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Étiquette : neige

Tranches de vie : janvier 2017

Tranches de vie : janvier 2017

Bonne année… en retard ! Le mois de janvier nous a offert encore quelques belles balades en raquettes, que je vous mets ici ! On ne vous parle que de raquettes et de neige… c’est normal : ces deux ingrédients sont le socle de nos hivers à Moncton !

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Une anecdote en photo : saviez-vous que ce n’est pas parce qu’il fait beau qu’on peut faire sécher du linge dehors ? Nous l’avons appris à nos dépens, par -4°C ! Heureusement, le linge reprend sa forme naturelle à température ambiante en intérieur.

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Janvier a été assez studieux et plutôt pauvre en sorties pour cause de préparation d’un voyage en février… affaire à suivre ! À bientôt !

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Tranches de vie : décembre 2016

Tranches de vie : décembre 2016

En décembre, nous avons…

…fait de la raquette, encore !

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… fêté le premier anniversaire de notre mâle bêta favori, Indiana !

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… fêté Noël entre amis

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… été voir les illuminations au Zoo de Moncton avec la mère de Martin et la mienne venues passer le Nouvel An avec nous

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… été voir jouer les Wild Cats

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… fait une escapade à Saint-Jean et au spa Chance Harbour, dans la baie de Fundy

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Pour lire la chronique, c’est par ici et ici ! À bientôt !

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Joyeuses fêtes avec les pulls de Noël

Joyeuses fêtes avec les pulls de Noël


Le Canada a développé la culture du pull de Noël : moche, ringard, décoré de personnages hideux dans des couleurs criardes, une ode à la mode millésime 1982, quand les grands-mères tricotaient encore des pulls aux petits-enfants et que les petits-enfants ne pouvaient pas appeler la DDASS parce qu’on les forçait à les porter.

Remis au goût du jour en même temps que les t-shirt tie and dye et les caleçons taille haute, les pulls de Noël semblent emplir les foyers d’une joie un peu spéciale à l’approche des fêtes : celle d’avoir dégoté LE pull infâme qui fera pâlir de jalousie tous les autres pulls moches de l’humanité. Voici les prétendants au titre.

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Inutile de vous dire que ces pulls qui n’ont à envier à celui de Mark Darcy ont une durée de vie excessivement limitée et qu’une fois le 26 décembre passé, tous prennent le chemin des friperies locales, sinon de la décharge.

Sur ce, nous vous souhaitons de joyeuses fêtes. Dites-le avec un pull moche !

Merry christmas bitches

 

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Tranches de vie : novembre 2015

Tranches de vie : novembre 2015

Novembre étant généralement un mois pourri de par sa situation météorologique, celui-ci n’a pas fait exception à la règle. C’est aussi le mois d’anniversaire de Martine, qui a fêté ses 3X printemps à plusieurs reprises : soirée vin et fromage, brunch, dîner libanais… Encore une belle année de passée.
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Difficile de ne pas parler des attentats du 13 novembre. Nous avons été encore plus secoués qu’après Charlie, sans doute par effet de répétition et parce qu’on croyait le pays désormais invulnérable. Grave erreur. Comme pour Charlie, l’Association française du Nouveau-Brunswick a organisé un rassemblement auquel a assisté une centaine de personnes françaises, mais aussi canadiennes, belges ou autres, que nous remercions chaleureusement pour leur solidarité.

Martine a passé une bonne partie de ses soirées de novembre derrière sa machine à coudre dans le cadre de ses activités de bénévolat pour Carma. Résultats des courses : une dizaine de jolis petits coussins destinés aux chats ou aux humains, qui ont été mis en vente lors du Turner’s Christmas at the Coliseum, grand événement qui rassemblait près de 300 vendeurs et est probablement ce qui se rapproche le plus d’un marché de Noël par ici, les cabanes en bois et le vin chaud en moins.

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En parlant de Carma, nous avons le plaisir de vous annoncer qu’après un mois et demi avec nous, notre petit pépère Loki a trouvé une famille aimante suite à une « journée de l’adoption » au Global Pet Store de Champlain. Son nom vaguement geek et sa décontraction ont conquis le cœur d’un adolescent, qui a su trouver les mots pour convaincre sa mère de l’adopter. Nous lui souhaitons bon vent et nous préparons à accueillir les petits chats suivants dès notre retour de France !

Sans transition, nous avons aussi le plaisir de vous annoncer que Martine est désormais salariée. Les personnes qui la connaissent mesureront l’ampleur de la nouvelle, elle qui a presque toujours été indépendante, à l’exception de quelques stages. Huit heures par semaine, elle donne donc un coup de main à Workspace pour leurs traductions et l’accueil et pour décorer le sapin, sans cesser son activité de traductrice à temps plus que plein (qui déborde parfois sur les moments creux à Workspace, si vous voulez tout savoir…). Si vous avez des CV à traduire, elle peut donc toujours vous aider !


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Martin travaille toujours au même endroit depuis juillet, mais a été dépêché en clientèle (à ceux qui ne connaissent le mode de fonctionnement des sociétés de services informatiques : ce sont des boîtes d’intérim qui ne disent pas leur nom) et officie désormais vers l’aéroport de Dieppe, où il forme des gens… à des trucs… confidentiels ? Tout ce que nous pouvons dire à ce stade, c’est qu’il s’agit de crevettiers, et que le Bubba Gump est forcément sorti sur le tapis.

Enfin, nous avons organisé la deuxième édition de la Soirée française pour rencontrer des Français de France. Des bien jolies rencontres à la clé lors de ce dîner au restaurant malaisien Cinta Ria qui a réuni une dizaine d’adultes. Merci à tous !

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S’équiper pour l’hiver, épisode 2 : choisir son manteau

S’équiper pour l’hiver, épisode 2 : choisir son manteau

Comme notre chronique sur le choix des chaussures d’hiver vous a visiblement bien plu (nos statistiques ne mentent pas ! Cette page a été lue des centaines de fois), voici le deuxième volet de notre saga « S’équiper pour l’hiver » : choisir son manteau.

Comme tout le monde, tu as plusieurs types de vêtements d’extérieur que tu classes en fonction du degré de chaleur qu’ils te confèrent et du moment de l’année où tu les portes :

  • le petit gilet pour les fraîches soirées d’été de juin à août
  • le petit blouson pour la rentrée ou le printemps
  • la veste légère pour l’été indien ou les giboulées
  • le manteau de mi-saison de fin d’automne et début de printemps
  • le manteau d’hiver que tu sors religieusement à la Toussaint et ranges à Pâques, quel que soit le temps qu’il fait réellement
  • le manteau de ski pour les vacances à la montagne

(ou peut-être comme Martin, as-tu deux vestes : la veste trois saisons et le manteau d’hiver. C’est bien aussi.)

Sache qu’à cette liste non exhaustive, tu peux ajouter un échelon :

  • l’ultra-manteau canadien.

Ce manteau fait reculer d’un cran tous tes précédents manteaux sur l’échelle de la chaleur.

On s’explique : ton manteau d’hiver européen te servira désormais de manteau de mi-saison, ta veste légère te servira pour la rentrée, ton petit blouson pour les fraîches soirées d’été et ton gilet pour les fraîches journées d’été.

Voici un exemple :

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  • gauche : en France, servait de blouson de rentrée ; ici, sert de veste d’été indien
  • milieu : en France, servait de manteau d’hiver (je suis même allée en Russie en hiver avec en 2014 – et je me suis gelée, j’avoue !) ; ici, sert de manteau de mi-saison
  • droite : ultra-manteau qui n’existait pas en France ; ici, me sert pour les températures négatives. En ce moment, on oscille entre le manteau classique et l’ultra-manteau selon le facteur vent. Sachez d’ailleurs qu’en ce 23 novembre, nous venons de recevoir nos premiers flocons.

Quant à l’ultra-manteau, tu pourras le mettre sans discontinuer quand les températures deviendront négatives et la couverture neigeuse permanente, c’est-à-dire de décembre/janvier à avril.

Critères de choix du manteau

  • Imperméable : pour faire des roulades dans la neige, évidemment.
  • Chaud : était-ce vraiment une question ? Le duvet est généralement gage de chaleur.
  • Doté d’une capuche : tu n’as pas le choix, tous les manteaux sont dotés d’une capuche doublée ou fourrée, ce n’est pas en option ici. Et tant mieux.
  • Doté de poches dignes de celles de Doraémon [2 000 geek points, ça devient sérieux comme référence !] : pour y enfoncer tes clés, ton téléphone ET tes mimines gelées.
  • Couvrant l’arrière-train : c’est mieux. Plus la surface couverte est grande, mieux c’est. Les manteaux pour femmes vont souvent jusqu’aux cuisses, ceux pour hommes couvrent au moins le croupion.

Si tu vas au ski, tu te diras sans doute que cela ressemble fort à un manteau de ski. Et bien, tu as parfaitement raison. La seule différence étant que les manteaux de ski s’arrêtent généralement aux hanches là où il vaudrait mieux qu’ils soient plus couvrants. Mais si tu as déjà un manteau de ski dans tes affaires, c’est parfait pour commencer. Martin a d’ailleurs gardé le sien et le met au quotidien tandis que Martine sort le sien pour le ski de fond et les raquettes, car il est plus pratique qu’un manteau long pour faire du sport. Et nous n’avons pas froid !

Si tu veux te faire plaisir, tu peux investir dans un beau Canada Goose à 700 $. Sinon, tu peux aller à Winners et trouver un manteau dégriffé (celui de Martine lui a coûté 180 $ au lieu de 300 $). Ou tenter ta chance à Walmart, qui sait ?

Si tu te dis que cela semble bien léger pour survivre aux tempêtes de neige, laisse-nous le plaisir de te détromper : en pleine tempête, ce qu’il te faut, ce n’est pas un ultra-manteau, mais une balise Argos. En cas de tempête, tu restes surtout à l’intérieur et pour cela, pas besoin de manteau.

Quelques remarques sur la tenue d’hiver

  • tu peux parfaitement aller au boulot avec un surpantalon (pantalon de ski par exemple) ou un sous-pantalon (caleçon de sport) et te changer une fois arrivé.e
  • les lunettes de soleil sont très utiles puisqu’il fait souvent soleil. Et le soleil sur la neige, ça fait mal aux yeux.
  • on a tendance à doubler pas mal d’épaisseurs quand il se met à geler sévère : sous-gants/gants, sous-pantalon/pantalon, quatre épaisseurs de pulls, sous-bonnet/bonnet/capuche. Si ça t’arrive aussi, c’est normal. Ce n’est pas sale.

Avec tous ces conseils, tu es prêt à ressembler à un vrai petit Bibendum. L’élégance est résolument soluble dans l’hiver canadien, et personne, absolument personne, ne t’en tiendra rigueur.

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Protéger ses pieds pour l’hiver : tout un art

Protéger ses pieds pour l’hiver : tout un art

On ne badine pas avec l’hiver, et quand l’intégrité de tes orteils est en jeu, choisir tes chaussures d’hiver (et pas n’importe quel hiver : l’hiver polaire) devient un art, que dis-je, une symphonie, une ode à la laine et aux semelles épaisses. Prenons les choses dans l’ordre.

Les chaussettes

Pour commencer, les chaussettes. Souviens-toi de ces mots du Lieutenant Dan [50 geek points, tout ça] : la différence entre un troufion vivant et un troufion mort, ce sont les chaussettes. Meilleures seront tes chaussettes, meilleure sera ta protection. et par « meilleures », on entend « épaisses »

  • Chaussettes de ski : bien. Si tu as de grosses chaussettes de ski, tu peux les porter en hiver en extérieur les yeux fermés [dans des chaussures, hein]. On trouve facilement leur équivalent ici.
  • Chaussette en fil de laine d’Écosse : pas terrible. Les chaussettes classiques sont à réserver aux activités d’intérieur. Les chaussettes qui montent jusqu’aux genoux, voire aux cuisses, sont utiles et appréciées.
  • Chaussette basses/à trous-trous/absence de chaussettes : suicidaire. On t’aura prévenu. Les chaussettes basses relèvent vraiment de la folie pure entre le 15 novembre et le 15 mai, je ne vois même pas pourquoi tu poses la question.

Attention cependant à ne pas avoir les orteils trop serrés dans tes chaussures : mieux vaut des chaussettes relativement fines qui te laissent gigoter que des chaussettes ultra-épaisses dans lesquels tu ne peux plus remuer l’orteil proverbial.

Dans le même ordre d’idée, on te conseille d’acheter tes chaussures d’hiver avec une demi-pointure de trop pour laisser assez de place à tes orteils ET aux grosses chaussettes de laine.

Astuce mode : les guêtres façon Véronique et Davina, c’est (souvent) moche, mais ça tient chaud. Surtout portées sur des collants. Tant que tu ne sors pas ton body-string et tes fuseaux mauve fluo, tout va bien.

Les chaussures

Si tu veux survivre, il te faut de BONNES chaussures.

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Voyons quelques exemples :

  • Chaussures de gauche : bien. Elles ont tout bon : imperméables ET chaudes. OK, elles sont moches, mais on ne peut pas tout avoir.
  • Chaussures du haut : pas terrible. Certes fourrées et donc chaudes, elles prennent néanmoins l’eau.
  • Chaussures de droite : tu t’es cru à l’Île d’Oléron en juillet ? C’est un blog sérieux et respectable ici, nous allons devoir te demander de sortir.

Il te faut de l’imperméable, du résistant, de la semelle épaisse et du chaud. Les chaussures imperméables ne servent pas uniquement aux randos en raquette : une fois qu’il a neigé, les parkings et les trottoirs (enfin, ce qu’il en reste) se transforment potentiellement en mares et il te faut donc des souliers à l’épreuve de la gadoue.

Heureusement, on trouve ça assez facilement, et le modèle de gauche est omniprésent en boutique dès la mi-octobre. On ne va pas mentir : ces chaussures, on les trouve horribles. C’est moche, ça ne va avec rien, c’est souvent dans des couleurs d’un goût incertain. Mais leur utilité est inversement proportionnelle à leur esthétique. Fais le bon choix, et privilégie le confort à l’élégance. Personne ne t’en voudra.

Si tu achètes tes chaussures en France en prévision d’un voyage exploratoire, n’importe quel après-ski de chez Décath fait parfaitement l’affaire. Si tu viens t’installer, attends d’être sur place, ce sera moins encombrant et tu auras plus de choix.

Si on ne saurait te conseiller sur un budget, on peut te donner un ordre d’idée : Les prix démarrent à 50 dollars à Walmart et montent haut, trop haut. Martine payé les siennes 90-100 $.

Voici aussi notre avis sur les températures. Car oui, petit padawan, ici, on indique le seuil de résistance températuratoire de tes chaussures. Comme les sacs de couchage. Car finalement, les chaussures, ce sont des petits sacs de couchage pour orteils, et en plus, tu t’en sers tout le temps. Contrairement aux vrais sacs de couchage.

À notre avis, les chaussures labellisées « -30°C » vont très bien quand, comme nous, tu fais une balade en raquettes hebdomadaire au Parc centenaire. Les chaussures « -50°C » semblent un peu excessives sauf tu fais de longues randonnées loin dans la nature, pas la peine d’investir si tu ne fais pas des treks tous les week-ends.

À noter, une injustice flagrante entre hommes et femmes : certes, les modèles de bottes permettant de résister à l’hiver nucléaire canadien sont mixtes et portés par tous. Mais au niveau des modèles de ville, les femmes ont droit aux bottes, comme en Europe d’ailleurs, pour couvrir leurs petits mollets sensibles, tandis que les hommes n’auraient droit qu’à des chaussures basses ? Alors qu’il fait des températures négatives et que le trajet entre voiture et entreprise est un calvaire ? Mesdames messieurs les industriels, il est temps de lancer la mode des bottes de ville pour hommes ! Ressuscitons les poulaines !

Les chaussons

Autre point intéressant : les chaussures d’intérieur. L’effet combiné de la neige sous tes semelles et de la chaleur en intérieur ayant tendance à produire de vilaines flaques glissantes et meurtrières, les chaussures dont on te parle depuis le début de cette chronique sont à réserver à l’extérieur.

À l’intérieur, tu prévoiras

  • soit des chaussons fourrés pour chez toi. Les Ugg sont initialement des pantoufles, et c’est bien de ce type de bottines que je parle. Testées et approuvées.
  • soit, si tu es au boulot, de légères chaussures de ville (ou des baskets hein, je crois que pas mal d’entreprises s’en câlicent) (si tu débarques avec tes chaussons en forme de dinde, on pourrait peut-être se moquer de toi) que tu laisseras sur place. Ce seront désormais tes « chaussons d’entreprise » (comme nous les surnommons affectueusement – cette expression n’a pas de valeur canonique ici).

T’inquiète, tu vas vite prendre l’habitude…

  • soit parce que tes collègues te feront les gros yeux parce que tu en mets partout avec tes godillots plein de neige
  • soit parce que le froid glacé qui te saisira immanquablement les chevilles quand tu sortiras par inadvertance avec tes chaussons d’entreprise te rappellera à l’ordre. Un pli qui se prendra assez vite, donc.

Tu sais désormais tout sur les chaussures ! Tu as encore des questions ? Dis-nous tout en commentaire !

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Les saisons du Nouveau-Brunswick

Les saisons du Nouveau-Brunswick

Après plus d’un an passé au Nouveau-Brunswick, nous avons pensé à un petit récapitulatif des meilleurs moments pour venir vers Moncton, pour un voyage exploratoire ou pour conseiller la famille qui voudrait te rendre visite. Ce ne sont pas les centaines quelques personnes qui nous ont demandé conseil sur l’hiver dernièrement qui s’en plaindront !

Évidemment, ce constat ne s’applique qu’à Moncton, est parfaitement subjectif en termes de ressenti et ne représente que l’année qui vient de s’écouler (2014-2015), sans oublier que cet hiver était particulièrement exceptionnel en termes de chutes de neige (environ 5 mètres quand même…) ! Mais si ça peut orienter ton choix, c’est déjà pas mal.

D’expérience, les voyageurs exploratoires et les touristes ne choisissent pas DU TOUT les mêmes périodes, bien au contraire : là où les touristes préfèrent les périodes de soleil garanti (toutes proportions gardées…), les voyageurs exploratoires auront plutôt tendance à viser le pire de l’hiver, partant du constat que s’ils aiment la province sous son pire jour, ils l’aimeront forcément le reste du temps. Tout en ayant la pétoche de vivre l’hiver de manière un peu trop intense, comprendre par là : de subir un blizzard. Intention louable, mais biaisée. On vous explique.

Janvier : journées courtes et ensoleillées, températures négatives, couverture neigeuse constante. Alternance de chutes de neige et de soleil. Pour nous, le pire des tempêtes s’est concentré à cheval sur fin janvier-début février. Une tempête hivernale consiste en des vents forts, une visibilité réduite à cause de la poudrerie (la petite neige vicieuse qui fait qu’on ne voit plus rien), et une grosse chute de neige (plus de 15-20 cm en 24 heures).

P1070457En janvier au parc centenaire.

Février : journées courtes et ensoleillées, températures supranégatives, couverture neigeuse constante. Alternance de chutes de neige et de soleil. Il y a vraiment eu beaucoup de soleil, c’était étonnant. Un bon choix pour aime l’hiver dans toute sa splendeur, à condition de bien s’équiper.

Mars : les jours s’allongent, couverture neigeuse toujours constante, et c’est le temps des sucres ! On n’est pas à l’abri d’une chute de neige impromptue, mais il me semble que le gros des tempêtes hivernales soit passé à ce stade. Il fait toujours un peu froid pour quelqu’un qui vient d’Europe de l’Ouest (aux alentours de -5°C à 0), mais pour nous, c’est vraiment la délivrance !

Avril : début de la fonte, la neige se transforme en bouillasse, les températures remontent en positif mais le temps est gris. En 2015, la dernière chute de neige date de la dernière semaine d’avril. En gros, avril, ce n’est PAS le printemps ! Restez en France à savourer vos mojitos en terrasse, ok ?

_1080955Ouaip. Ça, c’était fin avril. On est loin des jonquilles en fleur et des papillons qui butinent, hein.

Mai : la neige a complètement fondu, les journées sont longues mais fraîches et toujours couvertes. Au palmarès des périodes les plus difficiles, avril et la première quinzaine de mai sont au coude à coude, parce qu’avec nos repères européens, on s’attend au printemps, aux petites fleurs, à la verdure… et tout ça ne débarque pas avant la mi-mai ! Pour quelqu’un qui n’a pas vécu l’hiver canadien avant ça, cela semblera sans doute dérisoire, mais pour nous, c’était vraiment le pompon.

Juin : c’est enfin le « printemps ». Sans crier gare les arbres deviennent verts, il commence à faire relativement plus chaud. Pas assez pour se baigner, mais assez pour aller randonner, les sites touristiques recommencent à ouvrir, bref la saison estivale se prépare. Il n’y a plus de dangers météorologiques, les conditions sont normales,

Juillet : visiblement cette année a été assez pourrie, mais je n’étais pas là pour le voir. Juillet et août sont les mois de la pleine saison estivale, qui se traduit par des chaleurs toutes relatives et un parc d’hébergement souvent complet : réservez votre logement bien à l’avance ! Le Nouveau-Brunswick, pire que la Côte d’Azur ? N’exagérons pas, mais la province est pile sur le trajet de la flopée de vacanciers québécois et ontariens qui transhument vers l’Île du Prince Édouard et la Nouvelle-Écosse une fois l’été venu.

Août : mois exceptionnel, +30°C, baignades, soleil tout le temps, bref un vrai mois d’été. C’est agréable, c’est beau, c’est parfait pour des vacances ou pour un voyage exploratoire détente.

_1120078Début septembre au cap Jourimain, par +30°C.

Septembre : un mois d’été aussi avec de belles températures (jusqu’à +30°C, oui madame, oui monsieur), même si les jours raccourcissent et qu’il fait vite frais le soir. On sent l’automne qui arrive, mais pas tout à fait. Un beau mois aussi.

Octobre : oh, octobre. Mon mois préféré. Les feuilles ont pris leurs couleurs de rigueur littéralement le 1er octobre, et nous ont offert un spectacle permanent pendant littéralement tout le mois. L’an dernier, l’automne n’était pas aussi clément et il a fait moche à partir du 18 octobre (tiens tiens, cette date ne vous dit rien ?) mais on s’en fout, c’est la dernière ligne droite avant Halloween, on prépare la fête sans penser à rien d’autre (pas vous ?).

_1130009Le 26 octobre à Moncton.

Novembre : il n’y a absolument rien à en tirer, comme partout dans le monde. Un bon choix pour un voyage exploratoire si tu veux voir le pire du pire. Les tempêtes hivernales peuvent commencer (en 2014, la première datait du 28 novembre) mais la neige ne tient pas encore.

Décembre : jours très courts, pas encore vraiment de neige, les activités d’extérieur sont très réduites, heureusement que les décorations de Noël sont là pour réchauffer les cœurs, sinon on déprimerait. Il semblerait que ces dernières années, décembre soit un mois plutôt pluvieux qu’enneigé, les choses sérieuses ne commençant qu’en janvier.

En résumé :

  • pour un voyage exploratoire à la dure, privilégier novembre ou avril, pour voir la province sous son côté obscur.
  • pour un voyage qui vise à la voir sous son meilleur jour, au contraire, privilégier selon vos goûts : janvier à mars pour les loisirs d’hiver, août-septembre pour les loisirs d’été, ou mi-octobre pour les feuilles d’automne.

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Escapade : la dune de Bouctouche version Arctique

Escapade : la dune de Bouctouche version Arctique

La semaine dernière, alors que nous venions d’essuyer deux tempêtes coup sur coup et que le soleil a enfin daigner se montrer illuminer froidement (-15°C) les quelque 50 cm tombés au cours des jours précédents, nous n’avions qu’une envie.

Aller à la plage.

Ou plus précisément, de voir une plage sous la neige. Et pour cela, quoi de mieux qu’une dune géante de 12 km ? Et oui Mesdames et Messieurs, sachez que nous non seulement les plages ici sont les plus chaudes au nord de la Virginie, mais en plus, elles sont de sable fin.

C’est donc direction la dune de Bouctouche que nous sommes partis. Nous avons été de surprise en surprise :

  • après une tempête, l’autoroute n’est pas forcément mieux dégagée qu’une route normale : on oublie les 100 km/h réglementaires et on se tient à une vitesse plus raisonnable. 70 km/h, c’est bien. Si on gêne les autres automobilistes, peu importe.
  • la sortie d’autoroute est fourbe : Martin nous a donc gratifiés d’un superbe tête-à-queue en prenant un échangeur. Heureusement la bretelle était large et la route déserte… Moralité : sur la neige, on freine ou on tourne, mais pas les deux à la fois !
  • la dune était bien au rendez-vous, mais pas de sable en vue… Évidemment. S’il est tombé 50 cm de neige, il est tombé 50 cm de neige partout. Bah oui. On n’y avait pas pensé.
  • mas loin de nous décourager (ce n’est que notre deuxième visite à Bouctouche, et il faudra revenir pour vraiment voir la dune !), nous avons vu un paysage fantastique, qui nous a téléportés directement… en Arctique.

L’océan Altantique déchaîné était recouvert de vagues de neige et d’écume de poudreuse à perte de vue. Il ne manquait que les ours blancs pour se sentir véritablement au-dessus du cercle polaire.

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Welcome to Snowbank Town

Welcome to Snowbank Town

… bienvenue dans la guerre des tranchées.

Entre le 27 janvier et le 5 février, il est tombé sur Moncton la bagatelle de 150 cm de neige, soit l’équivalent de 27 hivers à Lyon. La ville s’est parée d’un beau manteau immaculé et de superbes congères omniprésentes, transformant le paysage en pays de merveilles hivernal et les rues en tranchées.

Tu étais fatigué.e et tu ne rêvais que d’aller t’asseoir sur un banc ? Il faudra repasser au printemps ! Ou te résigner à t’asseoir sur des bancs de neige [huhu].

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Suite aux importantes chutes de neige ayant entraîné la perte des trottoirs, nous invitons les piétons à marcher sur la route pendant une durée indéterminée. Cordialement, la mairie de Dieppe.

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Si les poilus avaient habité à Moncton en hiver, ils se seraient sûrement sentis chez eux…

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Un placement stratégique du véhicule est de mise pour éviter les désagréments. La même remarque s’applique au choix de la couleur : en cas de grosses bordées, le blanc est proscrit, autant pour les véhicules que les personnes.

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La trancheuse Trottoir 2.015 en action : pour des trottoirs nets et précis. Sans elle, c’est l’anarchie piétonne.

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Tout prend une allure théâtrale une fois recouvert entouré de plus d’un mètre de neige, vous ne trouvez pas ?P1070306P1070362 P1070404

Oh et comme on le pressentait… Nous vivons officiellement dans un igloo !

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En voyage exploratoire à Moncton

En voyage exploratoire à Moncton

Nous recevons de plus en plus de demandes de « voyageurs exploratoires » de passage à Moncton qui souhaitent nous rencontrer autour d’un café (gnii merci) et pour des conseils sur le voyage en lui-même. Nous allons donc tout résumer ici pour en faire profiter le plus grand nombre.

Le voyage exploratoire au sens du bureau d’immigration est un exercice de style qui consiste à

  • multiplier les rendez-vous avec des personnes et instances susceptibles de vous aider sur un plan professionnel pour montrer que vous êtes proactifs et débrouillards
  • convaincre les agents d’immigration que vous aller trouver un travail rapidement, dans votre branche ou non. Proactifs et débrouillards, donc.

Le reste ne sera qu’une petite partie de votre entretien de fin de séjour à Fredericton. Que cela ne vous empêche pas d’enquêter sur la province d’un point de vue plus personnel. Nous le conseillons même fortement : coût de la vie, logements, loisirs… pour décider si Moncton et la province peuvent convenir à votre style de vie.

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Côté professionnel

Vous pouvez solliciter les personnes et instances suivantes :

Ce n’est pas grave si tout n’est pas calé depuis la France : vous pouvez très bien prendre rendez-vous quelques jours avant.

Impossible de lister toutes les entreprises de tous les domaines, mais allez voir :

  • l’éventuel syndicat professionnel de votre secteur
  • des entreprises de votre secteur pour voir si elles recrutent et ce qu’elles pensent de votre profil : appelez ou pointez-vous à l’accueil en demandant à voir le RH, ça marche.
  • des professionnels indépendants si vous êtes dans ce cas : proposez un café et un rendez-vous court, et il y a des chances pour que ça marche aussi.

L’important n’est pas de décrocher une promesse d’embauche (ce serait chouette, mais peu courant) mais de rencontrer des entreprises pour commencer à tisser un réseau. Quand vous reviendrez en tant que résident permanent, vous pourrez les relancer. Dans tous les cas, venez avec votre carte de visite et des questions précises :

  • qui embauche ?
  • quelles sont les régions propices à mon métier ?
  • quel est le salaire moyen ?
  • embauchez-vous des travailleurs étrangers avec un visa de travail temporaire ?
  • mon profil intéresserait-il votre entreprise ?
  • si non, que modifier/ajouter à mon profil pour qu’il devienne intéressant ?

Ce sont ces rendez-vous qui devront constituer le gros du compte-rendu exploratoire. Prenez des notes, notamment le nom de l’entreprise, de l’interlocuteur, prenez sa carte de visite. Faites une synthèse chronologique, géographique ou thématique (aide à l’installation, domaine du conjoint A, domaine du conjoint B). Lors de notre entretien, nous étions venus avec notre semaine exploratoire sous forme d’emploi du temps, pour voir immédiatement quand nous avions vu qui. Vous avez droit à des notes, ce n’est pas un examen.

Même si certains rendez-vous ne se passent pas comme prévu ou ne donnent rien, mentionnez-les en trouvant une façon de rebondir (« l’entreprise X ne recrute pas maintenant, mais ce ne sera peut-être plus le cas dans un an… »). Si malgré vos efforts, vous n’êtes pas parvenus à rencontrer telle personne ou entreprise, mentionnez-le quand même, pour montrer que vous avez essayé.

La conclusion ne peut être que :

  • « nous allons trouver du travail dans notre branche »
  • ou « nous n’allons pas forcément trouver du travail dans notre branche mais nous sommes prêts à repartir de zéro dans un autre domaine. »

Si vous parvenez à une autre conclusion, Moncton ou la province ne sont peut-être pas pour vous. Et ce n’est pas grave, il y a plein d’autres chouettes provinces au Canada qui ont leur propre programme de candidats à l’immigration.

Et respirez : l’entretien semble impressionnant, mais généralement, en faisant preuve de réalisme, de proactivité et d’humilité, tout le monde décroche la fameuse lettre d’invitation de la province.

Côté personnel

Vous pouvez aussi contacter d’autres expatriés pour échanger, même si la teneur de vos échanges n’intéressera probablement pas les agents à Fredericton.

Logement :

  • le BnB La feuille d’Or, tenu par la famille Valton, eux aussi expatriés, qui vous donnera une foule de bons conseils

Restaurants et cafés :

 Côté loisirs

Autres suggestions pas utiles pour les procédures d’immigration mais sympas pour apprécier Moncton :

Restaurants/cafés :

Vous allez forcément avoir du temps libre puisque toutes les personnes susceptibles de vous rencontrer rentrent chez elles à 17 heures. Il y aura peut-être un week-end de libre dans votre voyage et des moments où vous ne serez pas en train de stresser pour l’entretien final. Et puis ce sont un peu des vacances, quand même. Dans ce cas :

Hiver :

  • allez du côté du parc Centenaire où on peut louer des raquettes, des skis de fond et peut-être des patins à glace pour pas grand-chose.
  • Vous pouvez aussi vous promener à pied aux parcs Irishtown, Mapleton, St-Anselme…
  • La station de ski de Poley Mountain est à 1 h 30 vers Sussex.
  • À 18 h 30 de janvier à mars le vendredi, chocolat chaud, chamallows et musique gratuits à l’hôtel de ville de Dieppe

Été :

  • allez au contraire vers Bouctouche et sa dune, Shediac et sa plage Parlee (gratuite après 17 heures)
  • Promenez-vous au parc d’Irishtown pour voir des écureuils et sortir de la ville
  • Allez à Magnetic Hill pour le zoo, la côte magnétique, le vignoble Magnetic Vinery
  • un peu plus loin, il y a les inévitables rochers Hopewell, le fort Beauséjour, le parc de Kouchibouguac, Halifax est faisable sur un week-end…

Bon voyage exploratoire !

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