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Étiquette : candidats à l’immigration

Pense-bête à l’usage de l’immigrant

Pense-bête à l’usage de l’immigrant

Martine adoooooooore faire des listes. Un peu trop, dirait Martin et toute personne qui a participé de près à leur mariage.

Si cette bisbille de couple ne concerne que nous, nous allons quand même partager avec vous le rétroplanning du futur immigrant. J’ai volontairement étalé les tâches à faire dans le temps, mais si vous êtes des guerriers, en un mois, c’est faisable. Sportif, mais faisable.

Oh, et si d’aventure vous avez fait un déménagement intercontinental et souhaitez apporter votre pierre à l’édifice, les commentaires vous tendent les bras. EDIT : je complète l’article au fur et à mesure de vos contributions.

Dès que possible :

  • réserver son billet d’avion et celui de ses animaux domestiques pour avoir le choix du prix et des dates
  • prendre rendez-vous dans des agences de gestion locative si on met son logement en location
  • mettre son logement en vente si on préfère s’en défaire
  • solliciter des transporteurs pour avoir des devis pour un conteneur

Trois mois avant :

  • envoyer sa lettre de démission
  • envoyer sa dédite à son propriétaire si on est locataire
  • contacter ses médecins spécialistes pour avoir un rendez-vous à temps et la joie de creuser une dernière fois le trou de la Sécu
  • choisir le déménageur et fixer une date pour le déménagement
  • voir si on peut utiliser une dernière fois ses points de téléphonie pour obtenir un nouveau téléphone sans engagement (à désimlocker avant le départ)
  • d’ailleurs, commencer à vider ses cartes de fidélité et en profiter pour se payer des restaus, des nouveaux produits de beauté ou tout simplement des courses chez Super U (faire un stock de mouchoirs* !)

Deux mois avant

  • demander des copies d’extraits de naissance à la mairie de naissance*
  • demander des extraits de casier judiciaire*

Le mois d’avant :

  • mettre sa voiture en vente (d’ailleurs, à ce propos, si vous cherchez une nouvelle voiture du côté de Lyon dispo mi-octobre, allez voir par ), demander un permis international et solliciter la préfecture pour obtenir son relevé intégral de points*
  • se rendre en personne au service des impôts pour solder tout ce qu’on doit à l’État (impôt sur le revenu, taxe d’habitation, taxe foncière…)
  • se rendre en mairie pour obtenir une attestation de changement de résidence
  • résilier ses différents contrats de téléphonie, Internet, assurance, eau, électricité, box de fromages… et en profiter pour obtenir des attestations sinistre (auto et habitation)*
  • commencer à scanner les papiers importants (état-civil, identité, assurance, banque, permis de conduire…)
  • rencontrer son banquier pour décider de l’avenir de ses économies et comptes, obtenir une attestation de bon payeur*
  • commencer la migration de ses prélèvements automatiques sur un seul compte
  • donner procuration à un proche si vous décidez de garder un compte en France
  • mettre en ligne des petites annonces ou faire un vide-grenier pour les choses qui ne partent pas
  • trouver des proches qui vous hébergeront une fois votre logement vendu, le cas échéant
  • organiser la redirection de votre courrier
  • fournir au déménageur les documents demandés pour les formalités
  • former vos proches à Skype
  • lancer une fête de départ si c’est votre truc

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Quinze jours avant :

  • relancer ses contacts sur place (CAFI, MAGMA, employeur potentiel, établissements scolaires, crèches…)
  • réserver un véhicule pour l’arrivée à l’aéroport
  • réserver quelques nuits à l’hôtel ou une location en attendant de trouver un logement si les agences d’aide à l’installation ne vous y aident pas
  • finaliser la vente de son logement
  • relancer les entités destinataires de prélèvements automatiques pour s’assurer qu’ils ont bien reçu vos avis de changement de domiciliation bancaire, le cas échéant
  • prévoir de quoi camper (matelas gonflables, meubles en plastique) une fois que le conteneur sera parti si vous gardez votre logement jusqu’au bout
  • trouver un nouveau propriétaire pour ses plantes vertes ou les relâcher en liberté
  • refaire des photos d’identité, parce qu’au cas où

La semaine d’avant :

  • vérifier qu’on a réglé toutes ses factures
  • vérifier qu’on a bien tous les papiers pour le départ et le passage à la douane*
  • faire des pots de départ pour finir les bouteilles d’alcool qui ne partiront pas avec soi
  • isoler ce qui reste avec soi et ce qui part par conteneur (cela fera l’objet d’une autre chronique)
  • dire au revoir à ses meubles et aller pleurer sur son matelas gonflable dans son logement tout vide qui résonne
  • arranger la remise de vos clés avec votre agence de gestion locative
  • commencer à sérieusement finir les provisions
  • dire au revoir aux plus proches

Trois jours avant :

  • aller chez le vétérinaire pour obtenir un certificat de bonne santé et des calmants (pour le chat, pas pour nous)
  • réserver un minivan taxi pour aller à l’aéroport avec toutes les valises et la cage à hippopotame
  • faire une provision de fromages sous vide

La veille :

  • mettre un carton avec les denrées qu’on n’a pas pu finir (huile, sel, croquettes, alcool…) à disposition pour les voisins
  • s’acheter une pizza parce qu’on n’a plus rien au frigo. Ou plus de frigo.
  • faire le relevé des compteurs avec EDF/Véolia
  • faire un tour chez Emmaüs ou faire venir des proches pour donner tout ce qui reste
  • mal dormir car on n’a plus de matelas, on est stressés, excités, impatients…

Le jour J :

  • ne pas trop pleurer (de joie) en fermant pour la dernière fois la porte de ce qui était chez soi
  • ne pas trop pleurer (de stress) en enregistrant le chat à l’aéroport
  • sautiller partout dans la salle d’embarquement
  • GNIIIIIIIIIII !

*merci Squaloe pour les ajouts !

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Transport aérien de gros

Transport aérien de gros

Un peu emballés par l’annonce de notre résidence permanente, nous avons procédé aux premières démarches pour le déménagement, en allant ÉVIDEMMENT à l’essentiel.

Nous avons donc bouclé les formalités vétérinaires.

Quand on vous dit qu’on a le sens des priorités !

La bestiole donc eu le privilège :

  • de se faire vacciner contre la rage,
  • d’obtenir son petit passeport personnel et
  • de faire un point somnifère avec le véto.

Vaguement emportée par mon élan, j’ai aussi acheté dans la foulée une caisse de transport, en pensant qu’on pourrait profiter de l’été pour la tester en conditions réelles, pour voir si notre panthère persiste à se prendre pour un Steve McQueen félin qui nous rejoue la Grande évasion à chaque fois qu’on la met dans son panier habituel (dans l’intérêt de tout le monde, il vaudrait mieux que non, ça va sans dire).

Depuis mon dernier article sur la question féline, notre réflexion a avancé :

  • elle ira en soute puisqu’Air Transat, qui assure des vols directs entre Lyon et Montréal, n’accepte les animaux qu’en soute. Ça, c’est réglé.
  • il nous faut une cage en plastique rigide agréée par l’IATA
  • et dont les dimensions lui permettent de se tenir debout, se retourner et se coucher sans être gênée. C’est peut-être là où le bât a blessé, puisque nous sommes les heureux propriétaires du plus grand chat du monde, et que les caisses de transport ne font bien évidemment pas dans le sur-mesure.

Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer le résultat (à gauche, son panier habituel, où elle peut simplement se recroqueviller sur elle-même) :

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Plusieurs constats s’imposent :

  • je planais vraiment quand je pensais emmener ma pépette en cabine et la mettre sous le siège devant moi
  • cette cage est certifiée « transport pour chiens, chats et petits hippopotames ».
  • elle est absolument intransportable une fois occupée (note à nous-mêmes : prévoir un diable. Ou des roulettes.).
  • une fois utilisée, elle ne se recyclera en à peu près rien du tout et monopolisera 2 mètres cube dans notre (futur) garage. Si quelqu’un veut transporter un chat du Canada à la France après septembre ?

 

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Bref, on va émigrer au Canada.

Bref, on va émigrer au Canada.

Dans la course à l’immigration, la Brune a une aura séduisante et mystérieuse. Inaccessible au premier abord, elle débarque exactement quand elle souhaite et n’apparaît qu’aux plus patients.

Mais de quoi je vous parle ?

La Brune, c’est le petit surnom affectueux donné par les candidats à l’immigration à l’enveloppe finale, celle qui scelle notre destin, l’enveloppe qui nous dit si oui ou non, on passera du statut de « candidats à l’immigration » à celui d’ « immigrants » en bonne et due forme. Enveloppe en papier kraft brun, d’où son sobriquet.

Petit retour en arrière :

  • 14 avril 2014 : nous passons notre visite médicale
  • 9 mai 2014 : notre dossier en ligne nous annonce que nos résultats ont été reçus
  • 12 mai 2014 : notre dossier en ligne nous annonce qu’une décision a été prise, on nous prévient que la Brune nous parviendra d’ici une quinzaine de jours.
  • 12 mai 2014 : nous recevons la Brune dans notre boîte à lettres

Attends un peu, il n’y a pas une couille dans le pâté ? Comment la Brune nous est arrivée le même jour que la prise de décision ?

Par téléportation, on ne voit que ça.

Sinon, notre chargé d’immigration a voulu nous faire une chouette surprise en mettant volontairement à jour notre dossier en retard.

Quoi qu’il en soit, notre Brune est sans équivoque :

« Nous avons terminé l’étude de votre demande de résidence permanente au Canada et nous l’avons acceptée ».

Bref, on va émigrer au Canada.

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