On a testé pour vous : la coupe du monde féminine de la FIFA
Du 6 juin au 5 juillet se déroule la Coupe du monde féminine de la FIFA. S’il semble que la couverture médiatique en France ait été minime voire ridicule, ici, Moncton s’est mise à l’heure du foot pour accueillir de nombreuses équipes pendant la phase des poules : Angleterre, Colombie, Mexique et France ; Brésil, Norvège, Costa Rica et Côte d’Ivoire, le tout du 9 au 21 juin. Nous avons eu incroyablement de chance de pouvoir aller voir notre équipe nationale jouer, et mieux encore : nous l’avons vu en coulisses.
Martine ayant du temps à revendre (ou pas), elle a décidé de faire partie des bénévoles pendant la durée de la compétition à Moncton, dans la section médias. Ce n’est pas la première fois qu’elle donne de son temps pour un événement local, et elle apprécie l’idée d’être un petit rouage dans un grand mécanisme.
En quoi consiste le rôle de bénévole de la section médias ? Les bénévoles assurent le bien-être des journalistes, servent de liaison, vont épauler les journalistes dans les questions pratiques lors des entraînements… et écrire un article ou deux quand même.
Premier créneau de travail
Martine a eu l’immense privilège d’assister au premier entraînement des Bleues à Moncton, fraîchement débarquée de l’avion. Les responsables de la division médias connaissaient sa nationalité et lui ont offert cet honneur… Un grand merci à eux !
Sa mission : assurer la liaison entre les journalistes et l’agent de presse français, en essayant de ne pas trop avoir les yeux qui sortaient de la tête à la vue des joueuses nationales, fort impressionnantes par leur stature, carrure et maîtrise du ballon.
Les photos étant bien sûres interdites, vous devrez donc la croire quand elle vous dira avoir été soufflée par les joueuses et leur technique. Vous pouvez d’ailleurs la voir brièvement gober les mouches (d’un air impressionné) sur un banc à 2:05, en rouge et noir.
Le match
Le 9 juin, nous avons pris une demi-journée de repos et c’est en tant que supporters et non bénévoles que nous sommes allés soutenir l’équipe de France contre l’Angleterre, dans un match qui prenait des allures de redite historique de l’histoire de la région… avec les Français qui gagnent à la fin. Nous sommes contents que malgré la pluie, le crachin en pleine face, le vent et la file d’attente gigantesque pour rentrer dans le stade, la France ait gagné 1-0, score qui rend toutes ces épreuves bien dérisoires.
Anecdotes :
- nous avons vu un drapeau breton
- il y avait des stands de frites, c’est normal. Mais connaissiez-vous les stands de ketchup, mayo et moutarde ?
- beaucoup de spectateurs sont venus avec des drapeaux… du Canada. On est patriotes ou on ne l’est pas !
- heureusement, Martine représentait fièrement la France et ses… valeurs… franchouillardes ?
Deuxième quart de travail
Accueillir la Côte d’Ivoire et la Norvège à l’aéroport au milieu de la petite dizaine de supporters qui ont fait le déplacement. Des supporters 100 % ivoiriens, la communauté norvégienne à Moncton devant se compter sur les doigts d’une demi-main, elle ne s’est pas déplacée.
Sa mission : sourire et écrire un petit compte-rendu que vous pouvez lire ici. Ci-dessous en uniforme avec Maren Mjelde, qui a marqué un beau but contre l’Allemagne.
Troisième quart de travail
Le match Côte d’Ivoire-Norvège. C’est du sérieux : Martine était sur le terrain. Derrière les cages norvégiennes, elle est probablement passée 400 fois à la télé, mais vous ne l’avez pas vue, car personne ne voit les bénévoles qui se fondent admirablement bien dans le décor (nos T-shirts étaient de la même couleur que la jupe des tribunes, en mode caméléon).
Sa mission : cuire sous le soleil de plomb aux côtés des photographes, leur apporter de l’eau et surveiller le match de près. Imprimer et distribuer le compte-rendu du match à la mi-temps, rester dans la salle de presse pour assister les journalistes. Rester impassible, ne pas trébucher, bref ne pas finir dans le bêtisier du Petit Journal.
Quatrième quart de travail
Encore un entraînement, toujours de la Norvège.
Sa mission : servir de liaison avec l’agent de presse norvégien, rester dans la salle de presse pour assister les journalistes. Le matin juste après la victoire contre la Côte d’Ivoire, toute l’équipe de Norvège n’était pas présente mais leur entraînement n’en était pas moins impressionnant. Martine qui n’est pas sportive, n’a pas tari d’éloges sur le physique incroyable de ces femmes non moins incroyables.
Conclusion
Être bénévole est un excellent moyen pour se sentir vraiment partie intégrante d’un événement local et d’en profiter de façon privilégiée, en coulisses ! Martine n’a pas spécialement fait de connaissances durables mais c’était des moments intéressants, instructifs, exaltants, bref une bonne expérience.
La coupe du monde continue jusqu’au 5 juillet, soutenez la France et/ou le Canada en regardant les matchs retransmis sur Eurosport ou W9 !
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