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On a testé pour vous : la coupe du monde féminine de la FIFA

On a testé pour vous : la coupe du monde féminine de la FIFA

Du 6 juin au 5 juillet se déroule la Coupe du monde féminine de la FIFA. S’il semble que la couverture médiatique en France ait été minime voire ridicule, ici, Moncton s’est mise à l’heure du foot pour accueillir de nombreuses équipes pendant la phase des poules : Angleterre, Colombie, Mexique et France ; Brésil, Norvège, Costa Rica et Côte d’Ivoire, le tout du 9 au 21 juin. Nous avons eu incroyablement de chance de pouvoir aller voir notre équipe nationale jouer, et mieux encore : nous l’avons vu en coulisses.

Martine ayant du temps à revendre (ou pas), elle a décidé de faire partie des bénévoles pendant la durée de la compétition à Moncton, dans la section médias. Ce n’est pas la première fois qu’elle donne de son temps pour un événement local, et elle apprécie l’idée d’être un petit rouage dans un grand mécanisme.

En quoi consiste le rôle de bénévole de la section médias ? Les bénévoles assurent le bien-être des journalistes, servent de liaison, vont épauler les journalistes dans les questions pratiques lors des entraînements… et écrire un article ou deux quand même.

Premier créneau de travail

Martine a eu l’immense privilège d’assister au premier entraînement des Bleues à Moncton, fraîchement débarquée de l’avion. Les responsables de la division médias connaissaient sa nationalité et lui ont offert cet honneur… Un grand merci à eux !

Sa mission : assurer la liaison entre les journalistes et l’agent de presse français, en essayant de ne pas trop avoir les yeux qui sortaient de la tête à la vue des joueuses nationales, fort impressionnantes par leur stature, carrure et maîtrise du ballon.

Les photos étant bien sûres interdites, vous devrez donc la croire quand elle vous dira avoir été soufflée par les joueuses et leur technique. Vous pouvez d’ailleurs la voir brièvement gober les mouches (d’un air impressionné) sur un banc à 2:05, en rouge et noir.

Le match

Le 9 juin, nous avons pris une demi-journée de repos et c’est en tant que supporters et non bénévoles que nous sommes allés soutenir l’équipe de France contre l’Angleterre, dans un match qui prenait des allures de redite  historique de l’histoire de la région… avec les Français qui gagnent à la fin. Nous sommes contents que malgré la pluie, le crachin en pleine face, le vent et la file d’attente gigantesque pour rentrer dans le stade, la France ait gagné 1-0, score qui rend toutes ces épreuves bien dérisoires.

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Anecdotes :

  • nous avons vu un drapeau breton
  • il y avait des stands de frites, c’est normal. Mais connaissiez-vous les stands de ketchup, mayo et moutarde ?
  • beaucoup de spectateurs sont venus avec des drapeaux… du Canada. On est patriotes ou on ne l’est pas !
  • heureusement, Martine représentait fièrement la France et ses… valeurs… franchouillardes ?

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Deuxième quart de travail

Accueillir la Côte d’Ivoire et la Norvège à l’aéroport au milieu de la petite dizaine de supporters qui ont fait le déplacement. Des supporters 100 % ivoiriens, la communauté norvégienne à Moncton devant se compter sur les doigts d’une demi-main, elle ne s’est pas déplacée.

Sa mission : sourire et écrire un petit compte-rendu que vous pouvez lire ici. Ci-dessous en uniforme avec Maren Mjelde, qui a marqué un beau but contre l’Allemagne.

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Troisième quart de travail

Le match Côte d’Ivoire-Norvège. C’est du sérieux : Martine était sur le terrain. Derrière les cages norvégiennes, elle est probablement passée 400 fois à la télé, mais vous ne l’avez pas vue, car personne ne voit les bénévoles qui se fondent admirablement bien dans le décor (nos T-shirts étaient de la même couleur que la jupe des tribunes, en mode caméléon).

Sa mission : cuire sous le soleil de plomb aux côtés des photographes, leur apporter de l’eau et surveiller le match de près. Imprimer et distribuer le compte-rendu du match à la mi-temps, rester dans la salle de presse pour assister les journalistes. Rester impassible, ne pas trébucher, bref ne pas finir dans le bêtisier du Petit Journal.

Quatrième quart de travail

Encore un entraînement, toujours de la Norvège.

Sa mission : servir de liaison avec l’agent de presse norvégien, rester dans la salle de presse pour assister les journalistes. Le matin juste après la victoire contre la Côte d’Ivoire, toute l’équipe de Norvège n’était pas présente mais leur entraînement n’en était pas moins impressionnant. Martine qui n’est pas sportive, n’a pas tari d’éloges sur le physique incroyable de ces femmes non moins incroyables.

Conclusion

Être bénévole est un excellent moyen pour se sentir vraiment partie intégrante d’un événement local et d’en profiter de façon privilégiée, en coulisses ! Martine n’a pas spécialement fait de connaissances durables mais c’était des moments intéressants, instructifs, exaltants, bref une bonne expérience.

La coupe du monde continue jusqu’au 5 juillet, soutenez la France et/ou le Canada en regardant les matchs retransmis sur Eurosport ou W9 !

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Où (très) bien manger à Québec

Où (très) bien manger à Québec

On l’a déjà vu, Québec, c’est super. En plus d’être un régal pour les yeux, notre séjour de trois jours a été un festival de saveurs. Loin des troquets que nous fréquentons habituellement, nous avons élevé notre palais grâce à nos mamans, fines gastronomes, qui nous ont mené dans des trésors du goût que nous nous empressons de vous faire découvrir. Par ordre croissant de plaisir gustatif :

Mille et une pizzas, 363 rue Saint-Paul

Sobre, efficace. Une bonne pizza si vous êtes près de la gare, avec enfin une garniture de ce nom et pas trois champignons qui se battent en duel avec un fil de mozzarella.

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Le Lapin sauté, 52 rue du Petit Champlain

Un restaurant en plein milieu de la rue Petit Champlain ? Avec une déco aguicheuse ? Nous aussi, on a eu peur. Mais la terrasse et le harpiste de musique de rue étaient bien trop tentant pour les refuser. C’est donc avec énormément d’a priori et aucune attente que nous nous installons sur cette petite terrasse qui donne sur la place, bercées par la musique et redoutant l’arrivée des plats. Quoi qu’un peu chiches pour le prix (la voilà, la touche Petit Champlain !), ils ont parfaitement satisfait nos papilles et agréablement surpris nos sens.

Ci-dessous, chèvre chaud d’Alexis de Portneuf et poires à l’érable, et Riopelle-de-l’île-aux-Grues fondant, compote de courge musquée.

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Aviatic, dans la Gare du Palais

Une adresse recommandée par le Routard juste à côté de notre appartement ? Banco ! La déco est feutrée, le service souriant et impeccable. Le seul bémol est que nous avions appelé pour savoir si l’établissement proposait des plats végétariens, et avions obtenu une réponse affirmative. Arrivés dans le restaurant, les seuls plats végétariens sont les entrées. Une déception sur ce point, même si gustativement, tout était parfait : certes, Martine n’aura mangé que cinq tomates cerise, mais elles étaient divines avec leur espuma de boconccini. Le dessert est surprenant : gâteau aux carottes à étages et Messerschmidt (fondant au chocolat) frit.

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Chez Boulay, bistro boréal, 1110 rue Saint Jean

En voilà une belle adresse. Autour d’un concept de cuisine boréale qui met en valeur des baies, chairs et légumes septentrionaux sur des noms ronflants, cet établissement a une déco raffinée et était plein un soir de semaine. Une fois les assiettes servies, on comprend mieux. Bon point au menu : une section végétarienne avec plusieurs choix ! Merci !

Ci-dessous : betteraves du terroir marinées au sirop de merisier, chèvre des Neiges d’Alexis de Portneuf, et gnocchi gratiné à la graine de carotte sauvage et tomme de Monsieur Séguin (on avait dit « ronflant », ok ?)

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Légende chez la Tanière, 2115 Rang Saint Ange

Une incroyable surprise, à ne manquer sous aucun prétexte : nous sommes tombés chez Légende au hasard, alors que ni la terrasse ni la façade ne payaient de mine. Nous avons même failli repartir lorsque j’ai vu que la carte ne proposait aucune option végétarienne. C’était sans compter le serveur/gérant/employé béni, qui a pris les choses et m’a dit qu’il ferait concocter quelque chose par le cuisinier. Dans ces cas-là, on s’attend à du bricolage : ce fut une symphonie de légumes et protéines végétales (lentilles, tofu) cuites à la perfection, assaisonnées brillamment, selon un concept nordique semblable à celui de Boulay ; lentilles, topinambour en entrée, croquettes de tofu, courge et céleri en plat.

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Et tout ça pour des prix qui ne dépasse pas 12 dollars l’entrée, 25 dollars le plat ! Je n’exagère pas quand je dis qu’il s’agissait là de certains des meilleurs repas de ma vie.

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Tranches de vie : mai 2015

Tranches de vie : mai 2015

Le joli mois de mai… vous connaissez ? Ici, mai est vraiment synonyme de (début du) printemps. Pour cause : la dernière chute de neige (on parle de 10 cm quand même) a eu lieu fin avril, et autant vous dire que les bourgeons sont restés bien au chaud jusqu’à la mi-mai. Alors que vous étiez tous à siroter des mojitos en terrasse dès le mois dernier, nous attendions patiemment l’arrivée du printemps.

Nous n’avons pas été déçus : en trois semaines, nous sommes passés de la fin de l’hiver à une situation quasi estivale, faite de soleil et de thermomètres dépassant les 25°C à répétition (degrés positifs, on est d’accord…).

Après ce point météo mensuel obligatoire, place aux photos du mois qui vient de s’écouler.

Nous avons eu la chance de participer à une soirée sur le thème des bûcherons… On s’en serait voulus de ne pas vous montrer ça.

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Martine a dépoussiéré son vélo et a participé à une randonné historique guidée dans Moncton, organisée par la Bikery (recyclerie collaborative bobo comme on les aime) et la ville à l’occasion de son 125e anniversaire.

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Nous sommes aussi allés pour la première fois au zoo de Moncton, où nous avons vu toutes sortes de grands félins, des ours, des loutres et une étrange bête au pelage orange.

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Enfin, on vous laisse avec quelques images du printemps, qui nous font vraiment chaud au cœur (après six mois de neige, vous n’imaginez même pas !).

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À bientôt !

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Le système du crédit au Canada

Le système du crédit au Canada

Cher lecteur, tu le sais peut-être : en Amérique du Nord, le crédit est roi. Sans crédit, tu n’es personne. Loin d’être stigmatisant socialement comme il peut l’être en France, le crédit est une forme de reconnaissance des capacités de gestion financière, un témoignage du savoir-faire en terme de provisionnement et de remboursement de ses dettes.

En tant que tel, il est donc réservé à une caste d’élus : les Canadiens évidemment, ainsi que les résidents permanents depuis plus de trois à six mois sur le territoire. Avant cela, pas de salut : il faudra retourner à un statut de mineur bancaire, privé de crédit et maintenu dans une demi-tutelle fait de cartes de débit qui, telle la carte Mosaic de tes 16 ans, te permettra de payer en personne et de retirer de l’argent, et c’est tout. Pas de crédit, pas de paiement à distance, pas d’achats sur Internet, rien. Tu auras donc tout intérêt à garder au moins une carte bancaire classique de ton pays d’origine le temps d’arriver aux trois mois fatidiques. [Aparté : on dénomme abusivement les cartes bancaires « cartes de crédit » en France, mais vraiment, ce n’est pas la même chose]

Arrivé.e à ce stade, il te faudra aller retirer un formulaire auprès de ta banque, laquelle transmettra ta demande à son organisme de crédit partenaire. Ton crédit ne dépend pas de tes comptes : c’est MasterCard ou Visa qui te prêtent directement les sommes dépensées. Et c’est à eux que tu rembourses tes dettes.

Certaines cartes de crédit sont payantes, notamment celles qui ont une assurance voyage (ha ! fini le temps de l’assurance voyage automatiquement comprise dans la Visa ou Mastercard la plus classique qui soit), mais d’autres  sont gratuites. Et quand on connaît les frais des opérations bancaires dans le coin, c’est toujours un soulagement. [Ça vaut d’ailleurs son pesant de cacahuètes, les pratiques tarifaires des banques par ici…]

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Quel intérêt d’avoir une carte de crédit ? Celle-ci permet de construire un historique de crédit, véritable dossier de fiabilité personnelle consultable par de trop nombreuses organisations souhaitant vérifier la solvabilité du nouvel arrivant : du fournisseur d’électricité à l’opérateur de téléphonie mobile en passant par la régie immobilière, tout le monde peut consulter cet historique, et gare à qui n’a pas encore eu le temps de se constituer une référence positive en la matière. Ou une référence tout court, d’ailleurs : le malheureux se verra contraint de verser cautions de précaution à tour de bras, payant ainsi sa virginité bancaire en attendant de pouvoir, lui aussi, acheter à crédit.

En plus de garantir la bienséance du titulaire et de lui économiser des cautions intempestives, l’historique de crédit permet de voir grand, et d’obtenir plus facilement des prêts. On ne prête qu’aux riches, surtout s’ils ont déjà démontré qu’ils savaient rembourser leurs dettes. Bâtir un historique de crédit, c’est donc préparer son avenir financier, dettes remboursées après dettes remboursées. Il n’est pas impossible d’avoir un prêt sans celui-ci, évidemment, mais c’est plus dur. Ou il faut être plus riche à la base.

On peut acheter tout et n’importe quoi avec une carte de crédit : du café du coin à un billet d’avion en passant par sa ligne de téléphone… L’important étant de rester dans le seuil autorisé par l’organisme de crédit (pour nous, 1500 dollars). Peu habitués à ce système, nous réservons pour l’instant le crédit aux dépenses fixes et immuables, telle qu’Internet, et aux achats en ligne au Canada, peu fréquents. Quand on rembourse dans les temps, le score de crédit augmente. Il nous semble qu’il existe différents points accordés pour différents types de crédits (charges fixes, grosses dépenses ponctuelles…) mais la façon d’obtenir le meilleur historique de crédit possible reste encore floue.

EDIT pour clarification, car ce système n’est pas clair : le terme « crédit » est employé à mauvais escient (mais c’est le terme officiel). Ce serait plutôt des « achats en différés », le crédit ne s’appliquant qu’aux dépenses non remboursées avant échéance.
Ce n’est pas forcément de l’argent qu’on a déjà. On peut avoir 100 $ sur son compte courant mais dépenser 1500 dollars sur sa carte de crédit, qui sont avancés par MasterCard. Le tout est d’avoir l’argent à l’échéance, qui est fixe pour mieux s’organiser.

Le remboursement des dettes est obscur, lui aussi : sur 300 dollars dépensés ce mois-ci, nous ne devons en rembourser que 10. Pourquoi ? Mystère… Nous sommes néanmoins scrupuleux sur le remboursement du crédit, tout retard entraînant le déclenchement d’un véritable crédit au taux d’intérêt de près de 20 % (!) et la chute de notre cote de crédit. Ce serait dommage de se forcer à emprunter pour constituer un mauvais historique de crédit, n’est-ce pas ?

On en arrive donc à une conclusion un peu ubuesque : dans l’espoir qu’on nous prête de l’argent un jour, il faut emprunter pour emprunter, s’endetter pour le plaisir de montrer que l’on sait gérer son argent avec doigté. Vous comprendrez que nous ne sommes pas du tout convaincus par le système mais les choses étant ce qu’elles sont, nous avalons cette couleuvre absurde et nous constituons un petit historique de crédit dans l’éventualité où, un jour, nous voudrions devenir propriétaire.

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Tranches de vie : avril 2015

Tranches de vie : avril 2015

En avril, ne te découvre pas d’un fil. Dicton probablement inventé par des Canadiens pour qui avril ne rime sûrement pas avec le retour de la chaleur, mais seulement avec la fonte des neiges. Par contre, pour les bourgeons, les fleurs de cerisier, les sandales, il faudra attendre mai, voire juin !

Comme tous les mois, voici un petit compte-rendu des semaines qui viennent de s’écouler, des micro-événements de notre vie canadienne, un peu en retard ce mois-ci pour cause de débarquement familial !

En avril, nous avons…

…dit au revoir à une excellente amie, rentrée dans son plat pays pour de nouvelles aventures !

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…assisté à une présentation de l’imprimante 3D de la bibliothèque publique de Moncton, la première à posséder une imprimante du genre au Nouveau-Brunswick. Impressionnant !

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…repris les activités bénévoles avec Carma, l’association de sauvetage des chats, du côté de Martine qui a donc tenu un stand lors de la Journée de la Terre au marché de Moncton. Le bénévolat est un moyen sympathique de réellement côtoyer des Canadiens (pas si facile !) tout en œuvrant pour la bonne cause. Que demander de plus ?

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…repris la course à pied, qui nous donne des prétextes de balade le long de la rivière Chocolat, où un bestiaire des plus local nous salue à chaque fois : faisans, oies sauvages et même rats musqués, que nous avions pris pour des castors ! À quand les orignaux ?! Pas de photo de ce spectacle mi-comique, mi-navrant alors que le long hiver et les trop nombreux nachos se fait sentir dans nos articulations vaguement rouillées.

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Trois jours à Montréal

Trois jours à Montréal

Les jours de congés de Martin se comptant sur les doigts de deux mains, nous n’avons pas tergiversé très longtemps en apprenant que le week-end de Pâques donnait droit non pas à un, mais à deux jours fériés à la suite ! Deux jours fériés, absolument ma bonne dame : le vendredi saint et le lundi de Pâques.

Il n’en fallait pas plus pour nous évader, et après avoir hésité entre Montréal et Boston, c’est finalement vers Montréal que nous nous sommes dirigés, à la faveur d’un passeport presque périmé de Martine qui ne voulait pas prendre le moindre risque de se faire refouler des États-Unis.

On reviendra sur l’expérience de la conduite longue distance (dix heures de route au bas mot, une aventure en soi) une prochaine fois, aujourd’hui, place aux photos !

Jour  1 : le Plateau

Arrivés à 15 heures, nous avons décidé de rester tranquillement dans le quartier où nous logeons : le Plateau Mont-Royal, également surnommé « le ghetto des maudits Français de France » puisque c’est généralement là où se retrouve nos chers compatriotes qui débarquent à Montréal, en PVT ou autre. On ne va pas vous mentir : on les comprend. Le quartier est hyper agréable, avec plein d’arbres, des immeubles de trois étages max et leurs petits escaliers extérieurs excessivement photogéniques, plein de petites boutiques bobo et une concentration de boulangeries-pâtisseries à faire pâlir la rue du Commerce à Paris.

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Jour 2 : le centre ville, la ville souterraine et le vieux Montréal

À la faveur d’un saut à l’office de tourisme (rue Peel), nous découvrons le centre d’affaires de Montréal, entre gratte-ciels, gare monumentale et démesure toute nord-américaine. Nous enchaînons sur une courte visite d’une fraction de la ville souterraine (immense agglomérat de centres commerciaux souterrains), de la rue Sainte-Catherine, très marchande.

Nous voulions visiter le Biodôme, dont tout le monde nous dit le plus grand bien. Conseil d’ami : le samedi de Pâques, mieux valait arriver tôt. À 13 h, environ 15 000 familles faisaient la queue pour tenter d’y entrer. Nous avons donc rebroussé chemin en faveur d’une promenade dans le vieux Montréal via le quartier chinois et d’une ascension du Mont-Royal pour admirer la vue.

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Jour 3 : re le Plateau

Nous sommes partis en début d’après-midi et avons simplement consacré la matinée à flâner et fouiner dans les bouquineries de la rue Mont-Royal. Décidément ! Mais elle fait au moins 2 km de long, impossible de se lasser…

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Bonnes adresses

  • Une crêpe ?, 425 rue Mont Royal, la galette tomates séchées-aubergines-fromage est une tuerie.
  • La Banquise, 994 rue Rachel, LA poutinerie des touristes de Montréal. Venir tôt ou réserver, c’est bondé. Mais délicieux.
  • Omaï prêt-à-manger, 482 rue Sainte-Catherine, pour manger vietnamien pas trop cher
  • Blanc de Blanc, 248 rue Villeneuve, café à la berlinoise (entendre : joyeux fourre-tout dépareillé) tenu par des Français avec de chouettes jus de fruits et une ambiance bien bobo comme Martine les aime.

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Ode au café Manuka

Ode au café Manuka

Grâce à une amie, Martine a découvert à Moncton le café Manuka, tenu par une Belge et un Acadien, qui est désormais un haut lieu de ses après-midis papotage.

Le Manuka l’a d’abord séduite par son nom, celui d’un arbre néo-zélandais, au doux parfum de nostalgie pour elle qui y a passé un an pendant ses études.

Le Manuka, sur la rue Alma, juste à côté du centre culturel Aberdeen et à deux pas de la rue Mountain, se voit de loin grâce à sa façade jaune, qui se détache sur la neige et invite à découvrir l’intérieur. Le panneau à l’entrée, qui affiche souvent « fait maison », « fait avec amour » ou « frites belges » est la cerise sur le gâteau, impossible de résister : il FAUT entrer et goûter par soi-même.

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L’intérieur n’est pas très grand, une quinzaine de tables, mais la déco bois sombre/murs anis et violet est apaisante mais pas girly, la table dans le bow-window est bien chaleureuse quand on vient en groupe, et il y a même des jeux pour les petits. Avec l’hiver, la terrasse est évidemment inaccessible, mais on pressent de beaux moments ensoleillés sur la véranda vitrée plein sud une fois les températures remontées.

Ouvert en continu de 11 à 21 heures, le café sert des petits plats, des pâtisseries et des boissons breuvages, et se transforme en restaurant le soir venu [donc à partir de 17 h, n’oublions pas où nous sommes]. Sans oublier le brunch une fois par mois, végétarien à la demande [+1000 points gagnés auprès de Martine].

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Au menu du café : lait à l’érable ou à la lavande, chai latte, chocolat chaud à la belge et vrai café (denrée rare !). Les prix vont de 3,5 à 5,5 $.

Les pâtisseries sont à tomber ; la crème brûlée est un délice, la mousse de mascarpone aux myrtilles aussi. Compter environ 4-6$ la pâtisserie.

Au menu de midi, servi en continu la journée : soupe du jour, sandwichs gourmets, crêpes, croquettes ou frites belges. Martine a goûté les croquettes végétariennes, la soupe carotte-coco et la crêpe à l’emmenthal (une tranche de goût dans ce monde de cheddar). Les frites et la mayo maison sont délicieuses quoiqu’un peu chères (8 $). Le tout donne envie de voir ce que les vrais plats donnent à l’heure du souper ou du brunch, et on nous souffle qu’il y aurait parfois de la tartiflette au menu…

Globalement, l’établissement est évidemment plus cher qu’un Tim Hortons ou un Starbucks où l’on trouve aussi des pâtisseries, mais cette simple comparaison est une aberration tant ces lieux sont éloignés dans leurs objectifs et leur qualité : ici, les produits sont locaux et frais, la carte réduite pour privilégier le goût et les plats modifiés régulièrement pour toujours plus de surprises.

Seul point noir : il n’y a pas de parking. En été, on peut utiliser les places payantes à côté, mais en hiver, celles-ci sont recouvertes par les bancs de neige, ce qui complique un peu l’accès. Essayer de gruger les places du centre Aberdeen peut marcher le week-end, mais la semaine, bon courage !

Bref, à 10 minutes à pied de la rue Main, un havre de paix et de saveurs pour qui a envie de manger à l’européenne ou de savourer une pause sucrée dans un cadre reposant.

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Manuka

184 rue Alma, Moncton

info@manukaresto.com

https://www.facebook.com/restomanuka

Des avis (élogieux !) sur Trip Advisor ici.

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Traduire son CV en anglais

Traduire son CV en anglais

Tu es dans les préparatifs pour t’installer au Canada, bien parti.e pour obtenir ta résidence permanente, en train d’organiser ton départ et soudain, c’est le drame : tu souhaites postuler à des annonces en anglais et tu ne sais pas par où commencer pour faire de ton CV une arme de recrutement massif.

Dans un moment de solitude paniquée, tu essaies Google Traduction et obtiens de la bouillie, cherche des traducteurs en ligne et te perds dans une jungle d’agences de traduction en Inde… Tu contactes le neveu de la concierge qui certes, fait anglais 1ère langue mais n’a aucune idée du marché du travail, pas plus que ta cousine qui va tous les étés en Angleterre.

Si tu es perdu.e, désespéré.e, et sans la moindre idée de comment rendre ton CV présentable : Martine peut t’aider.

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Pour toi public, Martine te propose de traduire ton CV en anglais, ou de le mettre aux normes canadiennes, ou les deux. Parce qu’elle est traductrice indépendante immatriculée au Canada, qu’elle aime nos lecteurs et qu’elle sait qu’il est difficile de savoir où s’adresser.

Par contre, elle ne le fait pas gratuitement, parce que si elle répond avec plaisir à tes questions sur les démarches ou la région par mail, traduire un CV, ça prend à peu près deux heures, et elle est déjà bien occupée par ailleurs.

Ça ne veut pas dire qu’elle ne peut pas te faire une fleur et baisser un peu ses tarifs habituels, on est solidaires entre futurs nouveaux Canadiens. Pour toi public du blog ou de la page Facebook, qui a passé l’étape du dossier provincial pour t’installer au Canada (pas forcément au Nouveau-Brunswick, on n’est pas sectaires), Martine te propose :

  • la traduction  de ton CV de moins de 700 mots vers l’anglais pour 35 euros TTC

Si tu veux faire traduire ton CV sans y passer des heures, ne cherche pas plus loin, et envoie ton CV à Martine ici ou ici en précisant où tu en es dans les démarches et où tu comptes t’installer.

Si tu as une demande différente (relecture en français ou en anglais, mise du CV aux normes canadiennes, la traduction du prochain Harry Potter…), n’hésite pas non plus !

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En pleine tempête : guide de survie

En pleine tempête : guide de survie

Vous n’avez pas pu l’ignorer, en début de semaine, le Nord-Est des États-Unis a été frappé par une violente tempête de neige répondant au doux nom de Juno, qui a poussé certaines localités à crier au loup décréter l’état d’urgence. Au final, il ne sera tombé que 20 cm à New York.

Au Nouveau-Brunswick, en revanche, Radio-Canada Acadie a annoncé cette tempête comme toutes les autres : avec sobriété et résignation, en se permettant même des petits commentaires narquois sur son voisin américain bien peu préparé.

Et pendant ce temps, nous, on se demandait de quelle façon le ciel allait nous tomber sur la tête, mi-excités, mi-soucieux, mi-penauds, mi-curieux (à nous deux, ça fait quatre mi-quelque chose. Dora était mi-indifférente, mi-insouciante). Un premier blizzard, ce n’est pas rien, mais tout s’est bien passé, rassurez-vous.

Quelle meilleure occasion de vous faire un topo sur l’avant, le pendant et l’après-blizzard ? Parce que les tempêtes, c’est comme l’attente de la RP et la recherche d’emploi, ça fait partie de l’expérience de l’expatriation au Canada, il faut y passer en gardant le sourire.

Cela dit, il y a tempête et tempête. Les précédentes tempêtes de neige avaient laissé notre cœur de Hauts-Savoyards presque de glace (mais rassure-toi, cher Breton ou Niçois : elles sauront t’émouvoir !), car d’après Météo Canada : une tempête de neige, c’est lorsque 15 cm ou plus de neige sont prévus dans un délai de 12 heures. Rien de bien impressionnant pour qui est né en montagne, donc.

Par contre, le blizzard, c’est quand on s’attend à ce que des vents d’au moins 40 km/h entraînent des réductions généralisées de la visibilité jusqu’à 400 mètres ou moins, en cas de poudrerie, ou de poudrerie avec des chutes de neige, pendant au moins quatre heures. En gros, une autre paire de manches.

Quand il y a blizzard, les conditions sont dangereuses : on ne sort pas pour s’amuser. La plupart des entreprises sont fermées : l’immense majorité des salariés travaillent de chez eux ou chôment, avec ou sans solde. Mardi 27 janvier 2015, l’espace Champlain était fermé, et quand l’espace Champlain est fermé, on peut dire que TOUT est fermé.

Quand il y a blizzard, deux-trois choses sont à retenir :

  • on ne sort pas de chez soi
  • l’électricité peut être coupée
  • l’eau peut être coupée

Partant de là, voyons comment survivre à une bonne grosse tempête hivernale au joli petit blizzard bien cinglant.

Avant

File au supermarché te concocter un placard spécial tempête avec des biscuits apéro, du pain, des biscuits tout court, des fruits secs, du chocolat… Autant d’aliments qui n’ont besoin ni d’être cuits ni d’être réfrigérés (en cas de coupure d’électricité). Mise sur l’aspect réconfortant des aliments, parce que si tu n’as plus l’électricité, on doute très très fort que des branches de céleri et des boîtes de conserve froides te redonne du baume au cœur. Météo Canada préconise des réserves pour 72 heures.

tempête de neige canada nouveauw new brunswick candidats des provinces initiative stratégique résidence permanente juno monctonPas encore au point, notre placard tempête : les saucisses et l’humus, une fois ouverts, on les conserve comment s’il n’y a plus de courant ?!

Rentre tes animaux au chaud, même le chien qui dort dans sa niche d’habitude. Et n’oublie pas le rab de croquettes pour chat, parce que rien de pire qu’un huis-clos avec un chat affamé. Tu pourrais y rester. Sérieusement.

Remplis des bidons ou tes contenants d’eau (au moins 2 litres par personne par jour) pour parer à une éventuelle rupture des canalisations quelque part. Pense aussi aux questions d’hygiène et remplis ta baignoire : avec un seau, elle remplacera ta chasse d’eau.

Équipe-toi d’une lampe de poche, de piles, de bougies, d’allumettes, de bûches si tu as une cheminée… Tout ce qui pourrait faire de la lumière et/ou de la chaleur.

Charge tous tes appareils électroniques utiles et note tous les numéros importants au cas où sur un calepin accessible. Comme Martine, anticipe et préviens tes éventuels clients de la situation, pour ne pas te retrouver comme un rond de flan avec une commande à livrer et une connexion Internet en rade. Comme Martin, appelle ton entreprise pour t’organiser et éventuellement récupérer des documents pour pouvoir travailler de chez toi.

Si le réservoir de ta voiture est presque vide, file le remplir pour éviter qu’il ne gèle, ce serait ballot.

Si vraiment ton employeur est relou et que tu dois aller travailler, prépare un sac avec le nécessaire pour passer la nuit au boulot si jamais tu es coincé. Et une pelle à neige pour le lendemain. De manière générale, au Canada, il est sage d’avoir toujours une pelle à neige sur soi.

Pendant

Reste au chaud ou à la rigueur, va prendre des photos pas loin. Périmètre autorisé : trois mètres autour de la maison, toujours en contact visuel pour ne pas te perdre, c’est très sérieux, surtout si ton garage est loin (dans ce cas, la technique dite « de la corde à linge » mise en œuvre au préalable sera utile).

Garde tes appareils électroniques sur secteur tant que tu peux.

Hiérarchise les aliments à manger en premier selon la disponibilité de l’électricité.

Moque-toi (gentiment) du voisin dont la voiture est ensevelie, du type qui passe en voiture la fenêtre ouverte, des couillons qui font leur footing. Envoie des photos aux amis en France pour les terroriser.

Regarde par la fenêtre en sirotant un bon chai latte et en frissonnant intérieurement à chaque bourrasque, en te disant que tu n’avais probablement jamais vu ça. Et que c’est génial.

Conseils sérieux en cas de coupure d’eau ou électricité :

  • évite d’ouvrir ton frigo ou ton congélateur pour garder les aliments au froid. Si tu as une maison, tu peux les transférer dans une glacière dans ton garage.
  • regroupe toute la famille dans une même pièce pour capitaliser la chaleur humaine (et animale, car il y a fort à parier que tes animaux viendront te coller aussi, les petits opportunistes).
  • ne fais pas ton timide et sollicite tes voisins pour voir s’ils sont dans la même situation ou s’ils ont des conseils. Il y a fort à parier qu’ils aient l’habitude puisqu’ils vivent ça 20 fois par hiver.

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Après

Prévois largement une demi-heure de mou le lendemain pour exhumer ta voiture de sa gangue de neige de glace et de verglas, en repensant aux raisons qui t’ont amené.e au Canada.

Utilise l’eau de la baignoire pour faire une lessive à la main ou tirer la chasse d’eau, histoire de ne pas l’avoir complètement gaspillée.

Invite tes amis pour un apéro avec les denrées périssables de ton placard d’urgence.

Admire l’épaisseur de neige assez inédite (entre 30 et 40 cm, à vue de nez), rigole des pauvres gens dont la voiture est coincée ou la fenêtre ensevelie, et réjouis-toi de toute cette neige sous le soleil…

   _1070130 _1070127  2015-01-28 16.54.34 _1070137Technique de déneigement : tout pousser dans la pelouse, sur les trottoirs… Admirez les monticules en arrière-plan : belle quantité, non ?

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C’est beau, non ?

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On ne badine pas avec les décorations de Noël

On ne badine pas avec les décorations de Noël

Les fêtes de fin d’année approchent, et ça se voit.

Ici, la période des fêtes débute le deuxième lundi d’octobre, et englobe des célébrations toutes plus variée les unes que les autres (et pas forcément festives, coucou le 11 novembre) :

  • l’action de grâce (Thanksgiving, le 13 octobre cette année)
  • Halloween (31 octobre)
  • le jour du souvenir (11 novembre)
  • le vendredi fou (Black Friday, le 29 novembre cette année)
  • Noël
  • l’Après-Noël (26 décembre, férié)
  • le nouvel an

Bref, de belles réjouissances. Pour marquer le coup, de belles illuminations envahissent les jardins petit à petit dès le 12 novembre pour atteindre au mois de décembre une sorte de paroxysme hystérique surfant sur une déferlante clignotante.

Toi qui as installé un sapin, l’as décoré avec une guirlande lumineuse, as mis quelques bougies à ta fenêtre, voire suspendu une guirlande extérieure au-dessus de ta porte d’entrée, je te le donne en mille : tu as l’air minable. Pour les standards français, tu fais partie du haut du panier. Au Canada, si tes guirlandes lumineuses ne représentent pas la consommation annuelle d’électricité au Malawi, tu es un pauvre type.

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Voici comment bien t’y prendre pour les fêtes 2015.

Le minimum syndical, c’est de mettre ta maison aux couleurs de Noël (rouge, blanc et vert). Tu as le droit de réutiliser tes lumières pour la fête nationale italienne, c’est pratique.

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Même si tu ne célèbres pas forcément Noël, les motifs hivernaux sont encouragés : fausses stalactites de glace lumineuses, animaux autochtones et flocons sont les bienvenus. Parce qu’au Canada, on manque un peu de stalactites de glace, d’animaux des bois et de flocons.

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Sans oublier les sucres d’orge. Et par contre, si tu célèbres Noël, place ton sapin DEVANT la fenêtre. Sinon, ça ne sert à rien [avec notre sapin au milieu du salon, on se sent bien misérables].

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Maintenant que tu maîtrises les bases, tu peux passer à l’étape 2 et commencer à cumuler : sucres d’orge, sapin bien en vue, lumières de saison, couronnes sur la porte…

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Sans oublier le Père Noël en personne. Ho ho ho !

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S’il est plus grand que ta maison, c’est encore mieux.

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Si tu habites dans un endroit particulièrement sombre, tu peux aussi faire en sorte que ta maison soit vue à quelques kilomètres à la ronde. Et ouvrir une boutique de guirlandes lumineuses une fois les fêtes terminées.

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Ou faire une petite compétition lumineuse avec ton voisin (celui de gauche a perdu, manifestement).

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Mais n’oublions pas l’esprit de Noël, et rien de tel pour souhaiter de joyeuses fêtes à ton voisinage qu’une rangée de Pères Noël miniatures sur fond de renne lumineux sur fond de sucres d’orge sur fond de cascades lumineuses ! Joyeuse cécité !

_1060707

canada nouveau brunswick immigrer candidats des provinces résidence permanente immigrants bruneRassurez-vous, en fait, on est complètement jaloux. Dès l’an prochain, nous aussi, on aura notre Père Noël gonflable géant et notre déluge de guirlandes lumineuses. Voire notre propre son et lumière ?

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