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Une semaine à Cuba

Une semaine à Cuba

On prend les mêmes et on recommence : fin d’hiver, vols pas chers, Caraïbes. Mélangez le tout et obtenez une semaine de vacances dépaysantes à Cuba !

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Nous avons donc vu…

… des bâtiments coloniaux

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… tous les moyens de transport inimaginables, des vieilles voitures américaines aux charrettes en passant par les coco taxis

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… des cactus arborescents et une mangrove

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… des mogotes, ces pics karstiques rondouillets classés au patrimoine mondial de l’Unesco

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… du tabac et des cigares

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… des mojitos

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… des eaux turquoises

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… des reliquats du communisme avec juste un soupçon de culte de la personnalité

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… de la douceur de vivre

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… et plein de petits détails charmants, insolites, rigolos

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Bref, de belles vacances !WP_006641 (2)
Cuba, une belle destination d’ailleurs très prisée de nos compatriotes, qui représentaient près de la moitié des touristes croisés sur les routes. Martine a préféré le Mexique, qui compte plus de sites culturels, est moins cher et plus facile d’accès, mais pour une deuxième virée dans les Caraïbes ou pour les voyageurs aguerris, c’est parfait. 

Itinéraire

Varadero-La Havane-Vinales-Varadero

itinéraire

Adresses

Infos pratiques

  • il faut un visa pour entrer à Cuba. Il était compris dans le prix de nos billets d’Air Transat, à vérifier auprès du transporteur aérien.
  • billets Moncton-Varadero : 350 $, 3 h d’avion
  • budget pour une semaine en chambre d’hôtes, déplacement en car/taxi et repas : 400 $/personne

 

 

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Confessions indignes : les actualités françaises, cette drogue

Confessions indignes : les actualités françaises, cette drogue

– Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode de Confessions indignes, le magazine des gens qui ont des problèmes pires que les vôtres, présenté par Mireille Dublabla. Nous accueillons ce soir un couple au problème plutôt singulier.

– Bonjour Mireille… bonjour à tous. Nous nous appelons Martin et Martine.

– Booonjour Martin et Martine !

– Euh… si nous sommes là ce soir, c’est pour un problème qui n’est pas facile… Non pas facile…

– Allez-y, exprimez-vous en toute confiance. Nous sommes là pour vous aider.

– Et bien… nous regardons toujours les actualités françaises.

– Dites-nous en plus ?

– Nous regardons toujours UNIQUEMENT les actualités françaises. Et jamais les actualités canadiennes.

– Ah oui quand même. Vous savez que vous jouez avec le feu ? Que le gouvernement peut révoquer votre résidence permanente pour non-intégration ? Cela fait combien de temps que vous vivez au Canada ?

– Même pas un an. Un an à peine. Bon OK : un an et quatre mois.

– Et hormis le fait de partager avec nous un acte illégal pour dynamiser notre audience, pourquoi ressentez-vous le besoin d’en parler ici ce soir ? 

– Nous avons l’impression d’être le mauvais cliché des immigrants qui continuent à garder un pied et demi dans leur pays d’origine. Tous nos amis ou presque sont français ! Nous parlons le français de France ! Et en plus, nous regardons le JT… Nous ne pouvons pas nous empêcher de regarder le 20 heures de France 2 au moins une fois par semaine ! David Pujadas est comme une drogue. Sommes-nous irrécupérables ?

– C’est si important que ça de connaître les faits divers en Charentes Maritimes ? Les avalanches dans les Hautes-Alpes ? Et pourquoi pas regarder le 19 h de France 3 Rhône-Alpes pendant qu’on y est ?

– On se sent bien penauds en effet…

– La bonne nouvelle, c’est que si votre cas est grave, il n’est pas désespéré. Il n’est jamais trop tard pour s’intéresser aux affaires internes de votre pays d’accueil et devenir de bons petits immigrants.

– Mais on n’y comprend rien à la politique ! On a bien retenu que le premier ministre s’appelle Justin Trudeau, mais à part ça, on ne pane rien. Le ministre de l’économie ? Connais pas ! Le ministre de l’intérieur ? Inconnu ! Et en plus, il faut se souvenir des ministres fédéraux, mais aussi des ministres provinciaux ! Comment vous voulez qu’on s’y retrouve ?

– En faisant un petit effort ?

– Non mais on a déjà mis toute notre vie à comprendre la politique française, recommencer à zéro dans un autre pays, c’est trop ! On ne sait pas qui a corrompu qui sous un autre gouvernement, qui fait du trafic d’influence, qui a détourné combien lors des dernières élections, qui a des comptes secrets en Suisse…_1130828

– Effectivement, présenté comme ça…

– Comment comprendre la politique d’un pays sans savoir qui a retourné sa veste ? Et qui a conclu une alliance renégate avec qui ? Qui a poignardé qui dans le dos ? On ne sait même pas quels grands scandales politiques ont fait vaciller le pays ! Qui est infréquentable ? Qui a la meilleure langue de bois ? Qui est le souffre-douleur ? On n’a encore trouvé personne qu’on adore détester ! C’est incompréhensible ! Il faudrait reprendre toute la généalogie politique des trente dernières années, c’est dantesque !

– Il n’y a pas que la politique au JT. Connaître un peu ce qui se fait au niveau culturel, la géographie, tout ça c’est important…

– L’une des lois universelles du JT est qu’il n’est un ramassis de faits divers. Et quitte à connaître des faits divers, autant savoir les situer sur une carte.

– Et les perspectives différentes sur la politique étrangère, ça ne vous intéresse pas ? Avoir la perspective canadienne sur le conflit israélo-palestinien ou la crise des réfugiés en Europe ?

– Moui…

– Il suffirait de remplacer un visionnage du JT de France 2 par une lecture assidue de The Globe and Mail ou National Post. Ou écouter Radio Canada dans la voiture. Je ne dis pas que vous allez comprendre tous les tenants et les aboutissants en deux semaines, mais c’est un bon début.

– Pour de vrai ? Notre cas n’est pas désespéré ?

– Vous pouvez vous acheter « La politique canadienne pour les nuls », sinon.

– Ça n’existe pas. On a vérifié.

– Et c’est bien dommage. Pous, le premier pas vers la guérison serait de dire au revoir à Pujadas et à vous sevrer complètement. Heureusement que vous n’êtes pas accro à Jean-Pierre Pernault, je ne sais pas ce qu’on aurait fait de vous…

– Complètement ? Plus de 20 h ?

– Plus de 20 h. On vous autorise encore d’accéder aux journaux français en ligne comme Le Monde ou Le Figaro, mais sinon, plus de télé française. De toute façon, la télé, c’est le mal. Ce n’est pas comme si vous aviez du temps, en plus.

– …

– Et que ça saute !

– …merci ?

Ne ratez pas notre prochain épisode de Confessions indignes : je teins mon chat en raton-laveur. 

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Halloween le retour

Halloween le retour

Halloween, le retour !

Rien de tel qu’Halloween pour couronner le mois d’octobre et finir l’automne en beauté avant d’enchaîner sur l’hiver (d’ailleurs ça n’a pas raté : 1er novembre, BIM ! Pluie, vent, froid et tout le toutim).

Cette année, nous n’avons pas été pris au dépourvu et avons pu véritablement préparer, prévoir, anticiper, savourer l’attente menant à cette fête, tout comme on le fait pour Noël.

C’est ainsi que Martine s’est un peu lâchée sur la déco de la véranda.

_1120989Et des citrouilles.

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Il faut dire que nos voisins avaient placé la barre assez haut.

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Mais n’avons pas eu à rougir de notre implication dans cette fête, dont les enjeux tiennent d’ailleurs plus de l’intégration au Canada que de la simple célébration, si vous voulez notre avis. Regardez comme elles sont fières, nos citrouilles de nouveaux arrivants !

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Nous n’étions pas en reste non plus pour les costumes. À gauche, la tenue de travail de Martine vendredi 30 octobre, jour qui se prêtait à merveille aux fêtes d’Halloween au bureau. C’est ainsi qu’elle a croisé une cow-girl et un Spider-Man dans les rues de Moncton de bon matin, l’air de rien, un café à la main.tenues d'HalloweenÀ droite, sa tenue de soirée de circonstance, en mode rétro-Burton, prête à faire un bio-exorcisme si quelqu’un invoquait son nom trois fois.

Pour la soirée, après avoir reçu littéralement deux enfants venus faire du porte-à-porte, nous avons choisi d’aller faire un tour à la nuit tombée dans le labyrinthe hanté de Salisbury *voix grave et effrayante* où nous attendaient clowns maléfiques, fantômes, esprits, gorilles mutants, bûcherons de l’enfer avec leur tronçonneuse et probablement un lapin transgénique ou deux. Sûrement riant en plein soleil, le labyrinthe de maïs se transforme en un lieu d’horreur dans la nuit noire. Une soirée riches en émotions, sursauts et cris d’épouvante qui résonnent dans le lointain, à déconseiller en dessous de 12-13 ans à notre avis, mais parfait pour les grands enfants.

Maintenant, on passe à Noël et à la neige !

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Tranches de vie : octobre 2015

Tranches de vie : octobre 2015

Octobre, quel mois superbe ! Un mois flamboyant, où il a fait un temps superbe, et où nous avons multiplié les sorties dans les feuilles. Et les vignes. Et ce n’est pas tout !

Nous n’en sommes pas à notre coup d’essai avec la Bikery, cette coopérative cycliste qu’on ne recommandera jamais assez. Cette fois, elle organisait une randonnée « béret-baguette » en tenue d’époque britannique ou française, suivie d’un pique-nique et de jeux traditionnels. Si nous ne sommes pas restés pour le pique-nique compte tenu du froid sévère qui sévissait ce jour-là, nous avons tout de même apprécié les déguisements tous plus délicieusement rétros les uns que les autres !

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Profitant d’une belle journée, nous avons fait un tour du côté des rochers Hopewell, où nous n’étions pas retournés depuis notre voyage exploratoire, en 2013… le croirez-vous ? On n’attendra pas deux autres années pour y retourner ! Un petit détour par le parc de Fundy et ses couleurs automnales encore un peu timides était aussi de mise.

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Depuis la mi-octobre environ, nous accueillons un petit pensionnaire : Loki, petit chat câlin et joueur d’environ 6-7 mois, qui fait notre bonheur et le désespoir de Dora. Vous vous en souvenez peut-être, Martine est bénévole pour Carma, une association qui s’occupe de chats errants. Son but est surtout de stériliser ces chats pour éviter la surpopulation, mais il arrive qu’elle recueille des chats et chatons pour les proposer à l’adoption.

C’est là qu’interviennent les « familles d’accueil »: nous nous occupons du chat le temps de lui trouver une famille d’adoption définitive, pour ne pas le laisser dehors, mais surtout le sociabiliser et lui donner de l’amour. Loki a été trouvé à Moncton, abandonné par un propriétaire peu scrupuleux qui l’a laissé derrière lui en déménageant. Tu habites Moncton et tu as envie d’adopter un chat, contacte-nous ! Regarde comme il est mignon. Tu habites Moncton et tu as envie de devenir famille d’accueil ? Contacte-nous aussi !

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Pas de photo mais sachez que Martine est allée voir Hamlet version Barbican au cinéma. Pour les amateurs de culture, Moncton compte bien évidemment le théâtre de l’Escaouette et le Capitole pour les productions locales, mais il est également possible d’aller voir des retransmissions de pièces de théâtre au Cineplex Trinity : Hamlet était au programme, mais aussi Coriolan, Jane Eyre, Les liaisons dangereuses… avec National Theatre Live. Le public était très respectueux et n’a pas bronché de la séance (ceux qui sont déjà allés voir un film grand spectacle au Canada comprendront mon soulagement). Bref, un bon plan pour aller au théâtre, même à Moncton.

Oh, et on a fêté Halloween. Une petite fête simple, pas de chichi. Rien de spécial. OU PAS… [méga cliffhanger ! La suite au prochain épisode !]

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Les saisons du Nouveau-Brunswick

Les saisons du Nouveau-Brunswick

Après plus d’un an passé au Nouveau-Brunswick, nous avons pensé à un petit récapitulatif des meilleurs moments pour venir vers Moncton, pour un voyage exploratoire ou pour conseiller la famille qui voudrait te rendre visite. Ce ne sont pas les centaines quelques personnes qui nous ont demandé conseil sur l’hiver dernièrement qui s’en plaindront !

Évidemment, ce constat ne s’applique qu’à Moncton, est parfaitement subjectif en termes de ressenti et ne représente que l’année qui vient de s’écouler (2014-2015), sans oublier que cet hiver était particulièrement exceptionnel en termes de chutes de neige (environ 5 mètres quand même…) ! Mais si ça peut orienter ton choix, c’est déjà pas mal.

D’expérience, les voyageurs exploratoires et les touristes ne choisissent pas DU TOUT les mêmes périodes, bien au contraire : là où les touristes préfèrent les périodes de soleil garanti (toutes proportions gardées…), les voyageurs exploratoires auront plutôt tendance à viser le pire de l’hiver, partant du constat que s’ils aiment la province sous son pire jour, ils l’aimeront forcément le reste du temps. Tout en ayant la pétoche de vivre l’hiver de manière un peu trop intense, comprendre par là : de subir un blizzard. Intention louable, mais biaisée. On vous explique.

Janvier : journées courtes et ensoleillées, températures négatives, couverture neigeuse constante. Alternance de chutes de neige et de soleil. Pour nous, le pire des tempêtes s’est concentré à cheval sur fin janvier-début février. Une tempête hivernale consiste en des vents forts, une visibilité réduite à cause de la poudrerie (la petite neige vicieuse qui fait qu’on ne voit plus rien), et une grosse chute de neige (plus de 15-20 cm en 24 heures).

P1070457En janvier au parc centenaire.

Février : journées courtes et ensoleillées, températures supranégatives, couverture neigeuse constante. Alternance de chutes de neige et de soleil. Il y a vraiment eu beaucoup de soleil, c’était étonnant. Un bon choix pour aime l’hiver dans toute sa splendeur, à condition de bien s’équiper.

Mars : les jours s’allongent, couverture neigeuse toujours constante, et c’est le temps des sucres ! On n’est pas à l’abri d’une chute de neige impromptue, mais il me semble que le gros des tempêtes hivernales soit passé à ce stade. Il fait toujours un peu froid pour quelqu’un qui vient d’Europe de l’Ouest (aux alentours de -5°C à 0), mais pour nous, c’est vraiment la délivrance !

Avril : début de la fonte, la neige se transforme en bouillasse, les températures remontent en positif mais le temps est gris. En 2015, la dernière chute de neige date de la dernière semaine d’avril. En gros, avril, ce n’est PAS le printemps ! Restez en France à savourer vos mojitos en terrasse, ok ?

_1080955Ouaip. Ça, c’était fin avril. On est loin des jonquilles en fleur et des papillons qui butinent, hein.

Mai : la neige a complètement fondu, les journées sont longues mais fraîches et toujours couvertes. Au palmarès des périodes les plus difficiles, avril et la première quinzaine de mai sont au coude à coude, parce qu’avec nos repères européens, on s’attend au printemps, aux petites fleurs, à la verdure… et tout ça ne débarque pas avant la mi-mai ! Pour quelqu’un qui n’a pas vécu l’hiver canadien avant ça, cela semblera sans doute dérisoire, mais pour nous, c’était vraiment le pompon.

Juin : c’est enfin le « printemps ». Sans crier gare les arbres deviennent verts, il commence à faire relativement plus chaud. Pas assez pour se baigner, mais assez pour aller randonner, les sites touristiques recommencent à ouvrir, bref la saison estivale se prépare. Il n’y a plus de dangers météorologiques, les conditions sont normales,

Juillet : visiblement cette année a été assez pourrie, mais je n’étais pas là pour le voir. Juillet et août sont les mois de la pleine saison estivale, qui se traduit par des chaleurs toutes relatives et un parc d’hébergement souvent complet : réservez votre logement bien à l’avance ! Le Nouveau-Brunswick, pire que la Côte d’Azur ? N’exagérons pas, mais la province est pile sur le trajet de la flopée de vacanciers québécois et ontariens qui transhument vers l’Île du Prince Édouard et la Nouvelle-Écosse une fois l’été venu.

Août : mois exceptionnel, +30°C, baignades, soleil tout le temps, bref un vrai mois d’été. C’est agréable, c’est beau, c’est parfait pour des vacances ou pour un voyage exploratoire détente.

_1120078Début septembre au cap Jourimain, par +30°C.

Septembre : un mois d’été aussi avec de belles températures (jusqu’à +30°C, oui madame, oui monsieur), même si les jours raccourcissent et qu’il fait vite frais le soir. On sent l’automne qui arrive, mais pas tout à fait. Un beau mois aussi.

Octobre : oh, octobre. Mon mois préféré. Les feuilles ont pris leurs couleurs de rigueur littéralement le 1er octobre, et nous ont offert un spectacle permanent pendant littéralement tout le mois. L’an dernier, l’automne n’était pas aussi clément et il a fait moche à partir du 18 octobre (tiens tiens, cette date ne vous dit rien ?) mais on s’en fout, c’est la dernière ligne droite avant Halloween, on prépare la fête sans penser à rien d’autre (pas vous ?).

_1130009Le 26 octobre à Moncton.

Novembre : il n’y a absolument rien à en tirer, comme partout dans le monde. Un bon choix pour un voyage exploratoire si tu veux voir le pire du pire. Les tempêtes hivernales peuvent commencer (en 2014, la première datait du 28 novembre) mais la neige ne tient pas encore.

Décembre : jours très courts, pas encore vraiment de neige, les activités d’extérieur sont très réduites, heureusement que les décorations de Noël sont là pour réchauffer les cœurs, sinon on déprimerait. Il semblerait que ces dernières années, décembre soit un mois plutôt pluvieux qu’enneigé, les choses sérieuses ne commençant qu’en janvier.

En résumé :

  • pour un voyage exploratoire à la dure, privilégier novembre ou avril, pour voir la province sous son côté obscur.
  • pour un voyage qui vise à la voir sous son meilleur jour, au contraire, privilégier selon vos goûts : janvier à mars pour les loisirs d’hiver, août-septembre pour les loisirs d’été, ou mi-octobre pour les feuilles d’automne.

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Un an au Canada

Un an au Canada

Le 18 octobre 2014, nous nous envolions pour le Canada…

Le 18 octobre 2015, nous y sommes toujours bien !

Nous fêtons aujourd’hui notre premier canadiversaire.

À tous ceux qui nous ont accueillis dans leur vie à Moncton : merci d’être là pour nous, vous faites partie intégrante de notre aventure !

À tous ceux qui sont dans les démarches : courage à vous, on sait que l’attente est longue mais on espère que nos péripéties vous donnent envie de venir nous rejoindre outre-Atlantique !

À vous tous qui nous lisez d’ici ou d’ailleurs : merci d’être toujours fidèles un an après notre installation ! On espère fêter de nombreux autres canadiversaires en votre compagnie.

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Tranches de vie : juillet 2015

Tranches de vie : juillet 2015

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Le premier retour

Le premier retour

Après neuf mois passés au Canada, rentrer pour la première fois en France est aussi excitant qu’effrayant. Que va-t-on trouver? Ne pas trouver ? Le pays aura-t-il changé ? Sera-t-il resté inexorablement identique ? Et les gens ? Vont-ils être curieux, indifférents, exaspérés, vont-ils comprendre ce que nous avons vécu, réaliser l’ampleur de ce changement de vie ?

On étonne une dame dans l’avion qui nous prend pour une Canadienne parce qu’on lui a dit « Allo » et non « Bonjour », on redécouvre ce que c’est que de ne plus être défini par notre accent, on laisse échapper quelques expressions canadiennes qui étonnent la galerie, on reprend son accent savoyard à la vitesse grand V, on oublie ce que c’est que de vivre en deux langues.

On retrouve l’inefficacité douanière et de la SNCF, on redécouvre qu’un ticket de tram vaut un rein, on se fait insulter par un chauffeur de bus, on soupire au son des klaxons enragés et à la vue de l’anarchie routière, on cale 120 fois en conduisant avec une boîte manuelle, on s’y reprend à sept fois pour faire un créneau dans une place de la taille d’un timbre poste.

Et on prend plaisir à arpenter notre quartier qui a si peu changé, on ose même le délice de traverser en dehors des clous sans défriser qui que ce soit. On a l’impression de n’être jamais partis, on se retisse des habitudes avec une facilité déconcertante, on ne regarde même pas les panneaux, les rues respirent la familiarité.

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Et on sue à gros bouillons alors qu’il fait +375°C lors d’un épisode de canicule urbaine, on se croit sur une autre planète dans la foule d’une station de métro, notre tension remonte légèrement, on redécouvre le charme si particulier des engueulades avec des inconnus qui essayent de nous doubler à la caisse, on se prend des insultes. Et on les rend, parce que c’est comme ça que ça marche en France.

Et on retrouve la boulangerie de notre quartier où on craque sur un chausson aux pommes qui a le vrai goût de beurre, on verse une larme devant le premier plateau de fromages qui croise notre chemin, on se lâche sur les yaourts qu’on n’avait pas vus depuis neuf mois, on dévalise le supermarché de tous ces aliments oubliés, on s’expédie dix kilos de crème de marron, crozets et crêpes au chocolat qui attendront bien sagement notre retour.

Et on ouvre grand les yeux en se souvenant qu’une ville peut être historique et grandiose avec ses vieilles pierres et ses monuments et ses perspectives, on n’en croit ni nos sens ni les perspectives en revenant dans les montagnes à 2300 mètres d’altitude, on visite la Suisse sans montrer son passeport, on redécouvre les tuiles ocre et les façades abricot de la capitale des Gaules et on se croit en Italie, on savoure le son de l’église du village qui sonne toutes les heures, les cigales dans le Sud, le lac, les baignades tous les soirs dans une eau chaude, les montagnes, les montagnes.

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Et on recroise les gens, ces chers gens dont on ne savait pas qu’ils nous avaient manqué, ces gens qui nous hébergent sans forcément nous presser de questions, ces gens qui reprennent la conversation où on l’avait laissée, qui rient, s’enthousiasment, pleurent avec nous comme si neuf mois ne s’étaient pas écoulés, tous ces gens qui ont fait leur bout de chemin eux aussi.

Et on se sent en dehors, observateur extérieur ni d’ici ni de là, comme tous les migrants qui ne savent plus où se trouve chez soi, ici, là-bas, un peu des deux, on se surprend à parler du Canada en disant « nous », on réalise que la France est devenue une belle résidence secondaire où on aura plaisir à revenir de temps à autres, intemporelle dans ses qualités et ses défauts mais qu’il faudra dépoussiérer en arrivant, alors que chez nous, c’est surtout le Canada désormais, et on aime ça.

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À bord de l’Océan (Montréal-Halifax)

À bord de l’Océan (Montréal-Halifax)

Seriez-vous prêt à parcourir 1000 km à 80 km/h ?

De retour de Québec, Martine s’est montrée joueuse et a voulu essayer quelque chose de différent : le train reliant Montréal à Halifax, appelé l’Océan, qui fait le trajet entre Québec et Moncton en la bagatelle de quatorze heures. Une paille pour qui a déjà pris le Riviera Express qui relie Nice à Moscou en 47 heures, non ?

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Match aller : sens Québec > Moncton, 14 heures

Ou plutôt devrais-je dire, « bataille aller ». Car prendre ce train en classe économie peut être comme aller à la guerre : tes chances de survie augmentent proportionnellement à ton degré de préparation.

On ne s’improvise donc pas voyageur, et on prend : pique-nique pratique et réconfortant, oreiller, couverture ou paréo, vêtements confortables, lecteur MP3 bien rempli. Par la grâce du pays des Bisounours, chaque siège est équipé d’une prise électrique : tu peux donc prendre des DVD et/ou du travail sans redouter l’autonomie de ton ordinateur. Et si tu es proche de la voiture restaurant, tu auras même le wifi sans bouger de ton siège !

Comme dans un avion, les bagages sont pesés, enregistrés s’ils pèsent plus de 12 kilos, voire soumis à une majoration si tu dépasses la limite autorisée.

Ça, c’est pour ce que tu peux maîtriser.

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Ce que tu ne peux pas gérer, en revanche, ce sont tes compagnons de voyage et la place disponible dans le train.

Si tu montes à Québec, ta seule chance est de voyager accompagné, auquel cas les hôtesses se plieront en quatre pour vous garder tous deux côte à côte, et vous pourrez dormir l’un sur l’autre comme des bienheureux. Les personnes seules sont considérées comme des bouche-trous et devront donc se résigner à se faire un torticolis en dormant le mention sur le thorax côté couloir.

Tu peux également tenter une alliance stratégique avec un autre voyageur seul, en prétendant être un couple gay, pour accaparer une double banquette avant de le poignarder métaphoriquement dans le dos et lui souffler la place côté fenêtre, où tu pourras dormir le front contre la vitre en bavant légèrement, pendant que ton nouveau « compagnon » réfléchira à la meilleure façon de te faire souffrir dans ton sommeil. Cette technique n’est pas sans conséquence, donc.

Seul inconvénient de ce moyen de transport, la nuit sera probablement plus ou moins difficile : au tarif Économie, on a un siège classique, digne d’un TGV certes, mais inclinable seulement partiellement. Je ne fus pas la seule à me tourner et me retourner cette nuit-là, cherchant le meilleur angle où caser mes jambes trop longues (sur la tablette ? Sur l’accoudoir ? Repliées sous moi ? Dans les airs ?) et où ne pas casser mon cou endormi.

Malgré tout, la magie opère au réveil, vers 5 h 30 avec les premières lueurs du jour alors que nous longeons le Saint-Laurent, toujours au Québec. La lumière se réchauffe alors que l’on s’enfonce dans les terres, en longeant de belles rivières de carte postale, puis la baie des Chaleurs et ses eaux bleu glacier. Lentement, nous traversons forêts, tourbières, marais, rivières, longeons des côtes, effleurons des villages et c’est avec des yeux ébahis que Martine a passé six heures magiques à admirer ces paysages tout droit sortis d’ailleurs.

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Match retour : Moncton > Montréal, 17 heures

17 heures de bonheur, un bien joli titre pour un roman Harlequin. Sachez que si onze heures de voiture semblent toujours douloureuses, Martine apprécie plutôt bien les 17 heures de train qui font désormais relativiser les trois heures de voyage entre Lyon et notre Haute-Savoie natale ou même les huit heures d’avion pour traverser l’Atlantique. Aller prendre l’avion à Montréal par l’Océan est donc une excellente mise en jambe avant de rallier l’Europe, que nous conseillons à tous. Et puis prendre l’avion pour 1 h 30 de trajet, c’est vraiment tellement 2013.

À Moncton, où le train ne siffle que trois fois par semaine, la salle d’attente vibrait d’attente en ce dimanche de juin, et le train était déjà bondé au départ de notre ville. Moralité :

  • arriver tôt
  • ne pas se tromper dans la répartition voiture couchette/banquette
  • foncer sur les places libres
  • ne pas hésiter à changer de place.

Les contrôleurs décernent avec le sourire (bienvenue dans notre monde de science-fiction) des étiquettes indiquant la destination à chaque passager, visible à tous. Ne pas hésiter à lorgner du coin de l’œil (ou éhontément) sur la destination de vos chers co-passagers pour repérer où descend qui afin de vrombir sur sa place libérée le moment venu. Trucs : ML= Montréal, MI = Miramichi, BT = Bathurst.

Attention, rapidité et agilité seront de mise, car vous ne serez pas seuls à vouloir changer de place. Ne pas se tromper avec les personnes qui descendent fumer, car plus cruelle sera la honte (tristement vécu).

Bref, le train, c’est aussi une façon bien réelle de voyager au Canada, qui demande plus de temps mais donne surtout à voir des paysages plus magiques que ceux le long de l’autoroute. On vous le recommande, surtout pour aller prendre l’avion à Montréal… Les huit heures d’avion vous sembleront bien plus douces, on insiste.

Prochaine étape : le Canadien ? Toronto-Vancouver sur trois jours, ça fait rêver, non ?

 

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La fête du Canada

La fête du Canada

Par un concours de circonstances, Martine se trouvait à Montréal pour la fête nationale il y a une semaine tout pile, le 1er juillet. Il semblerait malheureusement que le Québec privilégie sa propre fête nationale, le jour de la Saint Jean-Baptiste le 24 juin, à la fête fédérale, et c’est ainsi que l’ambiance n’était pas franchement hystérique. Ou alors, la faute à la pluie torrentielle qui s’est abattue sur la ville, allez savoir.

Martine a malgré tout bravé les éléments pour aller voir les festivités qui se tenaient sur le Vieux Port, et vous donne quelques photos montrant les décorations pendant les quelques semaines menant à la fête.

Pour toutes vos envies de déco folles, Dollarama est votre ami.

2015-06-02 00.47.01 2015-06-02 00.47.54  2015-06-02 00.58.13

P1090522-bisLes magasins de vêtements rivalisent tous pour proposer des tenues aux couleurs du drapeau…

WP_003689WP_003688WP_003690WP_003687WP_003676 WP_003678  Autre grande tendance du moment : le pique-nique façon Canada :WP_003680 WP_003682 WP_003685     Remarquons un magasin qui se démarque en proposant des plaids en polaire, sinistre présage du jour J…

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Le jour J, plutôt maussade… Heureusement que les couleurs du drapeau canadien ne sont pas gris et vert kaki.P1090538 P1090540 P1090542 P1090544 P1090549 P1090553Et vous, vous avez célébré la fête du Canada ? Vous vous préparez à célébrer la fête nationale française (14 juillet), belge (21 juillet), suisse (1er août) ou autre ?

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