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Les sentiers du grand Moncton

Les sentiers du grand Moncton

Tu étouffes de passer tous tes week-ends au centre Champlain ou dans les zones commerciales de Moncton ?

Tu n’en peux plus de ta banlieue résidentielle et de ta pelouse grande comme un timbre-poste ?

Tu as mal vécu l’hiver, tu veux te décrasser au vert, avec de l’oxygène, de la forêt et des écureuils ?

Nous avons la solution : les sentiers du grand Moncton !

Titre Sur les chemins de moncton

(sentier nord-ouest)

Pour les sportifs, les amoureux de la Nature, les propriétaires de chien, parce que vous y verrez un faisan ou dix, ou simplement parce qu’ils font un raccourci sympa entre un point A et un point B, les sentiers de Moncton méritent d’être arpentés.

Le réseau de sentiers entretenus est relativement dense sur les trois communes du grand Moncton, et tu seras peut-être surpris d’apprendre qu’il existe littéralement des dizaines de kilomètres de tronçons.

Sentiers de Moncton

Source : Sentiers NB, excellente ressource pour des idées de balade

Force violette ! Le sentier du Nord-Ouest

Long de 10 km, ce sentier part des abords du lac Jones et finit peu avant la Côte Magnétique, en passant par le parc Centenaire, les abords du Colisée et les quartiers résidentiels du nord-ouest de la ville. Il est parfait pour une longue balade en vélo et permet d’enchaîner facilement avec le sentier riverain s’il te reste encore des forces.

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Entrée : Saint George/Wellington, parc centenaire, Edinburgh, Ryan, Evergreen…

Force rose ! Le sentier du ruisseau Humphrey (Moncton)

On connaît ce sentier sur le bout des doigts, puisqu’on habite près de l’une de ses entrées. Long de 5 km, il longe le ruisseau Humphrey, comme son nom l’indique (SURPRISE). Les deux premiers kilomètres sont plutôt dégagés, avec une jolie vue sur la ville en descendant vers le sud, et une grande plaine de jeu aussi accessible par Palisade Drive. Après, c’est la forêt.

On peut aussi prendre un sentier parallèle à la piste qui commence peu après le petit lac au barrage à castors. Un peu plus difficile physiquement (ça monte, ça descend…), il est aussi beaucoup plus calme et désert et semble connu des seuls propriétaires de chien. Même si la piste est agréable, il va sans dire qu’on préfère largement le sentier qui nous rappelle nos montagnes natales.

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(vers l’entrée sur Harrisville)

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(le fameux lac aux castors (peut-être ?)

Entrée : Lewisville, Mill ou Harrisville (je ne conseille pas cette entrée, qui est sur une grande artère avec pas vraiment de stationnement, assez dangereuse à notre avis)

Force bleue ! Le sentier riverain (Riverview, Moncton, Dieppe)

Le sentier riverain est un peu le point de rassemblement du gotha des sportifs de Moncton, le lieu où il faut être vu en train de suer sang et eau avant d’aller s’empiffrer un muffin au Café C’est La Vie.

Le sentier riverain traverse les trois communes sur plus de 20 km, longeant la rivière Chocolat, parsemé de zones de jeux et de points de vue. Côté Riverview, ne manquez pas le tronçon qui s’élance dans les marais pour aboutir à un belvédère juste en face du parc du Mascaret. Côté Moncton, le sentier fait une jolie promenade en centre-ville, avec des pontons pittoresques entre le parc du Mascaret et le Château Moncton. Côté Dieppe, on adore le tronçon qui part de la rue Louis et borde de belles maisons, ou celle qui part du quartier de Pointe-du-Chêne, avec ses passerelles.

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(vers Virginia)

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(le belvédère côté Riverview)

Entrée : un peu partout le long de la rivière, et notamment :

  • Riverview : aux abords des deux ponts
  • Moncton : vers le planchodrome, la zone d’événement, le Château Moncton, A&W et même derrière Shoppers !
  • Dieppe : Virginia, Louis, Beaubassin, Mélanson…

Force rouge foncé : le sentier sans nom (Dieppe)

On ne sait pas comment s’appelle ce sentier qui longe le marais Chartersville pour déboucher sur le boulevard Dieppe, mais laissez-nous vous dire qu’il n’en est pas moins agréable. Le Terrier donnait presque littéralement sur ce sentier, et autant dire que Martine l’a arpenté en long, en large, en travers, à l’envers, en diagonale et en sinusoïdale l’an dernier.

La première partie est superbe avec une belle vue ouverte sur le marais et les « collines » de Riverview. On s’enfonce ensuite dans la forêt, avec une vue imprenable sur de beaux semi-détachés neufs tous identiques (pratique pour un repérage immobilier) pour déboucher sur le boulevard Dieppe, où tu pourras te ravitailler chez Dolma.

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(vers Amirault)

Entrée : boulevard Dieppe ou rue Normandie/Amirault, avec plein de points d’accès intermédiaires (Thomas, Ruisseau, Meunier notamment).

Dieppe possède aussi un réseau de sentiers qui quadrille la banlieue résidentielle au nord du Parc Saint-Anselme, mais on ne les connaît pas (encore).

Force bleu clair ! Le sentier Dobson (Riverview)

Dans les sentiers du grand Moncton, le sentier Dobson est un peu à part. Premièrement, parce qu’il part du fin fond de Riverview. Deuxièmement, parce qu’il s’agit véritablement d’un sentier au sens où on l’entend (une petite trace de terre de 30 cm de large, pas une autoroute de gravier de deux mètres accessible aux fauteuils roulants) (même si nous n’avons rien contre les fauteuils roulants, le débat étant linguistique). Troisièmement, parce qu’il fait la bagatelle de 60 km de long. Il te faudra trois jours pour le parcourir dans sa totalité si tu es en forme et que tu as quelqu’un pour venir te chercher une fois arrivé au parc de Fundy. Sinon, il faudra revenir en stop ou te retaper le trajet en sens inverse. La rumeur veut que nous allions essayer de le parcourir en entier… info ou intox ?

Quoi qu’il en soit, le début du parcours, accessible pour une balade d’une après-midi, est très agréable, ombragé et le long d’un ruisseau, avec plusieurs sentiers secondaires bien balisés et des montées et des descentes.

Entrée : route Pine Glen, Riverview.

Pour les cyclistes, on n’oublie pas : on roule avec un casque (obligatoire) et avant de reprendre la saison, on passe à la Bikery prendre son adhésion à vie pour 5 $ et faire un petit bilan mécanique (jeudi de 17 à 20 h et samedi et 11 à 14 h).

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Tranches de vie : janvier 2016

Tranches de vie : janvier 2016

Si tu n’aimes ni la neige, ni les sports de neige, passe ton chemin : cette chronique en est remplie ! Tels des Olympiades hivernales, nous avons enchaîné les épreuves.

Première épreuve : la luge ! De nuit sous la neige battante, notre fine équipe néanmoins battu des records de vitesse, et je ne suis pas peu fière de dire que je possède la luge la plus rapide de toute !

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Martin jauge la piste avec dignité (à gauche) tandis que Martine vit déjà la course (deuxième à droite).

Deuxième épreuve : la raquette ! Petite mise en jambes le long du ruisseau Humphrey, lors d’une sortie juste après une chute de neige. La neige était fraîche et le sentier parfaitement intact. Un vrai régal._1130569 _1130597 _1130610

Troisième épreuve : les raquettes au parc Irishtown ! Deux heures de rando sur un chemin inusité à la découverte de recoins secrets du parc. De mieux en mieux._1130484 _1130488 _1130496 _1130498

Dans un tout autre registre, après Loki, nous avons accueilli Kate et Sarah pour Carma l’espace de trois semaines. Celles-ci sont déjà reparties vers d’autres horizons, faute d’avoir pu s’adapter au caractère méphistotélique de Dora.

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À part baguenauder dans la neige, nous avons aussi tricoté. Enfin, surtout Martine. L’initiative 25 000 Tuques Moncton propose de tricoter des accessoires hivernaux pour les nombreux réfugiés syriens arrivés à Moncton. Ci-dessous, les deux instigatrices des dons de tricots aux réfugiés : Sabah et Diane.WP_005155

 

Nous avons aussi fêté l’Épiphanie… Enfin, nous avons surtout mangé de la galette. Oui, on peut en trouver à Moncton, et c’est chez Tony’s que ça se passe !

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Enfin, nous avons battu un record de froid pour la saison : -20°C réels, -30°C ressentis. Ce matin-là, les narines gelaient, les doigts aussi et la rivière Chocolat prenait l’air de rien des allures de source chaude tant l’écart de température entre air et eau était grand… Magique.WP_005047 WP_005048 WP_005051

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Bons plans pour s’occuper gratuitement (ou presque) en hiver

Bons plans pour s’occuper gratuitement (ou presque) en hiver

Si tu as choisi de venir au Canada, il y a des chances pour que tu aimes la neige, le froid et le vent glacial, ou du moins, que tu les tolères raisonnablement. Pour autant, se contenter d’aimer la neige ne suffit pas : il faut lui montrer que tu l’aimes.

Voici quelques idées d’activités gratuites pour tous pour déclarer ta flamme à la neige dans le Grand Moncton jusqu’en mars.

Marcher

Commençons par l’évidence : marcher, c’est gratuit, et ça tombe bien : tous les parcs et sentiers de Moncton, Dieppe et Riverview sont bien déneigés et entretenus de façon à permettre la marche simple. Il suffit d’avoir des bottes de neige imperméable et tu peux commencer à arpenter les sentiers : sentier Riverain, sentier du ruisseau Humphrey (vers chez nous !), sentier Nord-Ouest.

Patinoires

À défaut de pouvoir patiner sur la rivière Chocolat comme on le ferait sur le Canal Rideau à Ottawa, on peut opter les nombreuses patinoires d’extérieur de Moncton, Dieppe et Riverview. Il suffit de venir avec ses patins (à ma connaissance, aucune ville n’en loue) et de se lancer. Tu peux trouver des patins d’occasion pas cher à l’Armée du Salut ou Value Village (5 $ environ).

Les patinoires d’intérieur (Aréna Kay à Moncton, et aréna Centenaire et au Centre Arthur-J.-LeBlanc à Dieppe, notamment) proposent des créneaux de patinage gratuits ou à prix modique (2 $).

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Concert-patinoire

Encore mieux : le vendredi soir du 8 janvier au 4 mars, Dieppe propose autour de la patinoire de la Place 1604 un concert gratuit, avec chocolat chaud et chamallows à faire griller au coin des braséros. Retrouvez la programmation ici. On adore l’ambiance et peut-être vous y croiserez-nous (un chocolat chaud gratuit pour qui arrivera à nous reconnaître sous nos cagoules !).

Calèche

Au parc Saint-Anselme de Dieppe, les familles (et tout le monde d’ailleurs, pas besoin d’avoir/être un enfant pour en profiter !) peuvent faire un tour de traîneau à cheval. Ça se passe du 10 janvier au 20 mars de 13 h à 16 , et c’est vraiment gratuit (attends-toi peut-être à faire la queue, par contre).

Ski de fond et raquettes

La ville de Moncton met à disposition skis de fond et raquettes gratuitement au parc Centenaire ou et Mapleton tous les dimanches de février, sans oublier l’inévitable chocolat chaud offert par Tim. Vérifiez bien les dates, la location gratuite est proposée en alternance dans les deux parcs. Si vous vous gourez, les deux parcs propose de louer ce matériel à prix modique (5 $ de mémoire) :

Parc centenaire (skis de fond et raquette) : le mercredi de 16 h à 19 h, samedi et dimanche de 11 h à 18 h.

Parc Mapleton (raquettes) : le dimanche de 13 h à 16 h

Parc d’Irishtown : pas de location, mais si tu as ton matos, il y a largement de quoi marcher dans la poudreuse sans s’ennuyer. Si tu veux pousser un peu plus loin, les parcs de Kouchibouguac et Fundy sont aussi ouverts aux raquettes et skis de fond.

Il semblerait qu’il y ait une piste de snowboard à Riverview ! Nous venons de découvrir cette info et irons la vérifier dès que possible. Pour la science, évidemment.

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Luge

Une piste de luge est disponible au parc Rotary Saint-Anselme, il te suffit de venir avec ta luge (2 $ au Dollarama, probablement) et en avant Simone ! Elle est ouverte tout le temps, donc si l’envie de prends de faire une descente en luge de minuit (c’est comme un bain de minuit, mais en plus habillé. Et avec une luge), c’est possible.

Tu peux aussi glisser au parc Centenaire, vers le petit lac. Ou dévaler la colline derrière chez nous, mais nous tenons cet endroit secret.

Carnaval

Riverview propose son carnaval du 5 au 14 février (à confirmer). Nous subodorons qu’il ne s’agit pas d’un carnaval déguisé comme on l’entend dans le Nord, en Belgique ou en Suisse, mais simplement une semaine d’activités sur le thème de l’hiver, ce qui est déjà pas mal. Selon le programme de l’an dernier, les réjouissances étaient les suivantes : chocolat chaud gratuit (on s’en lasserait, hein ? NOOOOOON JAMAIS), feu d’artifice, patinage, traîneaux, atelier sur le camping en hiver, concours de sculptures sur neige…

Plus ou moins la même chose a lieu à Dieppe.

Érable

OK on n’y est pas encore (début des réjouissances en mars), mais n’oublie pas : tu peux profiter d’une (ou 25) visite gratuite à l’érablière du grand Moncton (vers le barrage de Turtle Creek à Riverview) et si tu avais une volonté de fer, tu pourrais te contenter d’un bâtonnet de tire d’érable pour 2 $ dans les érablières de Gorge Road. Mouhahaha.

Natation

Marre des loisirs de neige ? Contrairement aux autres bons plans, nous n’avons pas vérifié cette info par nous-mêmes, mais il semblerait que l’on puisse nager au YMCA pour 2 $ le dimanche de 14 h 30 à 16 h 30.
Enfin, si tu trouves le courage de te jeter à l’eau quand il fait – 235°C à l’extérieur !

Tricoter

Si les grands espaces, ce n’est pas ton fort et que tu préfères le coin du feu, tu peux te rendre utile et venir tricoter bonnets, écharpes ou autres pour les réfugiés syriens avec le groupe Tricotons ensemble et 25 000 Tuques Moncton au pavillon Rotary du parc Saint-Anselme, à Dieppe le mercredi de 18 à 21 heures jusqu’au 27 janvier. Aiguilles et laine sont fournis gratuitement, tout le monde est le bienvenu, quel que soit son genre, son âge et surtout son niveau en tricot. Et c’est pour la bonne cause !

Si avec tout ça tu t’ennuies, tu nous feras le plaisir de demander immédiatement une résidence permanente pour des pays plus cléments comme la Jamaïque ou l’Indonésie. Pour les autres, au plaisir de vous croiser sur les sentiers et autour d’un chocolat chaud !

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Bienvenue dans la Cabane

Bienvenue dans la Cabane

C’est avec une joie absolument non dissimulée et parfaitement exultante que nous avons quitté le Terrier début octobre. Tu as pu apercevoir des brides de notre maison ici et là. Voici une visite complète de notre fière petite Cabane (120 m² la cabane quand même).

Voici la vue depuis notre rue. C’est une petite rue résidentielle à 1 kilomètre du centre Champlain, avec des petites maisons et un petit parc, dans le quartier de Lewis Creek. Le sentier du ruisseau Humphrey passe à quelques centaines de mètres de chez nous, c’est parfait pour se balader.

Ce qui tu vois ici, c’est la totalité du terrain. Nous avons une impressionnante bande de pelouse de quatre mètres de large qui fait le tour de la maison, et c’est tout. C’est toujours ça de pris pour la pelouse à tondre et les feuilles à ratisser ! On est tellement contents d’avoir un accès à l’extérieur direct et rien qu’à nous qu’on se serait bien roulés dans l’herbe de bonheur, mais les voisins sont quand même relativement près, il aurait été dommage de rater notre première impression.

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L’entrée d’apparat nous entraîne directement dans la véranda (l’entrée du petit personnel est à l’arrière).

_1120998Celle-ci fait également office de pièce de fouillis chenil débarras couture pour Martine. Et de solarium/serre les jours ensoleillés.

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Dépourvue de chauffage, elle est bien évidement inutilisable pour la détente dès que le mercure baisse un peu trop, mais fait office de deuxième congélateur plutôt honnête.

La véranda passée, vous voici dans le couloir. Vous avez le choix entre monter à l’étage ou aller dans le salon. Tirez les dés pour décider de votre prochaine action.

Ce sera le salon. Parfait. Un des rares reproches que l’on fait à la Cabane est que le salon n’a qu’une petite fenêtre, ce qui le rend assez sombre malgré les murs gris clair. Mais après le Terrier, finalement, on relativise…

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On adore les colonnes où nos dragons ont trouvé leur place ! Et je ne parle pas de Dora et Loki, mais bien de vrais dragons en fonte ramenés à la sueur de notre front de Chine. Ils en ont vu du pays, maintenant qu’on y pense.

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Passons à la cuisine. Une vraie grande cuisine, avec assez de place pour mettre notre table. On ne la voit pas, mais elle est traversante Sud-Nord, avec deux fenêtres pour plein de lumière.

Vers l’arrière, une buanderie-toilettes et une entrée avec plein de placards et étagères et qui nous sert de sas pour éviter de contaminer la maison avec le froid hivernal quand on rentre le soir.

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Revenons vers l’escalier, voulez-vous ? Vous admirerez les rayons du soleil qui arrivent directement chez nous. C’est fou comme certaines joies peuvent être simples.

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Au sommet de l’escalier à gauche, une salle de bain céladon (on précise car tout a l’air jaunâtre sur les photos, or non) avec baignoire ET douche, s’il vous plaît.

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Juste à côté, la grotte la tanière l’antre la niche le bureau de Martin. Où il ne fait pas bon le déranger. Murs jaunes, store baissé en permanence, ce lieu exsude des vapeurs maléfiques et il vaut mieux ne pas trop traîner dans les parages, l’occupant principal ayant tendance à mordre. Enchaînons.

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Au bout du couloir, le bureau de Martine, qui travaille de toute façon la moitié du temps dans la véranda ou le salon ou à Workspace.

_1120995Et enfin, la chambre en soupente.

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Vous savez tout ! On adore vivre dans cette petite maison juste grande comme il faut, qui n’a pas un seul angle droit du fait de son grand âge (125 ans au compteur quand même), où passent faisans effrontés et ratons-laveur dodus dans la pelouse au grand dam de Dora et qui nous promet de jolis apéros sur la terrasse. On vous fera un tour de l’extérieur quand celui-ci sera plus riant… dans six mois !

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Les saisons du Nouveau-Brunswick

Les saisons du Nouveau-Brunswick

Après plus d’un an passé au Nouveau-Brunswick, nous avons pensé à un petit récapitulatif des meilleurs moments pour venir vers Moncton, pour un voyage exploratoire ou pour conseiller la famille qui voudrait te rendre visite. Ce ne sont pas les centaines quelques personnes qui nous ont demandé conseil sur l’hiver dernièrement qui s’en plaindront !

Évidemment, ce constat ne s’applique qu’à Moncton, est parfaitement subjectif en termes de ressenti et ne représente que l’année qui vient de s’écouler (2014-2015), sans oublier que cet hiver était particulièrement exceptionnel en termes de chutes de neige (environ 5 mètres quand même…) ! Mais si ça peut orienter ton choix, c’est déjà pas mal.

D’expérience, les voyageurs exploratoires et les touristes ne choisissent pas DU TOUT les mêmes périodes, bien au contraire : là où les touristes préfèrent les périodes de soleil garanti (toutes proportions gardées…), les voyageurs exploratoires auront plutôt tendance à viser le pire de l’hiver, partant du constat que s’ils aiment la province sous son pire jour, ils l’aimeront forcément le reste du temps. Tout en ayant la pétoche de vivre l’hiver de manière un peu trop intense, comprendre par là : de subir un blizzard. Intention louable, mais biaisée. On vous explique.

Janvier : journées courtes et ensoleillées, températures négatives, couverture neigeuse constante. Alternance de chutes de neige et de soleil. Pour nous, le pire des tempêtes s’est concentré à cheval sur fin janvier-début février. Une tempête hivernale consiste en des vents forts, une visibilité réduite à cause de la poudrerie (la petite neige vicieuse qui fait qu’on ne voit plus rien), et une grosse chute de neige (plus de 15-20 cm en 24 heures).

P1070457En janvier au parc centenaire.

Février : journées courtes et ensoleillées, températures supranégatives, couverture neigeuse constante. Alternance de chutes de neige et de soleil. Il y a vraiment eu beaucoup de soleil, c’était étonnant. Un bon choix pour aime l’hiver dans toute sa splendeur, à condition de bien s’équiper.

Mars : les jours s’allongent, couverture neigeuse toujours constante, et c’est le temps des sucres ! On n’est pas à l’abri d’une chute de neige impromptue, mais il me semble que le gros des tempêtes hivernales soit passé à ce stade. Il fait toujours un peu froid pour quelqu’un qui vient d’Europe de l’Ouest (aux alentours de -5°C à 0), mais pour nous, c’est vraiment la délivrance !

Avril : début de la fonte, la neige se transforme en bouillasse, les températures remontent en positif mais le temps est gris. En 2015, la dernière chute de neige date de la dernière semaine d’avril. En gros, avril, ce n’est PAS le printemps ! Restez en France à savourer vos mojitos en terrasse, ok ?

_1080955Ouaip. Ça, c’était fin avril. On est loin des jonquilles en fleur et des papillons qui butinent, hein.

Mai : la neige a complètement fondu, les journées sont longues mais fraîches et toujours couvertes. Au palmarès des périodes les plus difficiles, avril et la première quinzaine de mai sont au coude à coude, parce qu’avec nos repères européens, on s’attend au printemps, aux petites fleurs, à la verdure… et tout ça ne débarque pas avant la mi-mai ! Pour quelqu’un qui n’a pas vécu l’hiver canadien avant ça, cela semblera sans doute dérisoire, mais pour nous, c’était vraiment le pompon.

Juin : c’est enfin le « printemps ». Sans crier gare les arbres deviennent verts, il commence à faire relativement plus chaud. Pas assez pour se baigner, mais assez pour aller randonner, les sites touristiques recommencent à ouvrir, bref la saison estivale se prépare. Il n’y a plus de dangers météorologiques, les conditions sont normales,

Juillet : visiblement cette année a été assez pourrie, mais je n’étais pas là pour le voir. Juillet et août sont les mois de la pleine saison estivale, qui se traduit par des chaleurs toutes relatives et un parc d’hébergement souvent complet : réservez votre logement bien à l’avance ! Le Nouveau-Brunswick, pire que la Côte d’Azur ? N’exagérons pas, mais la province est pile sur le trajet de la flopée de vacanciers québécois et ontariens qui transhument vers l’Île du Prince Édouard et la Nouvelle-Écosse une fois l’été venu.

Août : mois exceptionnel, +30°C, baignades, soleil tout le temps, bref un vrai mois d’été. C’est agréable, c’est beau, c’est parfait pour des vacances ou pour un voyage exploratoire détente.

_1120078Début septembre au cap Jourimain, par +30°C.

Septembre : un mois d’été aussi avec de belles températures (jusqu’à +30°C, oui madame, oui monsieur), même si les jours raccourcissent et qu’il fait vite frais le soir. On sent l’automne qui arrive, mais pas tout à fait. Un beau mois aussi.

Octobre : oh, octobre. Mon mois préféré. Les feuilles ont pris leurs couleurs de rigueur littéralement le 1er octobre, et nous ont offert un spectacle permanent pendant littéralement tout le mois. L’an dernier, l’automne n’était pas aussi clément et il a fait moche à partir du 18 octobre (tiens tiens, cette date ne vous dit rien ?) mais on s’en fout, c’est la dernière ligne droite avant Halloween, on prépare la fête sans penser à rien d’autre (pas vous ?).

_1130009Le 26 octobre à Moncton.

Novembre : il n’y a absolument rien à en tirer, comme partout dans le monde. Un bon choix pour un voyage exploratoire si tu veux voir le pire du pire. Les tempêtes hivernales peuvent commencer (en 2014, la première datait du 28 novembre) mais la neige ne tient pas encore.

Décembre : jours très courts, pas encore vraiment de neige, les activités d’extérieur sont très réduites, heureusement que les décorations de Noël sont là pour réchauffer les cœurs, sinon on déprimerait. Il semblerait que ces dernières années, décembre soit un mois plutôt pluvieux qu’enneigé, les choses sérieuses ne commençant qu’en janvier.

En résumé :

  • pour un voyage exploratoire à la dure, privilégier novembre ou avril, pour voir la province sous son côté obscur.
  • pour un voyage qui vise à la voir sous son meilleur jour, au contraire, privilégier selon vos goûts : janvier à mars pour les loisirs d’hiver, août-septembre pour les loisirs d’été, ou mi-octobre pour les feuilles d’automne.

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On a testé pour vous : déménager

On a testé pour vous : déménager

Après le déluge de chroniques sur nos activités estivales toutes plus lugubres les unes que les autres, il est temps de revenir à ce que vous aimez : des infos précises, du concret, du tangible, du PRATIQUE.

Aujourd’hui, on a testé pour vous : résilier son bail de manière anticipée, trouver un repreneur et déménager. Rien que ça.

Après neuf mois passé dans les entrailles de la Terre, nous avons décidé qu’il était temps de revoir la lumière. Et nous nous sommes mis en tête de déménager.

On a déjà vu où trouver un logement à Moncton, mais maintenant :

Comment trouver un logement, concrètement ?

Cherche sur Kijiji. Essaie de répondre aux annonces de façon créative si possible, en te démarquant des autres locataires potentiels. N’hésite pas à poster ta propre annonce en précisant ce que tu recherches (même si on n’a pas trouvé par ce biais, on a visité quelques logements dont les proprios nous avaient contactés par ce biais). Si tu as un animal, n’hésite pas à demander si le proprio les accepte, ça permet d’éliminer tout de suite ceux qui sont allergiques aux chats et ceux qui n’ont rien compris aux chiens.

Puisqu’ici les propriétaires aiment bien les références, prends les devants et fournis un petit « CV du locataire » avec ton historique de logements, les détails importants (fumeur/enfants/animaux) et deux-trois mots sur ton foyer [si ça t’intéresse, on peut faire un article plus complet]. Et continue de répondre aux annonces en attendant de trouver. À noter, Kijiji propose de s’inscrire à des alertes selon des mots clés, pour recevoir les annonces correspondant à ce que tu cherches, directement par mail. Plutôt pratique !

Détail amusant, bien souvent, les logements semblent libres « de suite », « la semaine prochaine » ou « dans deux semaines tout au plus ». Peut-être parce qu’on cherchait juste avant la rentrée ? Notre logement était disponible sous trois semaines, c’était de loin le plus en avance qu’on ait trouvé.

Une fois qu’on a trouvé, on fait quoi ?

Trouve un logement, puis donne ta dédite à la régie/au proprio. Nous, on l’a fait dans cet ordre-là, amis bien évidemment, rien ne t’empêche de résilier d’abord ton bail avec tes trois mois de préavis, puis de commencer à chercher un logement. On n’aime pas lâcher la proie pour l’ombre, donc on n’a pas procédé comme ça, mais ça ne veut pas dire que ça ne marcherait pas pour toi, hein.

Pour donner ta dédite, c’est facile : il suffit de l’envoyer en trois exemplaires et demi sur du papier Canson crème en police Comic Sans taille 11.5, imprimé avec de l’encre noire exclusivement, en lettre recommandée avec accusé de réception…

Nan ? Nan.

Vérifie au préalable auprès du gestionnaire, mais pour nous, un mail a fait l’affaire. Magique, non ? On ne s’en remet pas ! On le savait pourtant, que tout était plus facile ici, mais on cherche toujours la petite bête. Et en passant, depuis presque un an, personne ne nous a demandé de lettre en AR.

Une fois la dédite envoyée, on fait quoi ?

Voilà la partie amusante. Ton bail prévoit un préavis pour quitter l’appartement, d’un à trois mois normalement.

La beauté de la chose, c’est que même ayant trois mois de préavis, on pouvait tout à fait libérer l’appartement plus tôt sans pénalité, à condition de trouver un repreneur nous-mêmes, qui sera ensuite approuvé par la régie. Je suis sûre que c’est le cas de pas mal de baux.

Nous revoilà donc sur Kijiji, à faire le boulot de la régie poster des annonces pour trouver le nouveau locataire. Et deux visites plus tard, un repreneur potentiel avait signé son nouveau bail selon une date qui nous convenait. BIM. Pas plus compliqué que ça.

Renseignements pris, les Canadiens ont l’habitude de louer des U-Haul (camions de déménagement) pour déménager eux-mêmes. Nous avons préféré embaucher des déménageurs pour se casser le dos à notre place parce qu’on n’a pas assez d’amis pour la tranquillité d’esprit, qui nous ont coûté 100 $ de l’heure chez Van Premiere Lines, tout s’est bien passé.

Ça semble facile, non ? Selon le bail, trouver un repreneur est d’ailleurs possible à tout moment. Ce qui dédramatise le bail annuel tant redouté, non ? Si on a la possibilité de partir à tout moment à condition de trouver un repreneur, ce n’est plus si effrayant. Si avait su que c’était aussi simple, on aurait probablement cherché un repreneur avant.

Bref, après toutes ces petites péripéties bien gentillettes, nous voici bien installés dans une maison pas très loin du centre-ville de Moncton. Avec un jardin miniature, certes, mais qui n’est pas au ras de nos fenêtres. On voit même le soleil. On est bien.

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Tranches de vie : août 2015

Tranches de vie : août 2015

Quel mois d’août, chers amis ! Nous n’avons pas arrêté. Littéralement.

Autumn is coming. Pas de temps à perdre, il faut se dépêcher de faire toutes les activités possibles et inimaginables en un mois chrono et ne perdreuaucuninstantçaurgeletempsfilevitevitevivite.

Bref, août, un mois riche en émotions. Pour commencer, nous avons fêté dignement le 3Xème anniversaire de Martin en bonne compagnie.

_1100687_1100669Martin avec une casquette : un document rare.

Dieppe a été le théâtre de l’International du cerf-volant (sic), un joli spectacle haut en couleurs avec des cerf-volants spectaculaires.

WP_004317WP_004322WP_004372WP_0043622015-08-11 12.57.18

Nous avons également organisé un dîner de réseautage entre Français, et espérons renouveler l’expérience cet automne. Merci aux personnes qui ont fait le déplacement, c’était très sympa pour nous. Dites-nous en commentaires ou sur Facebook si un autre dîner vous intéresserait !

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Nous avons aussi été plusieurs fois à la plage Parlee, à 25 minutes en voiture de chez nous. Cette plage, vantée de longue date comme la plus chaude du coin, est effectivement tout à fait praticable, voire bien plus chaude que le lac Léman les eaux de Bretagne. Nous nous sommes réellement baignés, plusieurs fois, et nous le prouvons !

     WP_004004 WP_004009 WP_004024^juste à gauche : le coude de Martine est dans l’eau ! Donc, le reste de son corps aussi. Elle s’est baignée. CQFD.

En plus de cela, nous sommes allés sur l’Île du Prince Édouard, avons assisté à la Fête de l’Acadie, sommes allés voir des ours, sommes partis à la découverte d’une colonie de phoques en canot (chronique à suivre)

_1110588avons arpenté les sentiers de Moncton en vélo (chronique à suivre)

WP_003977et randonné dans le parc du Fundy (chronique etc.).

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PFIOUUUU ! Quel programme ! Arriverons-nous à tenir le rythme en septembre ? Il nous reste grosso modo un mois et demi avant de commencer à hiberner en attendant la neige, vous comprendrez donc notre empressement.

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La fête de l’Acadie

La fête de l’Acadie

Après la fête du Canada le 1er juillet, c’était au tour de l’Acadie de célébrer sa fête nationale, qui tombe le 15 août. Jour non férié même au niveau provincial, le 15 août a néanmoins eu le bon goût de tomber un samedi cette année, nous permettant de nous lancer dans un marathon des festivités.

Avant la fête, les drapeaux acadiens sont de mise devant les maisons, aux balcons, sur les voitures, un peu partout. Le chiac est aussi ajouté en clin d’œil.

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Le temps fort de la fête est le tintamarre : comme son nom l’indique, une manifestation où le bruit a la part belle. Vieille de soixante ans, cette manifestation consiste à faire le plus de bruit humainement possible pour signaler la vitalité de la communauté acadienne tout en se rappelant au souvenir des tympans du reste du pays. Les hasards de la programmation nous ont permis d’assister à pas moins de deux tintamarres : Dieppe et Moncton.

Tintamarre à Dieppe, la plus grande ville acadienne au monde

_1110221-acadie day fête de l'acadie 15 août dieppe moncton nb nouveau-brunswick_1110258-bis _1110270-bis_11103016-bis_1110285-bis

Tintamarre à Moncton _1110384-bis _1110437 _1110471 _1110477  _1110487 _1110502 _1110506 _1110482Le 15 août s’est terminé en musique à Moncton avec le festival Acadie Rock, série de concerts gratuits en plein air. Une bien belle journée, à laquelle nous avons participé en tant que spectateurs et non au sein du défilé : malgré une invitation du CAFi, nous ne voulions pas défiler : n’étant pas Acadiens nous-mêmes, il aurait été étrange de revendiquer une « fierté acadienne », au même titre que défiler au milieu des homosexuels pendant une Gay Pride serait incongru.

Tout au plus pouvons-nous éprouver une solidarité francophone dans cette province bilingue, et un brin d’émotion devant tant de drapeaux presque français. Cela ne nous a pas empêché d’apprécier le bruit et la liesse de cet événement rassembleur et d’espérer, un jour, assister au tintamarre de Caraquet, dans la péninsule acadienne, le plus grand au monde.

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Tranches de vie : juillet 2015

Tranches de vie : juillet 2015

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Trouver un logement à Moncton

Trouver un logement à Moncton

On reçoit souvent des demandes pour des informations sur le logement à Moncton, et une fidèle lectrice nous a même demandé un article sur ce thème (OK, c’est parce qu’on vous avait demandé des idées d’articles ! N’hésitez d’ailleurs pas si vous souhaitez des infos précises, on se fera un plaisir d’en faire profiter la Terre entière).

Quand on débarque dans un nouveau pays, la question du cocon qui accueillera nos émois de nouvel arrivant (et nos meubles) est évidement primordiale. Pour autant, les stratégies ne sont pas les mêmes selon votre profil, et tout ne fonctionne pas pour tout le monde. Es-tu plutôt bobo urbain en quête de verdure, tribu déjà habituée à la campagne, couple d’aventuriers sur les traces de la petite maison dans la prairie ?

Avant le départ

  • On se renseigne sur la ville où l’on souhaite s’installer : facile ! On regarde les photos, on trouve des offres d’emploi, on se souvient de son voyage exploratoire, et on a une idée globale de l’endroit qui nous accueillera. On va se concentrer ici sur Moncton et Dieppe (désolés, on n’a pas mis les pieds à Riverview depuis notre voyage exploratoire)
  • On se renseigne sur le quartier où l’on souhaite habiter : plus dur ! De loin, impossible de connaître les bons quartiers, ceux qui craignent (indice : il n’y en a pas beaucoup), d’autant plus qu’on ignore encore où l’on travaillera et qu’on ne se rend pas encore compte des distances de cette ville pas très peuplée mais très étendue. Globalement, tout est sympa sauf les quartiers proches des grandes artères (Wheeler, autoroute, Mountain Rd, Main St et rue Champlain), forts bruyants.
  • On se demande si on veut acheter ou louer. Question très subjective, selon ta situation familiale, professionnelle, personnelle… En gros, si tu as sept enfants, louer va peut-être te coûter un bras. Si tu veux privilégier ta carrière, acheter t’enchaînera à un endroit et te privera peut-être d’opportunités. De notre expérience, les familles avec enfants et/ou qui se moquent du métier qu’ils vont occuper achètent ; les couples sans enfants et/ou qui privilégient leur emploi au cadre de vie ont tendance à louer.
  • On se renseigne sur les prix : facile ! Pour cela, va sur Kijiji et fais des petites recherches, au pif, mais qui te donneront une idée du marché. Globalement, un deux pièces de 80 m² démarre à 550 dollars hors charges, une petite maison de plein-pied en location démarre à 800-1000 $ (rajouter 150 dollars pour électricité, eau, Internet, et encore 100 dollars pour téléphonie et câble) et peut aller très très haut selon le quartier. Les prix sont bien meilleur marché en dehors de l’agglomération (sauf à Shédiac, plutôt chic), mais il faut accepter d’éventuellement faire les allers-retours, avec les frais automobiles que cela suppose.
  • Kijiji regroupe autant des propriétaires particuliers que des régies. Tu peux aussi passer en direct par celles-ci. Voici quelques exemples : GroundFloor (notre régie, service en français), Killam, Star Professional, GreenLight…
  • Si vraiment tu as un coup de cœur, tu peux contacter le CAFI ou MAGMA, qui pourront aller visiter l’appartement à ta place pour s’assurer qu’il est correct. Je suis à peu près sûre qu’ils peuvent aussi te proposer un hébergement temporaire à ton arrivée, donc contacte-les

Une fois sur place

Comme la majorité des immigrants, tu vas arriver sans avoir de petit nid douillet qui t’attend : ce n’est pas grave. En attendant, tu peux profiter d’AirBnB, de BnB tout court ou de l’auberge de jeunesse pour prospecter. On vous conseille de prévoir environ quinze jours pour trouver un logement.

  • Entre deux formalités à Service NB et Service Canada, garde l’œil ouvert pour tous les panneaux « For rent/à louer » ou « For sale/à vendre ». Il y a beaucoup de panneaux « À vendre » partout. Vraiment. Un peu moins de panneaux « À louer », mais tu en trouveras sans problème. Va frapper aux portes, appelle les proprios, ne sois pas timide.
  • Certains immeubles n’acceptent pas les animaux ou les enfants. Renseigne-toi bien avant si tu possèdes l’un ou l’autre.
  • Certains immeubles ont une buanderie payante à l’étage (généralement 2 $ pour laver, 1 $ pour sécher), et n’autorisent pas pas les lave-linge dans l’appartement : c’est très bien pour ne pas avoir à acheter un lave-linge dès l’arrivée, mais cela peut te ruiner si tes sept enfants en bas âge te font faire quinze machines par semaine (encore une fois : avec sept enfants, mieux vaut acheter).
  • si tu as des vues sur un logement près du fleuve ou d’un marais, renseigne-toi sur le risque d’inondation… Le secteur du lac Jones et du marais de Chartersville sont bien connus pour leurs inondations récurrentes.
  • Une fois le bail signé (généralement d’un an, mais pas une obligation), l’entrée dans le logement se fera facilement : versement de deux mois de loyer (un loyer et la caution) et basta. Ne reste plus qu’à attendre le conteneur !
  • on ne peut malheureusement pas encore contribuer sur l’achat d’un logement, mais si d’autres immigrants ont envie de nous écrire une chronique/de se faire interviewer, manifestez-vous !

***Astuce : si tu ne connais pas la typologie des villes nord-américaines, sache que Moncton ne fait pas exception et se compose ainsi :

  • un centre d’affaires sans logements
  • entouré de logements anciens traditionnellement occupés par les pauvres et les immigrants

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  • qui se transforment en banlieues résidentielles neuves à l’américaine aux pelouses manucurées exactement comme dans les films, de plus en plus chics à mesure qu’on s’éloigne du centre-ville (le top du top est Fox Creek, à Dieppe)

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  • et une fois la limite de l’agglomération passée, on revient à des habitations normales dans la campagne, avec terrasse contemplative et visite de ratons-laveur/castors/ours en prime.

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Voici une petite carte pour te donner une idée. Attention, le fait que le centre-ville soit généralement dédaigné par les Canadiens qui en ont les moyens ne veut pas dire qu’il soit dangereux (ha ! la bonne blague !) ou à l’abandon. Les maisons sont certes plus anciennes, mais vivre en centre-ville a des avantages indéniables : proximité des restaurants et bars dans un cadre agréable, maisons de ville bien plus abordables que tout ce qu’on connaissait avant, qualité de vie incomparable si tu peux aller au travail à pied.

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  • Hachures rouges : centre d’affaire
  • Vert foncé : limite des quartiers d’où il est facile de rejoindre le centre-ville à pied : en gros, un cercle avec en pourtour Vaughan Harvey, Mountain Rd et la King, maisons anciennes parfois retapées, parfois dans leur jus. Côté Dieppe, ce sont les quartiers d’où on accède facilement à la place 1604, la bibliothèque et les deux cafés (le chef lieu) et à la place Champlain (pratique pour aller faire ses courses).
  • Vert clair : la même mais en vélo, toujours plutôt ancien et pittoresque. Les rues entre le parc Victoria et la Mountain sont sublimes, avec de belles maisons anciennes. Un sentier traverse la ville vers l’Ouest et un autre longe toute la rivière (ce sentier est d’ailleurs tellement long qu’il traverse… le pays tout entier !).
  • Au-delà, prévoir une voiture ou un abonnement de bus, plus on s’éloigne et plus les logements sont récents et bien isolés, tout le monde a un petit (ou grand) jardin, on est au vert et au calme. Si tu veux une jolie vue, vise Magnetic Hill ou les rives de la rivière Chocolat côté Dieppe.
  • La campagne commence au-delà de la carte.

Petit lexique

  • « duplex »: maison avec deux appartements superposés indépendants. Comme les constructions sont en bois, les appartements du dessous peuvent assez vite être bruyants…. Il existe aussi des « triplex » (trois appartements indépendants).
  • « semi-detached  » ou « two-family » : maisons mitoyennes. Celles qui ne le sont pas sont des maisons « unifamiliales » (single family).
  • condo : généralement appartement à vendre, même s’il est parfois employé pour désigner un appartement de location haut de gamme. Les appartements à louer sont des « apartments »
  • basement/demi sous-sol : appartement en sous-sol plus ou moins enterré, passage presque incontournable des nouveaux arrivants, à la luminosité inversement proportionnelle aux économies réalisées
  • X property management : régie locative X

C’est tout pour les conseils : as-tu d’autres questions ? Envoie !

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