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Étiquette : avion

Une semaine à Cuba

Une semaine à Cuba

On prend les mêmes et on recommence : fin d’hiver, vols pas chers, Caraïbes. Mélangez le tout et obtenez une semaine de vacances dépaysantes à Cuba !

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Nous avons donc vu…

… des bâtiments coloniaux

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… tous les moyens de transport inimaginables, des vieilles voitures américaines aux charrettes en passant par les coco taxis

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… des cactus arborescents et une mangrove

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… des mogotes, ces pics karstiques rondouillets classés au patrimoine mondial de l’Unesco

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… du tabac et des cigares

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… des mojitos

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… des eaux turquoises

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… des reliquats du communisme avec juste un soupçon de culte de la personnalité

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… de la douceur de vivre

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… et plein de petits détails charmants, insolites, rigolos

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Bref, de belles vacances !WP_006641 (2)
Cuba, une belle destination d’ailleurs très prisée de nos compatriotes, qui représentaient près de la moitié des touristes croisés sur les routes. Martine a préféré le Mexique, qui compte plus de sites culturels, est moins cher et plus facile d’accès, mais pour une deuxième virée dans les Caraïbes ou pour les voyageurs aguerris, c’est parfait. 

Itinéraire

Varadero-La Havane-Vinales-Varadero

itinéraire

Adresses

Infos pratiques

  • il faut un visa pour entrer à Cuba. Il était compris dans le prix de nos billets d’Air Transat, à vérifier auprès du transporteur aérien.
  • billets Moncton-Varadero : 350 $, 3 h d’avion
  • budget pour une semaine en chambre d’hôtes, déplacement en car/taxi et repas : 400 $/personne

 

 

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Tranches de vie : juillet 2015

Tranches de vie : juillet 2015

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À bord de l’Océan (Montréal-Halifax)

À bord de l’Océan (Montréal-Halifax)

Seriez-vous prêt à parcourir 1000 km à 80 km/h ?

De retour de Québec, Martine s’est montrée joueuse et a voulu essayer quelque chose de différent : le train reliant Montréal à Halifax, appelé l’Océan, qui fait le trajet entre Québec et Moncton en la bagatelle de quatorze heures. Une paille pour qui a déjà pris le Riviera Express qui relie Nice à Moscou en 47 heures, non ?

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Match aller : sens Québec > Moncton, 14 heures

Ou plutôt devrais-je dire, « bataille aller ». Car prendre ce train en classe économie peut être comme aller à la guerre : tes chances de survie augmentent proportionnellement à ton degré de préparation.

On ne s’improvise donc pas voyageur, et on prend : pique-nique pratique et réconfortant, oreiller, couverture ou paréo, vêtements confortables, lecteur MP3 bien rempli. Par la grâce du pays des Bisounours, chaque siège est équipé d’une prise électrique : tu peux donc prendre des DVD et/ou du travail sans redouter l’autonomie de ton ordinateur. Et si tu es proche de la voiture restaurant, tu auras même le wifi sans bouger de ton siège !

Comme dans un avion, les bagages sont pesés, enregistrés s’ils pèsent plus de 12 kilos, voire soumis à une majoration si tu dépasses la limite autorisée.

Ça, c’est pour ce que tu peux maîtriser.

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Ce que tu ne peux pas gérer, en revanche, ce sont tes compagnons de voyage et la place disponible dans le train.

Si tu montes à Québec, ta seule chance est de voyager accompagné, auquel cas les hôtesses se plieront en quatre pour vous garder tous deux côte à côte, et vous pourrez dormir l’un sur l’autre comme des bienheureux. Les personnes seules sont considérées comme des bouche-trous et devront donc se résigner à se faire un torticolis en dormant le mention sur le thorax côté couloir.

Tu peux également tenter une alliance stratégique avec un autre voyageur seul, en prétendant être un couple gay, pour accaparer une double banquette avant de le poignarder métaphoriquement dans le dos et lui souffler la place côté fenêtre, où tu pourras dormir le front contre la vitre en bavant légèrement, pendant que ton nouveau « compagnon » réfléchira à la meilleure façon de te faire souffrir dans ton sommeil. Cette technique n’est pas sans conséquence, donc.

Seul inconvénient de ce moyen de transport, la nuit sera probablement plus ou moins difficile : au tarif Économie, on a un siège classique, digne d’un TGV certes, mais inclinable seulement partiellement. Je ne fus pas la seule à me tourner et me retourner cette nuit-là, cherchant le meilleur angle où caser mes jambes trop longues (sur la tablette ? Sur l’accoudoir ? Repliées sous moi ? Dans les airs ?) et où ne pas casser mon cou endormi.

Malgré tout, la magie opère au réveil, vers 5 h 30 avec les premières lueurs du jour alors que nous longeons le Saint-Laurent, toujours au Québec. La lumière se réchauffe alors que l’on s’enfonce dans les terres, en longeant de belles rivières de carte postale, puis la baie des Chaleurs et ses eaux bleu glacier. Lentement, nous traversons forêts, tourbières, marais, rivières, longeons des côtes, effleurons des villages et c’est avec des yeux ébahis que Martine a passé six heures magiques à admirer ces paysages tout droit sortis d’ailleurs.

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Match retour : Moncton > Montréal, 17 heures

17 heures de bonheur, un bien joli titre pour un roman Harlequin. Sachez que si onze heures de voiture semblent toujours douloureuses, Martine apprécie plutôt bien les 17 heures de train qui font désormais relativiser les trois heures de voyage entre Lyon et notre Haute-Savoie natale ou même les huit heures d’avion pour traverser l’Atlantique. Aller prendre l’avion à Montréal par l’Océan est donc une excellente mise en jambe avant de rallier l’Europe, que nous conseillons à tous. Et puis prendre l’avion pour 1 h 30 de trajet, c’est vraiment tellement 2013.

À Moncton, où le train ne siffle que trois fois par semaine, la salle d’attente vibrait d’attente en ce dimanche de juin, et le train était déjà bondé au départ de notre ville. Moralité :

  • arriver tôt
  • ne pas se tromper dans la répartition voiture couchette/banquette
  • foncer sur les places libres
  • ne pas hésiter à changer de place.

Les contrôleurs décernent avec le sourire (bienvenue dans notre monde de science-fiction) des étiquettes indiquant la destination à chaque passager, visible à tous. Ne pas hésiter à lorgner du coin de l’œil (ou éhontément) sur la destination de vos chers co-passagers pour repérer où descend qui afin de vrombir sur sa place libérée le moment venu. Trucs : ML= Montréal, MI = Miramichi, BT = Bathurst.

Attention, rapidité et agilité seront de mise, car vous ne serez pas seuls à vouloir changer de place. Ne pas se tromper avec les personnes qui descendent fumer, car plus cruelle sera la honte (tristement vécu).

Bref, le train, c’est aussi une façon bien réelle de voyager au Canada, qui demande plus de temps mais donne surtout à voir des paysages plus magiques que ceux le long de l’autoroute. On vous le recommande, surtout pour aller prendre l’avion à Montréal… Les huit heures d’avion vous sembleront bien plus douces, on insiste.

Prochaine étape : le Canadien ? Toronto-Vancouver sur trois jours, ça fait rêver, non ?

 

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Six mois au Canada : les attentes contre la réalité

Six mois au Canada : les attentes contre la réalité

18 octobre 2014-18 avril 2015 : l’article des six mois

*musique triomphante*

Aujourd’hui, cela fait six mois que nous sommes arrivés. C’est à la fois très court et très long, et un petit cap qui signale que nous quand même installés pour de bon (enfin, pas toute notre vie non plus, on ira passer notre retraite en Floride, comme tout le monde !).

Six mois, c’est à peine un quart de nos deux ans de procédures.

Autant vous dire qu’en deux ans, on a eu le temps d’en rêver, du Canada, du Nouveau-Brunswick, de notre vie ici, avec tout ce que cela comporte d’enrobage naïf et de spéculations hasardeuses, de doux projets et de clichés intempestifs.

Nous avions tout planifié :

  • nous aurions une maison avec chacun son bureau dans une pièce différente, comme avant, une véranda ET un porche
  • Martine aurait un grand jardin pour vivre en autarcie (elle qui n’a jamais réussi à faire survivre un seul plant de basilic) et faire son compost
  • nous aurions une terrasse pour faire plein de barbecues
  • Martin aurait son demi sous-sol aménagé en grotte espace vidéo-ludique
  • nous aurions donné à Dora un copain : un grand chien blanc touffu
  • nous fêterions Noël sous la neige, en traîneau
  • nous habiterions au beau milieu de la forêt
  • Martine continuerait paisiblement son activité de traductrice ourse indépendante
  • Martin trouverait un emploi dans son domaine
  • nous aurions réussi à garder la ligne

Six mois après, voici ce que nous avons :

  • un appartement avec chacun son bureau… dans la même pièce, certainement pas de véranda et encore moins de porche
  • on peut composter grâce au tri sélectif mais en guise de jardin et pour le barbecue, nous nous contenterons de la pelouse au ras de nos fenêtres
  • pas d’espace vidéo-ludique en vue, mais nous vivons dans un demi sous-sol aménagé, c’est déjà bien, non ?
  • Dora règne toujours en maître au sommet de la hiérarchie familiale
  • il a fait +15°C à Noël
  • nous sommes à 5 minutes du chef-lieu à pied, ce qui est plutôt agréable
  • Martine continue son activité de traductrice indépendante, pas forcément paisiblement puisqu’elle fait d’énormes journées pour rembourser ses prochains voyages le trou creusé par le déménagement
  • Martine a effectivement trouvé un emploi dans son domaine, ce qui est très très chouette pour commencer
  • nous avons tous les deux pris du ventre, la faute à la gastronomie canadienne !

Et nous avons aussi :

  • intégré du vocabulaire acadien, fleuri ou non
  • vécu un hiver de folie
  • appris à ne pas toujours obtenir ce qu’on veut par l’agressivité
  • fait baisser notre tension
  • réappris à utiliser la voiture au quotidien
  • découvert de nouvelles manières de voir les choses
  • fait autant de balades en raquette que dans notre vie entière
  • rencontré des gens formidables, étrangers comme Canadiens
  • tenu d’innombrables conversations philosophiques sur le sens de notre déménagement
  • donné de la vie à nos sens

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Trois jours à Montréal

Trois jours à Montréal

Les jours de congés de Martin se comptant sur les doigts de deux mains, nous n’avons pas tergiversé très longtemps en apprenant que le week-end de Pâques donnait droit non pas à un, mais à deux jours fériés à la suite ! Deux jours fériés, absolument ma bonne dame : le vendredi saint et le lundi de Pâques.

Il n’en fallait pas plus pour nous évader, et après avoir hésité entre Montréal et Boston, c’est finalement vers Montréal que nous nous sommes dirigés, à la faveur d’un passeport presque périmé de Martine qui ne voulait pas prendre le moindre risque de se faire refouler des États-Unis.

On reviendra sur l’expérience de la conduite longue distance (dix heures de route au bas mot, une aventure en soi) une prochaine fois, aujourd’hui, place aux photos !

Jour  1 : le Plateau

Arrivés à 15 heures, nous avons décidé de rester tranquillement dans le quartier où nous logeons : le Plateau Mont-Royal, également surnommé « le ghetto des maudits Français de France » puisque c’est généralement là où se retrouve nos chers compatriotes qui débarquent à Montréal, en PVT ou autre. On ne va pas vous mentir : on les comprend. Le quartier est hyper agréable, avec plein d’arbres, des immeubles de trois étages max et leurs petits escaliers extérieurs excessivement photogéniques, plein de petites boutiques bobo et une concentration de boulangeries-pâtisseries à faire pâlir la rue du Commerce à Paris.

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Jour 2 : le centre ville, la ville souterraine et le vieux Montréal

À la faveur d’un saut à l’office de tourisme (rue Peel), nous découvrons le centre d’affaires de Montréal, entre gratte-ciels, gare monumentale et démesure toute nord-américaine. Nous enchaînons sur une courte visite d’une fraction de la ville souterraine (immense agglomérat de centres commerciaux souterrains), de la rue Sainte-Catherine, très marchande.

Nous voulions visiter le Biodôme, dont tout le monde nous dit le plus grand bien. Conseil d’ami : le samedi de Pâques, mieux valait arriver tôt. À 13 h, environ 15 000 familles faisaient la queue pour tenter d’y entrer. Nous avons donc rebroussé chemin en faveur d’une promenade dans le vieux Montréal via le quartier chinois et d’une ascension du Mont-Royal pour admirer la vue.

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Jour 3 : re le Plateau

Nous sommes partis en début d’après-midi et avons simplement consacré la matinée à flâner et fouiner dans les bouquineries de la rue Mont-Royal. Décidément ! Mais elle fait au moins 2 km de long, impossible de se lasser…

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Bonnes adresses

  • Une crêpe ?, 425 rue Mont Royal, la galette tomates séchées-aubergines-fromage est une tuerie.
  • La Banquise, 994 rue Rachel, LA poutinerie des touristes de Montréal. Venir tôt ou réserver, c’est bondé. Mais délicieux.
  • Omaï prêt-à-manger, 482 rue Sainte-Catherine, pour manger vietnamien pas trop cher
  • Blanc de Blanc, 248 rue Villeneuve, café à la berlinoise (entendre : joyeux fourre-tout dépareillé) tenu par des Français avec de chouettes jus de fruits et une ambiance bien bobo comme Martine les aime.

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Sortie : un fort beau séjour

Sortie : un fort beau séjour

… au Fort Beauséjour.

Pardon. Ce jeu de mots était beaucoup trop foireux pour ne pas être tentant.

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Ceux qui ont grandi dans les années 1980 DOIVENT reconnaître ce corbeau. 50 geek points à eux.

Vers la fin du mois de décembre, alors que le soleil n’avait pas gratifié Moncton de sa présence depuis ce qui semblait une éternité, il fit une réapparition aussi surprenante et brève qu’un come-back de Gilbert Montagné.

N’écoutant que son envie de sortir et sa carence en vitamine D, Martine s’est précipitée sur son fidèle destrier pour aller visiter un joli petit site à la frontière avec la Nouvelle-Écosse : le Fort Beauséjour.

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Fort construit par les Français en 1751, il tombera au mains des Anglais en 1755. À l’heure actuelle, il ne reste pas grand chose, sinon des fondations en étoile, de la mousse orange et une jolie vue sur la baie de Fundy. Par beau temps, c’est une jolie balade à 30 minutes de Moncton par l’autoroute, et 1 heure par la route panoramique du littoral de Fundy via Sackville, Dorchester et Memramcook, que je conseille aussi. Si le centre d’interprétation est fermé en hiver, le site est parfaitement accessible, parfaitement désert et ouvert à tous les vents (huhu) (vous allez vite comprendre).

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Tu sais que c’est l’hiver au Canada quand…

Tu sais que c’est l’hiver au Canada quand…

Tu sais que là, c’est vraiment l’hiver canadien quand…

  • tu as déjà dégivré ton pare-brise de l’intérieur
  • tu ne prends pas ta voiture parce que tu en as marre de la dégivrer en allant au boulot. Et en partant du boulot.
  • tu prends ta voiture tous les deux jours quand même, pour faire tourner la batterie
  • tu n’as plus vu le sol depuis trois semaines, caché sous une épaisse couche de neige
  • ta ville dégaine les chamallows à griller au coin du braséro et le chocolat chaud gratuits lors des événements
  • tu rends compte que le concept du « verglas » est très galvaudé en France.
  • tu mets le chauffage. À partir de -15°C extérieurs. Avant, ce n’est pas vraiment l’hiver.
  • tu prends une deuxième paire de chaussures au bureau pour ne pas mettre de la neige fondue partout
  • il y a des deux types de météo : la neige et le beau temps
  • tu es déjà sorti.e en tenue de ski sans aller au ski
  • ton chat a élu domicile sous une lampe de chevet

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  • tu as déjà eu une goutte au nez gelée (dans un grand moment de solitude)
  • tu ne regardes plus que les prévisions de température ressentie
  • tes cheveux et ton écharpe givrent sous ton souffle
  • ta phrase préférée pour retrouver tes amis est devenue « On va à la patinoire ? »
  • tu laisses ta luge et tes raquettes dans le coffre pour tes balades du week-end
  • tu as déjà conduit avec des gants parce que le volant était trop froid
  • tu as déjà vu plus de neige qu’en trois hivers français
  • tu te maquilles une fois au bureau, car le mascara signale son aversion envers les écarts de température en bavant généreusement
  • tu utilises le siège chauffe-croupion de ta voiture en regrettant de ne pas avoir de démarreur à distance
  • toute ta tenue est en puissance de 2 : deux bonnets, deux paires de gants, deux pantalons, quatre pulls
  • Martin met des chaussons, ce qui ne peut être le signe que d’une apocalypse frigorifique imminente.

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Petit réveillon entre amis

Petit réveillon entre amis

Pour le nouvel an, au lieu de perpétuer notre tradition qui consiste à trouver l’hébergement insolite le plus éloigné du monde (yourte au fond de la Loire, gîte dans les Alpes bernoises…), nous avons eu la joie d’être invités par Hélène, Thibaud et Noë de Direction Nouveau-Brunswick.

Nous avons eu la chance de passer une sympathique soirée entre bel apéro réveillonnatoire, discussions endiablées, papouillage de chat et concours de tirs au pistolet Nerf.

Ni Michel Drucker ni Arthur n’étant là pour nous aider à passer le cap de la nouvelle année, nous nous sommes rabattus sur la chaîne météo. Avec un décompte tout ce qu’il y a de moins festif, nous sommes entrés en 2015 sur… une prévision de tempête. C’est ça le Canada !

Bref, une bien jolie soirée en bonne compagnie !

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À table !

À table !

Comme vous le savez peut-être, les Anglo-Saxons ont tendance à manger très tôt par rapport aux normes françaises, vers 17 h. Et bien que francophone, le Nouveau-Brunswick n’échappe pas à cette règle, et c’est ainsi que nous choquons régulièrement des Canadiens en expliquant dîner (« souper », ici) vers 20 h.

Il est vrai que quand il fait noir à 16 h 30, la soirée semble longue et on a souvent l’impression d’être au milieu de la nuit alors qu’il n’est que 19 h.

Et alors, que mangent-ils, les Canadiens, à 17 heures ?

Ils mangent des aliments inconnus en France. [Et qui n’ont aucune chance de s’y exporter, si vous voulez notre avis] Mus par une volonté d’intégration et un goût prononcé pour l’aventure, nous ramenons de chaque virée au supermarché au moins un aliment inconnu, bizarroïde, ou les deux.

En apéro, pourquoi pas des chips goût cornichons à l’aneth ? Ou macaroni au fromage et jalapenos ?

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Si on est pressés, on se contente d’une pizza. À tout et n’importe quoi, la pizza, sauf au reblochon. ÉVIDEMMENT.

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En revanche, si on a le temps, on peut cuisiner avec amour un bon petit plat protéiné comme une omelette de blancs, on s’en voudrait de manger trop gras avec des méchants jaunes d’œufs plein de cholestérol. La santé, c’est important.

WP_002797En accompagnement, des légumes : il faut manger SANTÉ, on vous dit. Pour cela, rien de tel qu’une bonne courge blanche.

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Oups, c’était un petit navet. On peut le frire si on trouve ça trop fade, ce n’est pas le choix de panures qui manque. Miel et ail glacé ce soir, ça vous va ?

WP_002825 Si on n’aime pas les navets, on peut manger des pommes de terre sous forme de frites, généreusement nappées de sauce à poutine.

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En fromage, la norme est à la réinterprétation des fromages français à la sauce canneberge, jalapenos ou cheddar.

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Ou à leur massacre pur et simple [une partie de nous est révoltée au traitement de ce pauvre brie, et une autre a envie de goûter… juste pour témoigner].

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En dessert, si on a mis les petits plats dans les grands on préparera une tarte garnie à la myrtille, ou à la courge. Déjà toute prête, la myrtille ou la courge.

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Ou alors de la gelée, c’est plutôt facile, il n’y a qu’à choisir le parfum.

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En cas de fringale nocturne, rien de tel qu’une bonne tartine de cannelle.

WP_002843Ou de beurre de cacahuètes au chocolat, ou parfum granola, parce que le beurre de cacahuètes nature, c’est un peu fade et pauvre en calories, vous ne trouvez pas ?

2014-12-08 16.15.29Et pour arroser tout ça, un peu de Tropicana canneberges ?

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Bon appétit !

Et si quelqu’un saurait m’expliquer : quand on dîne (SOUPE, on te dit) à 17 h, comment faire pour ne pas mourir proprement de faim à 22 heures?

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Cet article est à peu près aussi réaliste qu’un Canadien entrant dans un supermarché français et déduisant que l’on mange tous des chips de banane en apéro, de la tartiflette en conserve en entrée, des escargots avec des salsifis sauce Nantua en plat principal, et de la crème Mont-Blanc pistache au miel de lavande en dessert, le tout arrosé de génépi.

Une prochaine fois, on vous parlera de tous les trésors alimentaires qu’on ne trouve qu’ici, pour notre plus grand plaisir.

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Et tout ça, combien ça a vraiment coûté : histoire de budget

Et tout ça, combien ça a vraiment coûté : histoire de budget

Maintenant que nous sommes installés et que les formalités ont pris fin (ne reste plus que Martin trouve un emploi et tout sera parfait, on croise tous les doigts pour l’entretien qu’il va passer cette semaine), nous pouvons embrayer sur les conseils de vieux schnocks à destination des futurs immigrants, ou des petits curieux.

La question qui est, sinon sur toutes les lèvres, du moins dans tous les esprits : combien ça coûte, cette affaire ?

[– Psst… t’es sûre qu’on doit vraiment tout dire ?

– Ce serait mieux pour ne pas donner d’illusions aux personnes qui s’engagent dans la voie de l’immigration, non ?

– Oui mais bon, on en a déjà parlé, et l’argent c’est tabou, on en viendra tous à bout…

– Ce sont des critères français, au Canada on peut parler d’argent, paraît-il ! ]

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur notre budget lié au déménagement : les frais engendré par les formalités, le transport des différents intervenants (nous deux, le chat et les meubles) et par notre installation sur le premier mois. Parce qu’il est dur de se faire une idée précise de ce qui nous attend, financièrement parlant, quand on souhaite changer de continent.

En amont

Transport

  • Conteneur (avec assurance) : 8 300 €
  • Billets d’avion : 840 €
  • Transport félin (cage et billet) : 215 €

Voiture

  • Voiture : 10 000 $
  • Immatriculation au NB et taxes diverses : 900 $
  • Assurance voiture : 128 $ mensuels
  • Obtention du permis canadien : 90 $
  • Plein toutes les deux semaines : 30$ environ

Logement

  • Deux semaines en AirBnB : 830 €
  • Loyer et caution : 1350 $ (caution = un loyer)
  • Internet : 83 $ mensuels
  • Énergie NB (eau chaude, électricité) : environ 50 $ mensuels et 260 $ de caution remboursable
  • Téléphone portable : environ 75 $ à nous deux, 25$ de caution remboursable
  • Patins à glace : 5$ à l’Armée du Salut (indispensables pour s’intégrer !)

Total : 28 000 $, soit environ 20 000 €.

[Interruption momentanée du service pendant que nous nous remettons de cette constatation]

Ah oui. Quand même.

Autant dire qu’on était complètement un peu à l’ouest avec notre précédente chronique sur la question, qui estimait le coût de l’immigration à environ 10 000 €. C’est ce qu’exige le gouvernement canadien, mais il y a fort à parier que vous allez allègrement dépasser cette somme. C’est certes un peu la ruine, mais pas catastrophique pour autant, car cette somme est indispensable à une bonne installation. Et puis, nous sommes convaincus qu’il est possible qu’entre 10 000 et 28 000$, on trouve un juste milieu.

_1060859Par exemple, pas besoin de s’acheter tout de suite un mini-tank comme celui-ci. Par contre, tu ne couperas aux bois de renne et au nez rouge de Rudolphe.

Par exemple, as-tu vraiment besoin de tous tes meubles, de la marmite à chevreuil de ton arrière-grand-mère et de ta collection de pin’s ? Probablement pas, et c’est toujours quelques milliers d’euros de gagnés ! Sinon, tu peux aussi couper la poire en deux, et n’emporter que des meubles qui te tiennent vraiment à cœur dans un conteneur partagé (en gros, tes pin’s de 1993, tu peux les laisser à Emmaüs).

Ne pas emporter de meubles te permet aussi de choisir un appartement sans contrainte de surface et donc potentiellement plus petit. Et qui dit plus petit, dit généralement moins cher, même si nous nous méfierions des logements trop bon marché mais terriblement mal isolés, gage d’une facture de chauffage qui crèvera le plafond à coup sûr.

_1060538La maison à six chambres pourra attendre un an ou deux.

Ou encore, en magasinant ta voiture mieux que nous, en prenant ton temps, tu peux trouver moins que 10 000$. Nous tenions à avoir une voiture assortie d’une garantie mais finalement, nous ne sommes pas persuadés que cela en vaille la peine, puisqu’elle ne couvre au final pas grand chose. Par contre, impossible d’échapper aux taxes.

Sinon, tu peux aussi simplement te passer de voiture, même si ça demande de l’organisation : si tu penses que ce déménagement va te faire passer le goût des voyages pendant les sept prochaines années, habiter au centre de Moncton et y travailler est envisageable, il y a un supermarché accessible à pied et Champlain n’est qu’à un petit quart d’heure de marche. Ne pas avoir de voiture, c’est ne pas payer d’assurance voiture, de pleins d’essence, de parking au centre-ville (horriblement cher)… Tu peux te contenter de louer une voiture quand tu auras envie de bouger.

Il est facile de se dire qu’emménager au Nouveau Brunswick entraîne forcément l’achat d’une nouvelle voiture, la location d’un conteneur, la souscription à tous les services domestiques de base… Mais il n’y a pas UNE unique liste à cocher de l’immigration qui serait universelle : chacun ses besoins, faites des calculs pour votre situation et vous pourriez faire des économies. Pour nous, ces choix se matérialisent pas le fait de ne pas avoir le câble, de téléphone résidentiel, d’assurance habitation ou de mutuelle (non obligatoires pour l’instant). Chacun son style et son train de vie !

En résumé : votre PEL va souffrir, mais c’est pour la bonne cause. Le prix prohibitif des billets d’avion charme si particulier de Moncton vous coupera de toute façon toute envie de repartir pendant quelques mois !

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