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Escapade : Thanksgiving dans les vignes de Wolfville

Escapade : Thanksgiving dans les vignes de Wolfville

Ha, l’automne… Ceux qui nous suivent sur Facebook ne doivent probablement plus pouvoir voir cette saison en peinture, tant on s’extasie devant les palettes absolument invraisemblables qui s’offrent à nous.

Mais au-delà des simples feuilles, l’automne, c’est aussi la saison des citrouilles et évidemment… du vin !

Pour en profiter royalement, des amis nous ont embarqué dans un week-end oenologique qui nous a donné l’occasion de faire une petite escapade automnale à quatre heures de Moncton : Wolfville, en Nouvelle-Écosse, et son tour des vignobles en bus à impériale.

Un… bus à impériale ? Farpaitement, et je le prouve :

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L’improbable Magic Winery Bus organise emmène sa troupe de joyeux drilles (car des touristes en goguette dans les vignes ne peuvent être QUE des joyeux drilles) à la découverte de trois ou quatre vignobles au début de la vallée d’Annapolis, réputée pour son vin :

  • le domaine de Grand Pré
  • le domaine l’Acadie
  • le domaine Gaspereau
  • et le domaine Luckett

Faute de temps, nous ne nous sommes arrêtés qu’aux trois premiers, mais c’était bien suffisant. Avec le ticket de bus, chaque vignoble offre une à trois dégustations gratuitement, ce qui amène inévitablement à pas mal d’alcool dans le sang à la fin de la balade. Ajoutez à cela les vins qu’il est possible de déguster en supplément à des prix dérisoires (5 dollars pour quatre verres, par exemple) et auxquels on succombe fatalement, et vous comprendrez qu’il est de bon ton de trouver un hébergement à distance de marche de l’office du tourisme de Wolfville, où se termine la visite.

Non mais dites-nous, comment résister à une dégustation de vin de glace, vin d’érable et porto dans des DÉS EN CHOCOLAT, hein, dites-le-nous ?!

_1120586Gaspereau

_1120584_1120573L’Acadie

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Luckett (à défaut de s’arrêter, on l’a aperçu depuis le bus)

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Grand Pré

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Difficile d’en choisir un préféré, et de toute façon avec le bus, vous les visitez tous ou presque. On a quand même apprécié à l’unanimité le domaine L’Acadie, où nous n’étions qu’une dizaine à ce moment, et où le gérant nous a fait l’honneur de venir papoter avec nous et nous raconter des anecdotes, ce qui rend l’expérience d’autant plus intimiste et fascinante.

Le site historique de Grand-Pré, classé au patrimoine de l’UNESCO, est à quelques kilomètres de Wolfville seulement et fait un joli détour. Pour accéder à ce point de vue, passez par le domaine de Grand-Pré pour arriver au panorama à travers les vignes.

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La visite prend un après-midi, ce qui laisse du temps sur le week-end pour découvrir Wolfville, charmante bourgade toute mignonne qui se targue d’avoir une université quand même, et un joli centre-ville coloré._1120652 _1120654 _1120663 _1120672 _1120673

Et évidemment, qui dit automne dit citrouille, et mieux encore : auto-cueillette de citrouilles. À la brouette, vous ne pensiez quand même pas qu’au Canada, les citrouilles ressemblaient aux vulgaires potimarrons de 450 g d’Intermarché ? Le site sur les photos est à proximité du marché de Wolfville, mais il y avait des auto-cueillettes littéralement tous les kilomètres. On vous laisse admirer la taille de ces monstres._1120704_1120688

Idée de logement : Blomidon Inn, à deux pâtés de maison de l’office de tourisme (voir remarque ci-dessus sur le degré d’alcoolémie), superbe manoir victorien à la décoration délicieusement surannée, avec des salons dans lesquels on regrettait ne pas avoir de brandy et de cigares pour se sentir comme de riches héritiers de la fin du XIXe siècle. Le restaurant est excellent aussi, si ce n’est un peu plus cher que nos établissements habituels (25 $ le plat environ), mais pour l’Action de Grâce, on se fait plaisir !

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Magic Winery Bus

Ouvert de mai (?) à la mi-octobre

Départ de l’office du tourisme, Willow Avenue, Wolfville, NS

Environ 20-25 dollars selon le départ dans la journée (trois départs quotidiens)

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Un an au Canada

Un an au Canada

Le 18 octobre 2014, nous nous envolions pour le Canada…

Le 18 octobre 2015, nous y sommes toujours bien !

Nous fêtons aujourd’hui notre premier canadiversaire.

À tous ceux qui nous ont accueillis dans leur vie à Moncton : merci d’être là pour nous, vous faites partie intégrante de notre aventure !

À tous ceux qui sont dans les démarches : courage à vous, on sait que l’attente est longue mais on espère que nos péripéties vous donnent envie de venir nous rejoindre outre-Atlantique !

À vous tous qui nous lisez d’ici ou d’ailleurs : merci d’être toujours fidèles un an après notre installation ! On espère fêter de nombreux autres canadiversaires en votre compagnie.

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Sortie : le pow-wow de la première nation Elsipogtog

Sortie : le pow-wow de la première nation Elsipogtog

Quand je dis « powwow », vous pensez à…

A. un groupe de chanteurs a capella ayant eu leur heure de gloire dans les années 1990 ?

B. un rassemblement informel de traducteurs (pour de vrai !) ?

C. un rassemblement d’Améridiens ?

D. la réponse D ?

Le week-end de la fête du travail, nous avons pu assister à un événement qui sort de très loin de l’ordinaire pour nous : le pow-wow annuel de la première nation Elsipogtog (Mikmaq) à Rexton, près de Richibucto et Kouchibouguac.

Arrivés pendant la pause déjeuner, nous sommes comme des poules avec un couteau : les sièges sont réservés aux Anciens, pas d’autres Blancs en vue, on se contente de manger nos nachos debout en se faisant le plus petit possible, ultra-conscients de ne pas être tout à fait à notre place.

Les organisateurs ont tout de même fait de la publicité à leur événement sur le site de l’office du tourisme du Nouveau-Brunswick, et ont installé des panneaux d’interprétation sur le terrain pour les petits bleus comme nous. Y sont décrits les danses, les protagonistes et les tenues d’apparat (le terme « costume » étant considéré comme condescendant, et refusé).

L’animateur au micro fait bien les choses et explique bien ce qu’il se passe : qui est le danseur principal, cette chanson est dédiée au vétéran, levez-vous, restez assis, prenez des photos, rangez vos appareils. L’immense majorité de l’assemblée est elle-même amérindienne et connaît les ficelles du pow-wow, mais pour le reste du public, c’est salvateur.

La cérémonie commence par la « danse de l’herbe », réalisée par les hommes pour bénir le terrain. Remarquerez-vous un détail geek dans l’une des tenues d’apparat ci-dessous ? Si j’ai bien compris, les danseurs réalisent eux-mêmes leur tenue, et y incorporent ce qu’ils souhaitent.

première nation nouveau-brunswick

C’est ensuite l’heure de la Grande entrée. Entrent en scène les chefs, les drapeaux, les danseurs, danseuses, tournant autour du terrain de danse dans le sens des aiguilles d’une montre.

chefs danseurs rassemblement big cove richibuctopowwow première nation rexton

Chaque morceau est interprété au tambour et à la voix avec un groupe d’hommes, représentant différentes tribus d’ici et d’ailleurs (Québec, Ontario), pas forcément Mikmaq d’ailleurs. Une idée de la grande entrée ici (vidéo par « Carolji Forgues », c’est-à-dire pas par nous) :

https://www.youtube.com/watch?v=V0GWuzqk_xM

Vous remarquerez sur les photos que tous les participants n’ont pas l’air ostensiblement Amérindiens. Certains ont évidemment des traits conformes à l’image que l’on se fait des autochtones, mais d’autres sont blancs, d’autres encore métis, d’autres noirs. J’imagine qu’en 2015, les Amérindiens « pur sang » sont relativement rares, et que le métissage est inévitable ; l’important étant surtout de se réclamer d’un héritage pour faire vivre la culture. Dans la vidéo, on voit quelques danseurs au physique non autochtone (à 0:04 en brun et bleu, à 0:30 en bleu et rouge).

danseuses natives pow-wow

Vous remarquerez les couleurs éclatantes. Les motifs jaune, rouge, noir et blanc se dégage du lot : ce sont des couleurs traditionnelles pour représenter le cycle de la vie [LE CYYYYYYYYCLE ÉTERNEEEEEL…] [50 geeks points, tout ça].

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Après la grande entrée, les danses et chants se sont succédé pendant deux heures environ, sous un soleil de plomb. Une pensée compatissante pour les danseurs dans leur tenue d’apparat, souvent couvrantes et probablement pas des plus adéquates par +30°C. Après, qui aurait pu prévoir qu’il ferait 30°C début septembre, hein ?

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Si vous avez l’occasion d’assister à un pow-wow, dépassez votre timidité et n’hésitez pas à aller voir cette cérémonie de vos propres yeux. Une expérience enrichissante dans une facette culturelle du Canada dont on ne parle pas beaucoup.

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Politique : les élections au Canada

Politique : les élections au Canada

Si en France, la vie politique entre doucement en pré-campagne (qui a toussé très fort « ça fait deux ans que Sarko est en pré-campagne » ?!), ici c’est bientôt le bout du tunnel, puisque les Canadiens éliront leur nouveau premier ministre dans moins d’un mois, le lundi 19 octobre.

Autant dire que comme partout, c’est un sujet qui divise, même si parmi les jeunes Canadiens que nous côtoyons, le premier ministre en poste, Stephen Harper, semble l’objet d’une haine sans nom, d’un mépris infini et d’un rejet unanime. Nos amis étant généralement quasi trentenaires, professions intellectuelles ou apparentées, leurs convictions vont aux Verts ou à la « gauche » du NPD (« gauche » entre guillemets, car bien plus à droite que notre gauche, on reste en Amérique du Nord).

Commenter la politique de son propre pays n’est pas de la tarte ; je vous laisse imaginer celle d’un pays d’adoption. Il est extrêmement complexe de débarquer au beau milieu d’un tissu politique et comprendre qui est qui et qui fait quoi, qui a fait quoi par le passé, qui est mentionné dans les débats alors qu’il/elle est retiré de la vie politique, retenir noms, visages et couleurs politiques, bref c’est comme tricoter avec des gants de boxe en plein brouillard : pas facile.

Le système électoral canadien repose sur le principe du « premier rafle tout » : en jargon, le scrutin uninominal à un tour. Les élections se jouent sur un tour, et celui qui emporte le plus de voix emporte l’élection. Et cela, même si plus de votants ont voté contre lui que pour lui. On s’explique : si le candidat A a 33 % des voix, le candidat B en a 25 %, le candidat C 21 % et les autres ont chacun moins de 10 % des voix, c’est le candidat A qui est élu, même si dans les faits, 67 % des votants ne voulaient pas de lui.

Au niveau des partis, les trois premiers au niveau national (désolés, les Verts) sont :

  • les Conservateurs (la droite), menés par Stephen Harper
  • le Nouveau Parti démocratique (gauche), opposition officielle, avec Tom Mulcair
  • et les Libéraux (centre), avec Justin Trudeau

élections au canadaOK cette photo est un peu nulle mais allez illustrer un article politique, vous !

Le 19 octobre, si nous avons tout compris, les Canadiens éliront les députés de leur circonscription (qui correspond généralement à un comté). Le parti qui remportera le plus de sièges lors du seul et unique tour sera donc la majorité. Le premier ministre est nommé par le gouverneur général, et il s’agit traditionnellement du chef du parti ayant le plus de sièges à la Chambre des Communes. Le premier ministre en poste est donc Stephen Harper, au pouvoir depuis 2006. [corrigez-nous si on a raté quelque chose]

Faute de pouvoir commenter réellement la campagne par manque de recul, voici quelques anecdotes :

  • le scrutin a toujours lieu en semaine, et les employeurs sont tenus de laisser les salariés aller voter s’ils souhaitent le faire sur leur temps de travail.
  • les candidats peuvent faire une campagne positive (« pourquoi nous sommes les meilleurs ») ou négative (« pourquoi les adversaires sont nuls ») : l’un des slogans des Conservateurs est ainsi « Justin Trudeau is just not ready », avec les spots télé et radio qui vont avec.
  • il n’existe pas de limite au cumul des mandats pour le Premier ministre.
  • on trouve sur ce site un sondage qui permet de savoir où nos idées recoupent celles des quatre premiers partis, plutôt pratique pour démarrer dans le paysage politique canadien. Sans grande surprise, je suis plutôt en phase avec le NPD/les Verts.
  • la moitié des dépenses électorales des partis sont remboursées… par le contribuable. Plus la campagne est longue et plus le contribuable casque. Ah ben ça tombe bien, cette campagne est la plus longue de l’Histoire canadienne, avec 78 jours (ouverture de la campagne le 3 août).
  • les principales questions de la campagne touchent à l’économie (comment redresser l’économie en cette période de contraction ?), la sécurité (Comment garantir la sécurité des Canadiens face aux terroristes après les deux attaques d’octobre 2014 ?) et euh… les autochtones ? Le climat ? Les autochtones sont manifestement un sujet brûlant, tout comme le terrorisme et l’immigration, mais je n’entends pas vraiment parler du climat, hormis chez les personnes à sensibilité écolo.
  • on trouve des panneaux électoraux un peu partout, en bord de route, le long du trottoir et même chez les gens
  • pour rappel, nous n’avons pas le droit de vote au Canada sauf pour les élections provinciales (et l’avons perdu en partie en France, puisque nous ne votons plus aux élections locales), et c’est normal. Nous ne voterons pas le 19 octobre.

Voilà pour une petite introduction à la politique canadienne. Vous avez des questions ? On peut essayer d’y répondre.

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Le blog souffle sa deuxième bougie

Le blog souffle sa deuxième bougie

— « Martine, tu sais quel jour on est ?

— Le 2 septembre, pourquoi ?

— C’est une date qui ne te dit rien ?

— Mmmmggfzelkhf…

— Mais si, cherche bien…

— AHHHHH ! Je sais !

— Bah voilà, c’était pas si compliqué.

— C’est l’anniversaire de Keanu Reeves !

— … … *facepalm*

— La fête nationale du Vietnam ! La fondation de l’abbaye de Cluny ! La bataille de Sedan !

— … … *triple facepalm*

— Le grand incendie de Londres ? La déclaration d’indépendance du Haut-Karabagh ? L’anniversaire du décès de J.R.R. Tolkien ? Celui d’Elizabeth Prout ? L’anniversaire… du blog ? L’anniversaire du blog ! Hé j’ai trouvé ! … Ben tu es où ? Reviens ! »

Bref, le blog a deux ans.

L’an dernier à la même date, nous avions reçu plus de 5 600 visites et plus de 14 200 pages avaient été lues. Depuis deux ans, ce ne sont pas moins de 30 000 visites et 70 000 pages lues. Une goutte d’eau dans la blogosphère, des chiffres vertigineux pour nous.
L’an dernier, nous étions gonflés d’orgueil et de fierté. Cette année, la tête nous tourne devant le nombre de personnes qui nous contactent en privé ou souhaitent nous rencontrer lors de leur voyage exploratoire.

Alors un IMMENSE MERCI à vous tous qui nous lisez, qui suivez nos aventures et qui nous encouragez. MERCI, et bon courage à tous !merci blog deux ans nouveau-brunswick chroniques

 

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Sortie : les ours de Little Big Bear Safari

Sortie : les ours de Little Big Bear Safari

À une heure et quelque en direction de Kouchibouguac à partir de Moncton, prenez un aller simple pour l’émerveillement dans sa forme la plus pure : voir des nounours grandeur nature.

Pour apercevoir les mignons plantigrades dans leur milieu naturel, nul besoin de lever tôt : on privilégie la nuit tombante, et le safari photo commence vers 18 h 00-18 h 30 selon la saison. Ni dans un zoo, ni en pleine brousse, nous sommes dans une forêt aménagée, où les ours ont manifestement leurs habitudes.

Emmenés dans une tour d’observation où le silence est de mise pour que les ours viennent à nous, nous apercevons notre premier spécimen… dès l’arrivée en bus, et c’est à trois mètres de deux ours adolescents affamés que nous grimpons dans notre tour d’ivoire, endroit rêvé pour laisser la magie opérer.

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Plus que des bêtes sauvages, ce sont des animaux semi-sauvages qui viennent ici appâtés par les croquettes de « Papa Bear », alias le propriétaire de Little Big Bear Safari. Mais lui seul a le droit de les nourrir dans la main, voire de leur décrocher un bisou sur la truffe. Nous, néophytes ignorants, nous contenterons d’admirer, du haut de notre plateforme à quatre mètres de haut, le ballet des ours.

L’apparition est toujours un moment magique. Ai-je bien vu une grosse peluche avancer à travers les arbres ? Est-ce mon imagination ? Les animaux arrivent un peu patauds, se dandinant, prêts à se délecter des croquettes pour ours cachées un peu partout.

Au total, pas moins de douze ours sont venus ce soir-là, dont une mère et ses trois petits du printemps, adorables nounours griffus de quelques mois et déjà de la taille d’un petit labrador.

Quand un mâle s’approche, le grabuge commence. D’adorables nounours, ils redeviennent surtout les bêtes féroces qu’ils n’ont jamais cessé d’être, qui se battent pour leur territoire à grands coups de griffes, et l’on pressent qu’il vaudrait mieux ne pas croiser un spécimen de mauvais poil au détour d’un sentier. Notre tour d’observation redevient un refuge plutôt qu’une vigie, et nous réalisons l’ampleur du travail de Papa Bear, capables de les approcher sans se prendre une droite fatale.

La tension redescendue, maman ourse attend patiemment que sa portée fasse de même : qu’elle redescende. Ce qui ne va toujours sans mal.

ours little big bear safari nouveau brunswick Oups… ? Maman ? CHUIS COINCÉÉÉÉÉÉÉÉ !

ours oursons nature orignal canadaMaman Ours prête à tabasser quiconque menace ses petits. Et Petits Ours prêts à prendre la tangente au moindre danger, faut pas déconner non plus.

Le calme revenu et toutes les croquettes avalées, la famille s’en va paisiblement au cœur de la forêt dans un décor digne de Bambi. Et c’est reparti pour un petit tour d’émerveillement.

ours moncton kouchibouguacMagique, non ?

Little Big Bear Safari

4120 route 480, Acadieville

1 506 775 2354

Ouvert de mai à octobre

Prévoir un téléobjectif, une petite laine et de l’antimoustique. Deux heures dans la tour d’observation. À partir de 5 ans.

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Les moustiques

Les moustiques

Alfred Hitchcock avait bien compris que les animaux peuvent être source de malaise, voire de terreur. Mais de toute évidence, il ne vivait pas au Nouveau-Brunswick et c’est pourquoi il a très mal choisi le thème de son film le plus célèbre. Il n’aurait pas dû tourner Les Oiseaux.

Il aurait dû tourner Les Moustiques.

1. Extérieur jour. Marais de Chartersville. Vue d’ensemble qui zoome progressivement sur les roseaux et l’eau stagnante.

*Voix off* Les moustiques prennent un repos bien mérité pendant la journée. En prévision de leur nuit de chasse, les femelles s’endorment paisiblement dans les marais qui entourent le Grand Moncton, écrasé par la chaleur estivale.

2. Intérieur jour. Porte d’entrée du Terrier, vue depuis le couloir, Dieppe. Matin.

– Martin ! Maaaaartin ! Tu as vu que notre porte d’entrée a un jeu de trois centimètres au sol ?

– Bah oui, c’est une précaution en cas d’incendie, comme ça la fumée peut déclencher le détecteur du couloir.

– Ah ouais pas con.

3. 1 Extérieur jour. Marais de Chartersville. Le soleil commence à descendre, la lumière devient dorée. Il est 16 heures.

*Voix off* Alors que l’après-midi est bien entamée, les moustiques se réveillent petit à petit. Affamés, ils s’étirent, déplient leurs ailes et se mettent en quête de leur prochain repas.

3.2 Extérieur jour. Fin d’après-midi, sentier riverain, le long de la rivière Chocolat. Martine débarque en courant, les joues cramoisies, essoufflée, en tenue de sport. Elle vient manifestement de dépasser toutes ses limites physiques pendant une course épuisante d’au moins 10 minutes. Elle s’effondre prend une petite pause dans l’herbe fraîche et ferme les yeux.

Elle se relève deux minutes plus tard en jurant. Vingt moustiques ont eu le temps de la piquer. Plusieurs fois chacun. Travelling avant sur son visage incrédule.

3.3 Extérieur jour. Gros plan sur un escadron de moustiques qui volent d’un air déterminé sur La Chevauchée des Walkyries.

*Voix off* Les moustiques n’auront de cesse avant d’être repus. Ils n’ont plus qu’un but, un objectif, une raison d’être. Ce soir, le sang coulera, et ce ne sera pas le leur.

3.4 Extérieur nuit. Terrasse à Moncton, joliment décorée avec ses lampions et ses bougies sur les tables. On devine une douce soirée d’été, mais quelque chose ne va pas. Les convives bougent étrangement. Zoom sur Martin et les autres, qui se frappent les membres à intervalles réguliers.

*nombreux jurons* Travelling avant sur leur visage où l’incrédulité laisse peu à peu place à une crainte indicible.

4. 1 Intérieur nuit. Terrier. Chambre à coucher. La fenêtre est ouverte sur la moustiquaire fixe. Martine débarque en pyjashort en se grattant violemment le bras. Sur sa peau, les piqûres se comptent par dizaines.

– Mon corps n’est plus qu’une piqûre de moustique géante. Heureusement qu’on a ces moustiquaires intégrées, on peut dormir la fenêtre ouverte sans crainte.

4.2 Intérieur nuit. Porte d’entrée du Terrier, vue depuis le couloir.

*Voix off* Leur intelligence les rend redoutables. Pire que ça : ce sont des bêtes féroces, des créatures faites pour tuer. Les moustiques n’hésiteront pas à user de tous les stratagèmes pour pénétrer dans les logements : chassez-les de la fenêtre, ils entreront par dessous la porte. Tout simplement.

5. Extérieur nuit. Dieppe.

*cris d’épouvante qui résonnent sur la ville*

 

Bref, l’été, les moustiques peuvent être sans pitié.

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Tranches de vie : juin 2015

Tranches de vie : juin 2015

Le mois de juin a été riche en émotions et en bénévolat. Avec la Coupe du monde féminine de la FIFA (bravo aux Françaises qui sont allées jusqu’en quarts de finale) et des activités pour Carma (l’association pour les chats, souvenez-vous), le temps a passé très vite.

Nous avons quand même trouvé quelques moments pour profiter de la région. La Bikery, qui avait déjà organisé une promenade à vélo le mois dernier, a récidivé en organisant une randonnée à la découverte des fresques de la ville à l’occasion du festival Inspire, rassemblement sympathique aux allures hippies.

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Une énième balade à la Dune de Bouctouche, endroit où nous sommes allés le plus souvent au Nouveau Brunswick, mais c’est toujours un plaisir d’aller fouler le sable, surtout en excellente compagnie. Qui sait, peut-être irons-nous un jour au bout de ce banc de sable de 12 km ?

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Nous avons aussi eu le plaisir d’assister à un tournoi de hockey de rue : crosses, cages et palets étaient là, mais pas les patins. Un jeu très rapide qui peut être douloureux quand un palet rebondit inopinément sur le public. On ne connaît toujours pas les règles, mais nous avons eu l’impression d’avoir découvert un pan méconnu de la culture canadienne. Un sport à envisager pour Martin ?

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Oh, et on allait oublier. Au marché de Dieppe, on a goûté un Oréo frit. Voilà. « Et vous prendrez de la sauce chocolat ou caramel avec ça? » Tout est dit.

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À très vite !

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Le 125e anniversaire de la ville de Moncton

Le 125e anniversaire de la ville de Moncton

Vous le savez peut-être, Moncton est une jeune fille qui vient de fêter ses 125 ans. Jeune et dynamique, elle a profité de l’occasion pour organiser des réjouissances dignes de ce nom pour que nous puissions tous lui souhaiter un très joyeux anniversaire.

Revisitons brièvement son histoire, voulez-vous ?

Le territoire appartenait aux Indiens Mi’kmaqs qui ne demandaient rien à personne depuis quelques milliers années avant l’arrivée des Acadiens. Ceux-ci s’installent sur un bout de terre aussi hospitalière que marécageuse qu’ils appellent Le Coude, inspirés par la forme du fleuve. S’ils voulaient vraiment s’inspirer du cours d’eau, il aurait été plus drôle qu’ils l’appellent Le Chocolat, si vous voulez notre avis.

Des colons allemands, venus prendre la place des Acadiens déportés après le Grand Dérangement, firent preuve d’une exquise originalité en rebaptisant la bourgade The Bend (traduction exacte du Coude) et c’est en 1855 que la ville prend le nom de Moncton. Elle fut baptisée ainsi en l’honneur de l’illustre colonel Monckton, qui apprécia probablement à sa juste valeur l’honneur de voir son nom écorché à tout jamais sur les cartes du monde.

Si les premiers colons s’installèrent au XVIIe siècle, pourquoi tout ce foin sur les 125 ans, me direz-vous ? Une erreur de calcul ? Non, une précision administrative : c’est en 1890 que Moncton devient officiellement une cité et connaîtra le fabuleux destin que nous lui connaissons tous.

Du 24 au 26 avril 2015, sur une fin de semaine bien chargée en émotions, Moncton a mis les petits plats dans les grands. Nous n’avons pas pu assister à tout mais voici quelques extraits :

  • une sortie au parc du Mascaret interprétée par un guide de la Place Resurgo (Musée de Moncton), auquel nous avons pu poser toutes nos questions sur le fleuve et la ville en attendant le mascaret. Où l’on apprend que la ville assécha quelques marais pour s’étendre, que le fleuve ne déborde que rarement, que la ville prospéra de la construction navale au XIXe siècle…

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  • une exposition inaugurée à la Place Resurgo : la vie à Moncton en 1890, avec une réplique de magasin général, des objets, des anecdotes et de l’histoire…
  • et enfin, l’apogée : concert gratuit avec Simple Plan, groupe québécois que vous connaissez forcément. Le concert, sponsorisé par Coca-Cola comme l’a abondamment rappelé le chanteur a réuni la bagatelle de 7 000 personnes. Un beau moment qui nous a replongé dans les mélodies pêchues de notre adolescence !

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Vivement les 130 ans !

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Tranches de vie : avril 2015

Tranches de vie : avril 2015

En avril, ne te découvre pas d’un fil. Dicton probablement inventé par des Canadiens pour qui avril ne rime sûrement pas avec le retour de la chaleur, mais seulement avec la fonte des neiges. Par contre, pour les bourgeons, les fleurs de cerisier, les sandales, il faudra attendre mai, voire juin !

Comme tous les mois, voici un petit compte-rendu des semaines qui viennent de s’écouler, des micro-événements de notre vie canadienne, un peu en retard ce mois-ci pour cause de débarquement familial !

En avril, nous avons…

…dit au revoir à une excellente amie, rentrée dans son plat pays pour de nouvelles aventures !

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…assisté à une présentation de l’imprimante 3D de la bibliothèque publique de Moncton, la première à posséder une imprimante du genre au Nouveau-Brunswick. Impressionnant !

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…repris les activités bénévoles avec Carma, l’association de sauvetage des chats, du côté de Martine qui a donc tenu un stand lors de la Journée de la Terre au marché de Moncton. Le bénévolat est un moyen sympathique de réellement côtoyer des Canadiens (pas si facile !) tout en œuvrant pour la bonne cause. Que demander de plus ?

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…repris la course à pied, qui nous donne des prétextes de balade le long de la rivière Chocolat, où un bestiaire des plus local nous salue à chaque fois : faisans, oies sauvages et même rats musqués, que nous avions pris pour des castors ! À quand les orignaux ?! Pas de photo de ce spectacle mi-comique, mi-navrant alors que le long hiver et les trop nombreux nachos se fait sentir dans nos articulations vaguement rouillées.

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