement. Et pour cause : ils passent leur temps à se laisser passer les uns les autres, et passeraient en conséquence probablement la moitié de leur temps à se saluer.
  • Globalement, on adopte une conduite tranquille, on ne s’insère pas quand il y a tout juste la place pour une voiture, on évite les changements de voie soudains… Pas parce qu’on ne sait pas conduire, non non : parce qu’on risque de surprendre les conducteurs d’en face, peu habitués à autant de fougue et pas franchement prêts à des insertions périlleuses.
  • Les conducteurs ici sont gentils. Si quelqu’un met son clignotant pour s’insérer devant toi, laisse-le passer. Si deux voies fusionnent et bouchonnent, chaque voie laisse passer une voiture à la fois, même en cas de priorité à une voie.
  • L’essence est bon marché ! Les prix fluctuent comme partout, mais compte entre 0,90 et 1,10 $ le litre d’essence.
  • Les routes sont parsemées de marquages blancs ressemblant à ceux qu’on utilise en France pour les stops : aux abords des passages piéton, des stops, des feux de circulation, un peu partout. Si tu commences à t’arrêter à chaque fois, tu ne vas jamais arriver nulle part : vérifie la présence d’une signalisation verticale. Sinon, ces marquages sont simplement là pour matérialiser l’endroit où tu dois t’arrêter si besoin.
  • Le marquage vertical est plus présent que l’horizontal et fait foi en cas de doute. Et pour cause : pendant environ 10 mois de l’année, le marquage horizontal est invisible (sous la neige ou tout simplement effacé par les intempéries…).
  • Si un piéton ne fait ne serait-ce que mine de traverser (il a fait un signe de main / tourné la tête vers la rue / marche à la hauteur du passage piéton), arrête-toi impérativement sous peine de copieuses injures et de gestes insultants. Attends qu’il soit bien en sécurité sur le trottoir d’en face pour redémarrer. N’oublie pas de t’arrêter avant la bande blanche au sol et pas au ras du short du piéton.
  • Si un piéton traverse en dehors des clous, arrête-toi pour le laisser passer. Même s’il s’agit d’un inconscient en train de traverser l’autoroute (ça arrive).
  • Sur l’autoroute, tu peux t’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence pour aller aux toilettes ou aux champignons (je ne sais pas si c’est autorisé, mais les gens le font). Ne fais pas pipi entre les portières sous peine d’attentat à la pudeur et va dans les fourrés.
  • La nuit, redouble de vigilance sur l’autoroute et les routes de campagne, de peur de tamponner un orignal, un cerf ou un ours, qui feraient assez mal à ta carrosserie.
  • Il semblerait que la priorité à droite n’existe pas ici.
  • Au printemps, la fonte des neiges provoque un phénomène rigolo appelé « nids-de-poules ». Comme tout est plus grand au Nouveau-Brunswick, ce sont donc de véritables nids de dinosaures qui s’ouvrent sur la chaussée, fractures béantes prêtes à avaler le véhicule maladroit et tous ses passagers pour ne les recracher qu’au printemps (ou à la réfection de voirie) suivant. Garde tes distances avec ces failles dans l’espace-temps, pour ton bien et celui de tes pneus.
  • Si une ambulance arrive derrière toi, déporte-toi autant que possible sur le bas-côté et arrête-toi pour la laisser passer.
  • Si une ambulance arrive en face de toi, arrête-toi aussi le temps qu’elle soit passée.
  • Dans le doute, n’importe quel doute, arrête-toi. Si tu te fais klaxonner, tant pis.
  • Pour ton égo, sache que tu ne vas plus jamais rater un seul stationnement, les places de parking étant suffisamment grandes pour caser trois Smart en longueur et une BX et demi en largeur…. il en faut de la place pour les trucks de 5 mètres de long. Dans ta Chevrolet Spark (équivalent d’une Micra ici), tu vas avoir de la marge.

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Et ça, c’est un petit pick-up !

  • Si tu « oublies » de payer ton parking, tu en seras quitte pour une amende. Si tu dépasses ton parking ne serait-ce que de 4 minutes, tu en seras aussi quitte pour une amende. À savoir, le stationnement est gratuit dans le centre-ville de Moncton de 18 h à 7 h et le week-end. Bon plan pour ne pas te ruiner et garder des jambes en forme : gare-toi au Staples à la sortie de la ville direction Champlain, c’est gratuit et à 5 minutes à peine du centre-ville.

Pour ceux qui n’ont jamais conduit une boîte automatique, voici comment apprivoiser cet engin étrange :

  • P : Park. Il est impossible de démarrer ou d’arrêter le contact si le levier de vitesse n’est pas sur P.
  • R : Reverse, la marche arrière
  • N : Neutral, le point mort
  • D : Drive, la marche avant
  • D2 : Drive 2… un mode mystérieux que nous n’utilisons jamais.

Seul le pied droit travaille pour freiner ou accélérer. Le pied gauche ne fait rien.

Tu as d’autres infos à donner aux conducteurs débutants ? On t’attend en commentaires ! Pour un complément d’infos, voir l’excellente chronique de A French in Moncton.

Infos supplémentaires grâce aux internautes (merci à vous !) :

  • s’arrêter IMPÉRATIVEMENT lorsqu’un bus jaune a ses feux rouges qui clignotent, que l’on soit derrière lui ou en face, pour laisser passer les écoliers
  • s’arrêter pour laisser traverser les petites bestioles (je parle d’oies ou de canards, pas d’écoliers)… J’imagine que ce n’est pas dans le code de la route, mais c’est du bon sens !
  • pour les arrêts à 4 sens : la priorité à droite s’applique lorsque deux voitures arrivent en même temps. Si elles sont en face, la priorité va à celui qui va tout droit.

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Tranches de vie : avril 2016

Tranches de vie : avril 2016

En avril, ne te découvre pas d’un fil. En avril, fais aussi ce qu’il te plaît.

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En avril, participe à une bataille d’oreillers organisée par le festival artistique Inspire (crédits photos : Andy Demaret, Festival Inspire et JP Chiasson Photographie). En pyjama môssieur, voui môssieur.
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En avril, participe à un atelier sur la traduction organisé par le festival littéraire Frye.
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En avril, sucre-toi le bec à notre désormais traditionnel rendez-vous français à la cabane à sucre._1140552 (2) _1140554 (2)

En avril, participe à une bachelorette (enterrement de vie de célibataire) et garde le secret sur le contenu de cette soirée, car ce qui se passe lors d’une bachelorette reste dans une bachelorette.

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En avril, va à la plage de Parlee et profite du soleil, des jeux pour enfants tout en restant admiratifs devant les kite-surfers qui bravent les éléments.WP_006489 (2) WP_006497 WP_006502 (3)

Bref, en avril, fais plein d’activités sympas en attendant la fin de l’hiver !

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Les sentiers du grand Moncton

Les sentiers du grand Moncton

Tu étouffes de passer tous tes week-ends au centre Champlain ou dans les zones commerciales de Moncton ?

Tu n’en peux plus de ta banlieue résidentielle et de ta pelouse grande comme un timbre-poste ?

Tu as mal vécu l’hiver, tu veux te décrasser au vert, avec de l’oxygène, de la forêt et des écureuils ?

Nous avons la solution : les sentiers du grand Moncton !

Titre Sur les chemins de moncton

(sentier nord-ouest)

Pour les sportifs, les amoureux de la Nature, les propriétaires de chien, parce que vous y verrez un faisan ou dix, ou simplement parce qu’ils font un raccourci sympa entre un point A et un point B, les sentiers de Moncton méritent d’être arpentés.

Le réseau de sentiers entretenus est relativement dense sur les trois communes du grand Moncton, et tu seras peut-être surpris d’apprendre qu’il existe littéralement des dizaines de kilomètres de tronçons.

Sentiers de Moncton

Source : Sentiers NB, excellente ressource pour des idées de balade

Force violette ! Le sentier du Nord-Ouest

Long de 10 km, ce sentier part des abords du lac Jones et finit peu avant la Côte Magnétique, en passant par le parc Centenaire, les abords du Colisée et les quartiers résidentiels du nord-ouest de la ville. Il est parfait pour une longue balade en vélo et permet d’enchaîner facilement avec le sentier riverain s’il te reste encore des forces.

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Entrée : Saint George/Wellington, parc centenaire, Edinburgh, Ryan, Evergreen…

Force rose ! Le sentier du ruisseau Humphrey (Moncton)

On connaît ce sentier sur le bout des doigts, puisqu’on habite près de l’une de ses entrées. Long de 5 km, il longe le ruisseau Humphrey, comme son nom l’indique (SURPRISE). Les deux premiers kilomètres sont plutôt dégagés, avec une jolie vue sur la ville en descendant vers le sud, et une grande plaine de jeu aussi accessible par Palisade Drive. Après, c’est la forêt.

On peut aussi prendre un sentier parallèle à la piste qui commence peu après le petit lac au barrage à castors. Un peu plus difficile physiquement (ça monte, ça descend…), il est aussi beaucoup plus calme et désert et semble connu des seuls propriétaires de chien. Même si la piste est agréable, il va sans dire qu’on préfère largement le sentier qui nous rappelle nos montagnes natales.

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(vers l’entrée sur Harrisville)

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(le fameux lac aux castors (peut-être ?)

Entrée : Lewisville, Mill ou Harrisville (je ne conseille pas cette entrée, qui est sur une grande artère avec pas vraiment de stationnement, assez dangereuse à notre avis)

Force bleue ! Le sentier riverain (Riverview, Moncton, Dieppe)

Le sentier riverain est un peu le point de rassemblement du gotha des sportifs de Moncton, le lieu où il faut être vu en train de suer sang et eau avant d’aller s’empiffrer un muffin au Café C’est La Vie.

Le sentier riverain traverse les trois communes sur plus de 20 km, longeant la rivière Chocolat, parsemé de zones de jeux et de points de vue. Côté Riverview, ne manquez pas le tronçon qui s’élance dans les marais pour aboutir à un belvédère juste en face du parc du Mascaret. Côté Moncton, le sentier fait une jolie promenade en centre-ville, avec des pontons pittoresques entre le parc du Mascaret et le Château Moncton. Côté Dieppe, on adore le tronçon qui part de la rue Louis et borde de belles maisons, ou celle qui part du quartier de Pointe-du-Chêne, avec ses passerelles.

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(vers Virginia)

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(le belvédère côté Riverview)

Entrée : un peu partout le long de la rivière, et notamment :

  • Riverview : aux abords des deux ponts
  • Moncton : vers le planchodrome, la zone d’événement, le Château Moncton, A&W et même derrière Shoppers !
  • Dieppe : Virginia, Louis, Beaubassin, Mélanson…

Force rouge foncé : le sentier sans nom (Dieppe)

On ne sait pas comment s’appelle ce sentier qui longe le marais Chartersville pour déboucher sur le boulevard Dieppe, mais laissez-nous vous dire qu’il n’en est pas moins agréable. Le Terrier donnait presque littéralement sur ce sentier, et autant dire que Martine l’a arpenté en long, en large, en travers, à l’envers, en diagonale et en sinusoïdale l’an dernier.

La première partie est superbe avec une belle vue ouverte sur le marais et les « collines » de Riverview. On s’enfonce ensuite dans la forêt, avec une vue imprenable sur de beaux semi-détachés neufs tous identiques (pratique pour un repérage immobilier) pour déboucher sur le boulevard Dieppe, où tu pourras te ravitailler chez Dolma.

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(vers Amirault)

Entrée : boulevard Dieppe ou rue Normandie/Amirault, avec plein de points d’accès intermédiaires (Thomas, Ruisseau, Meunier notamment).

Dieppe possède aussi un réseau de sentiers qui quadrille la banlieue résidentielle au nord du Parc Saint-Anselme, mais on ne les connaît pas (encore).

Force bleu clair ! Le sentier Dobson (Riverview)

Dans les sentiers du grand Moncton, le sentier Dobson est un peu à part. Premièrement, parce qu’il part du fin fond de Riverview. Deuxièmement, parce qu’il s’agit véritablement d’un sentier au sens où on l’entend (une petite trace de terre de 30 cm de large, pas une autoroute de gravier de deux mètres accessible aux fauteuils roulants) (même si nous n’avons rien contre les fauteuils roulants, le débat étant linguistique). Troisièmement, parce qu’il fait la bagatelle de 60 km de long. Il te faudra trois jours pour le parcourir dans sa totalité si tu es en forme et que tu as quelqu’un pour venir te chercher une fois arrivé au parc de Fundy. Sinon, il faudra revenir en stop ou te retaper le trajet en sens inverse. La rumeur veut que nous allions essayer de le parcourir en entier… info ou intox ?

Quoi qu’il en soit, le début du parcours, accessible pour une balade d’une après-midi, est très agréable, ombragé et le long d’un ruisseau, avec plusieurs sentiers secondaires bien balisés et des montées et des descentes.

Entrée : route Pine Glen, Riverview.

Pour les cyclistes, on n’oublie pas : on roule avec un casque (obligatoire) et avant de reprendre la saison, on passe à la Bikery prendre son adhésion à vie pour 5 $ et faire un petit bilan mécanique (jeudi de 17 à 20 h et samedi et 11 à 14 h).

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Escapade : un week-end à Halifax

Escapade : un week-end à Halifax

Quand tu as envie de t’évader, mais que les Caraïbes te restent inaccessibles faute d’argent et/ou de congés, une solution : Halifax ! À 2 h 30 de Moncton, cette grande petite ville est parfaite pour un week-end.

escapade à Halifax

Le marché Seaport Farmer Market

Une grande et belle halle qui déborde de vie, de commerçants, de dégustations, de beaux produits, d’artisanat de qualité… On adore ! Tu peux y déjeuner ou petit-déjeuner le samedi et le dimanche, et y trouver en plus des cadeaux gourmands ou non à ramener aux amis.
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C’est aussi là que l’on trouve le musée de l’immigration, au Pier 21, l’équivalent canadien d’Ellis Island. On n’y est pas allés, mais ce sera pour une prochaine fois !

La promenade du port

Plus longue promenade en ponton d’Amérique du Nord, elle va du marché au Casino, en passant par l’office du tourisme, soit la bagatelle de 3 kilomètres aller. C’est une jolie promenade avec un superbe point de vue sur les façades de la ville, et en été, elle doit regorger de terrasses et de promeneurs._1140211 _1140217

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La place de l’hôtel de ville

Depuis le front de mer à la citadelle, la place de l’hôtel de ville offre l’occasion d’une jolie pause. L’hôtel de ville d’un côté, de jolies façades de l’autre, une fresque… que demander de plus ?

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La citadelle

Au sommet de la colline, nos efforts (ça grimpe !) sont récompensés tout d’abord par un petit clocher, puis par la citadelle. L’entrée dans les espaces d’exposition est payante en été (si on a bien compris), mais l’accès aux remparts est gratuit en toute saison, pour admirer la vue sur la ville.

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Traversier jusqu’à Dartmouth

Sauf en été peut-être, je pense que Dartmouth n’a pas grand intérêt. En revanche, le petit trajet en traversier nous en donne pour notre argent (2,5 $ aller-retour), avec la plus belle vue sur la ville. On peut faire l’aller-retour dans la foulée ou prendre un café et se promener le long de l’eau (en prenant garde à l’heure d’expiration du billet).
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 Hydrostone Market

Attention : ceci n’est pas un marché au sens où on l’entend, avec étals de patates et vendeurs de poireaux (« farmers » market). C’est plutôt un petit pâté de maison avec commerces de proximité, très mignon, assorti de rangées de « banlieues-jardins » à l’anglais (sortes de corons plein de verdure), un quartier historique reconstruit après la grande explosion de 1917. Allez-y en bus pour manger ou pour vous balader le long de Gottingen St, qui a quelques boutiques bobo sympas au début de la rue (mais pas grand chose pendant les deux kilomètres suivants).

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La bibliothèque

Sur la rue Spring Garden, en plein cœur du quartier commerçant, se trouve un superbe bâtiment on ne peut plus contemporain : la bibliothèque. Un régal pour les yeux à l’extérieur, à l’intérieur, un usage fabuleux de la technologie au service des visiteurs, des fauteuils-cocons moelleux et même un café au dernier étage et toit végétalisé. Le rêve de tous les rats de bibliothèque, et un excellent endroit où reposer ses pieds entre deux visites.
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Le district commerçant de Spring Garden et Queen

Si le shopping te manque, c’est l’endroit à ne pas rater. Bonus : de jolies façades sur la rue Queen.

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Photo bonus

N’oublions pas que nous sommes en Nouvelle-Écosse


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Où manger

  • Au marché sur le port, évidemment 🙂
  • The Wired Monk : petit café bobo qui sert de la petite restauration pour un déjeuner sur le pouce
  • Uncommon Grounds : café parfait pour le petit-déjeuner, avec un bon bagel à la frittata
  • Talay Thai : excellent restaurant thai avec de bonnes portions, du goût et des desserts fabuleux
  • The Foggy Goggle: pour un bon burger

Où ne pas dormir à Halifax

À l’auberge de jeunesse Halifax Heritage House, qui comme beaucoup d’auberges franchisées HI, sent la chaussette sale et vient avec des punaises de lit.

On attend tes suggestions à Halifax pour une prochaine visite !

 

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