Infos pratiques : aller à Moncton
Pour aller au Nouveau-Brunswick, c’est très simple : il vous suffit d’un billet d’avion (ou trois) et de beaucoup de patience !
L’aéroport international de Moncton rivalisant avec celui d’Ivalo (Finlande) pour le titre du plus petit aéroport au monde, autant vous dire très crûment que vous allez en bouffer, de la correspondance ! Plusieurs choix s’offrent à vous :
Grande ville européenne – > Montréal ou Toronto -> Moncton
Il faut environ 7 heures entre l’Europe et cette partie du Canada, puis environ 1 h 30 depuis Montréal ou deux heures depuis Toronto. Une correspondance, c’est tout à fait acceptable. Je privilégierais Montréal à Toronto :
- parce que ça vous fait gagner du temps sur chaque vol
- parce que l’aéroport de Toronto est vraiment mal foutu (réenregistrez vos bagages, quoi qu’on vous dise en France)
Grande ville européenne -> Montréal :
Et louez une voiture et faites le reste au volant. Il n’y a que neuf heures de route, rien à l’échelle canadienne ! En plus, vous pouvez en profiter pour voir un peu du pays, dont la ville de Québec qui est sur le chemin, parce que le Nouveau-Brunswick, ça peut être un peu limité pour deux semaines de vacances si vous n’aimez pas la nature (en revanche, si vous aimez les randos, vous allez vous régalez !).
Vous pouvez aussi venir en train ou en car depuis Montréal ou Québec, mais ce sera long et pénible et de toute façon, vous allez avoir besoin d’une voiture sur place. Autant la prendre dès votre arrivée sur le sol canadien.
Grande ville européenne -> Halifax
Vous pouvez opter pour cette configuration. Ce n’est pas une question. Halifax est à 2 h 30 de voiture de Moncton, autant dire rien du tout à l’échelle canadienne. Itinéraire recommandé ! Surtout en partant de Londres, car le temps de vol est de seulement 6 heures.
Quoi qu’il en soit, évitez à tout prix le départ depuis votre bled de province selon la configuration « Bled de province -> Grande ville européenne -> Toronto ou Montréal -> Moncton », vous allez passer plus d’heures en correspondance qu’en vol, choper une phlébite, des envies de meurtre du crétin qui planifie les itinéraires aériens, un dégoût de l’avion et en plus, arriver à minuit à Moncton. Personne ne veut vivre ça.
Heureusement, une fois arrivés, vous aurez la joie de goûter au barbecue canadien préparé par Martin et à une ou deux spécialités à l’érable préparées (ou achetées, plus vraisemblablement) par Martine. Elle sera pas belle la vie à Moncton ?
Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

