Archives de
Catégorie : Démarches d’immigration

Les procédures administratives, dans la joie et la bonne humeur.

Un an au Canada

Un an au Canada

Le 18 octobre 2014, nous nous envolions pour le Canada…

Le 18 octobre 2015, nous y sommes toujours bien !

Nous fêtons aujourd’hui notre premier canadiversaire.

À tous ceux qui nous ont accueillis dans leur vie à Moncton : merci d’être là pour nous, vous faites partie intégrante de notre aventure !

À tous ceux qui sont dans les démarches : courage à vous, on sait que l’attente est longue mais on espère que nos péripéties vous donnent envie de venir nous rejoindre outre-Atlantique !

À vous tous qui nous lisez d’ici ou d’ailleurs : merci d’être toujours fidèles un an après notre installation ! On espère fêter de nombreux autres canadiversaires en votre compagnie.

_1120571

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Le blog souffle sa deuxième bougie

Le blog souffle sa deuxième bougie

— « Martine, tu sais quel jour on est ?

— Le 2 septembre, pourquoi ?

— C’est une date qui ne te dit rien ?

— Mmmmggfzelkhf…

— Mais si, cherche bien…

— AHHHHH ! Je sais !

— Bah voilà, c’était pas si compliqué.

— C’est l’anniversaire de Keanu Reeves !

— … … *facepalm*

— La fête nationale du Vietnam ! La fondation de l’abbaye de Cluny ! La bataille de Sedan !

— … … *triple facepalm*

— Le grand incendie de Londres ? La déclaration d’indépendance du Haut-Karabagh ? L’anniversaire du décès de J.R.R. Tolkien ? Celui d’Elizabeth Prout ? L’anniversaire… du blog ? L’anniversaire du blog ! Hé j’ai trouvé ! … Ben tu es où ? Reviens ! »

Bref, le blog a deux ans.

L’an dernier à la même date, nous avions reçu plus de 5 600 visites et plus de 14 200 pages avaient été lues. Depuis deux ans, ce ne sont pas moins de 30 000 visites et 70 000 pages lues. Une goutte d’eau dans la blogosphère, des chiffres vertigineux pour nous.
L’an dernier, nous étions gonflés d’orgueil et de fierté. Cette année, la tête nous tourne devant le nombre de personnes qui nous contactent en privé ou souhaitent nous rencontrer lors de leur voyage exploratoire.

Alors un IMMENSE MERCI à vous tous qui nous lisez, qui suivez nos aventures et qui nous encouragez. MERCI, et bon courage à tous !merci blog deux ans nouveau-brunswick chroniques

 

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
En voyage exploratoire à Moncton

En voyage exploratoire à Moncton

Nous recevons de plus en plus de demandes de « voyageurs exploratoires » de passage à Moncton qui souhaitent nous rencontrer autour d’un café (gnii merci) et pour des conseils sur le voyage en lui-même. Nous allons donc tout résumer ici pour en faire profiter le plus grand nombre.

Le voyage exploratoire au sens du bureau d’immigration est un exercice de style qui consiste à

  • multiplier les rendez-vous avec des personnes et instances susceptibles de vous aider sur un plan professionnel pour montrer que vous êtes proactifs et débrouillards
  • convaincre les agents d’immigration que vous aller trouver un travail rapidement, dans votre branche ou non. Proactifs et débrouillards, donc.

Le reste ne sera qu’une petite partie de votre entretien de fin de séjour à Fredericton. Que cela ne vous empêche pas d’enquêter sur la province d’un point de vue plus personnel. Nous le conseillons même fortement : coût de la vie, logements, loisirs… pour décider si Moncton et la province peuvent convenir à votre style de vie.

P1150997

Côté professionnel

Vous pouvez solliciter les personnes et instances suivantes :

Ce n’est pas grave si tout n’est pas calé depuis la France : vous pouvez très bien prendre rendez-vous quelques jours avant.

Impossible de lister toutes les entreprises de tous les domaines, mais allez voir :

  • l’éventuel syndicat professionnel de votre secteur
  • des entreprises de votre secteur pour voir si elles recrutent et ce qu’elles pensent de votre profil : appelez ou pointez-vous à l’accueil en demandant à voir le RH, ça marche.
  • des professionnels indépendants si vous êtes dans ce cas : proposez un café et un rendez-vous court, et il y a des chances pour que ça marche aussi.

L’important n’est pas de décrocher une promesse d’embauche (ce serait chouette, mais peu courant) mais de rencontrer des entreprises pour commencer à tisser un réseau. Quand vous reviendrez en tant que résident permanent, vous pourrez les relancer. Dans tous les cas, venez avec votre carte de visite et des questions précises :

  • qui embauche ?
  • quelles sont les régions propices à mon métier ?
  • quel est le salaire moyen ?
  • embauchez-vous des travailleurs étrangers avec un visa de travail temporaire ?
  • mon profil intéresserait-il votre entreprise ?
  • si non, que modifier/ajouter à mon profil pour qu’il devienne intéressant ?

Ce sont ces rendez-vous qui devront constituer le gros du compte-rendu exploratoire. Prenez des notes, notamment le nom de l’entreprise, de l’interlocuteur, prenez sa carte de visite. Faites une synthèse chronologique, géographique ou thématique (aide à l’installation, domaine du conjoint A, domaine du conjoint B). Lors de notre entretien, nous étions venus avec notre semaine exploratoire sous forme d’emploi du temps, pour voir immédiatement quand nous avions vu qui. Vous avez droit à des notes, ce n’est pas un examen.

Même si certains rendez-vous ne se passent pas comme prévu ou ne donnent rien, mentionnez-les en trouvant une façon de rebondir (« l’entreprise X ne recrute pas maintenant, mais ce ne sera peut-être plus le cas dans un an… »). Si malgré vos efforts, vous n’êtes pas parvenus à rencontrer telle personne ou entreprise, mentionnez-le quand même, pour montrer que vous avez essayé.

La conclusion ne peut être que :

  • « nous allons trouver du travail dans notre branche »
  • ou « nous n’allons pas forcément trouver du travail dans notre branche mais nous sommes prêts à repartir de zéro dans un autre domaine. »

Si vous parvenez à une autre conclusion, Moncton ou la province ne sont peut-être pas pour vous. Et ce n’est pas grave, il y a plein d’autres chouettes provinces au Canada qui ont leur propre programme de candidats à l’immigration.

Et respirez : l’entretien semble impressionnant, mais généralement, en faisant preuve de réalisme, de proactivité et d’humilité, tout le monde décroche la fameuse lettre d’invitation de la province.

Côté personnel

Vous pouvez aussi contacter d’autres expatriés pour échanger, même si la teneur de vos échanges n’intéressera probablement pas les agents à Fredericton.

Logement :

  • le BnB La feuille d’Or, tenu par la famille Valton, eux aussi expatriés, qui vous donnera une foule de bons conseils

Restaurants et cafés :

 Côté loisirs

Autres suggestions pas utiles pour les procédures d’immigration mais sympas pour apprécier Moncton :

Restaurants/cafés :

Vous allez forcément avoir du temps libre puisque toutes les personnes susceptibles de vous rencontrer rentrent chez elles à 17 heures. Il y aura peut-être un week-end de libre dans votre voyage et des moments où vous ne serez pas en train de stresser pour l’entretien final. Et puis ce sont un peu des vacances, quand même. Dans ce cas :

Hiver :

  • allez du côté du parc Centenaire où on peut louer des raquettes, des skis de fond et peut-être des patins à glace pour pas grand-chose.
  • Vous pouvez aussi vous promener à pied aux parcs Irishtown, Mapleton, St-Anselme…
  • La station de ski de Poley Mountain est à 1 h 30 vers Sussex.
  • À 18 h 30 de janvier à mars le vendredi, chocolat chaud, chamallows et musique gratuits à l’hôtel de ville de Dieppe

Été :

  • allez au contraire vers Bouctouche et sa dune, Shediac et sa plage Parlee (gratuite après 17 heures)
  • Promenez-vous au parc d’Irishtown pour voir des écureuils et sortir de la ville
  • Allez à Magnetic Hill pour le zoo, la côte magnétique, le vignoble Magnetic Vinery
  • un peu plus loin, il y a les inévitables rochers Hopewell, le fort Beauséjour, le parc de Kouchibouguac, Halifax est faisable sur un week-end…

Bon voyage exploratoire !

 P1160495

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Et tout ça, combien ça a vraiment coûté : histoire de budget

Et tout ça, combien ça a vraiment coûté : histoire de budget

Maintenant que nous sommes installés et que les formalités ont pris fin (ne reste plus que Martin trouve un emploi et tout sera parfait, on croise tous les doigts pour l’entretien qu’il va passer cette semaine), nous pouvons embrayer sur les conseils de vieux schnocks à destination des futurs immigrants, ou des petits curieux.

La question qui est, sinon sur toutes les lèvres, du moins dans tous les esprits : combien ça coûte, cette affaire ?

[– Psst… t’es sûre qu’on doit vraiment tout dire ?

– Ce serait mieux pour ne pas donner d’illusions aux personnes qui s’engagent dans la voie de l’immigration, non ?

– Oui mais bon, on en a déjà parlé, et l’argent c’est tabou, on en viendra tous à bout…

– Ce sont des critères français, au Canada on peut parler d’argent, paraît-il ! ]

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur notre budget lié au déménagement : les frais engendré par les formalités, le transport des différents intervenants (nous deux, le chat et les meubles) et par notre installation sur le premier mois. Parce qu’il est dur de se faire une idée précise de ce qui nous attend, financièrement parlant, quand on souhaite changer de continent.

En amont

Transport

  • Conteneur (avec assurance) : 8 300 €
  • Billets d’avion : 840 €
  • Transport félin (cage et billet) : 215 €

Voiture

  • Voiture : 10 000 $
  • Immatriculation au NB et taxes diverses : 900 $
  • Assurance voiture : 128 $ mensuels
  • Obtention du permis canadien : 90 $
  • Plein toutes les deux semaines : 30$ environ

Logement

  • Deux semaines en AirBnB : 830 €
  • Loyer et caution : 1350 $ (caution = un loyer)
  • Internet : 83 $ mensuels
  • Énergie NB (eau chaude, électricité) : environ 50 $ mensuels et 260 $ de caution remboursable
  • Téléphone portable : environ 75 $ à nous deux, 25$ de caution remboursable
  • Patins à glace : 5$ à l’Armée du Salut (indispensables pour s’intégrer !)

Total : 28 000 $, soit environ 20 000 €.

[Interruption momentanée du service pendant que nous nous remettons de cette constatation]

Ah oui. Quand même.

Autant dire qu’on était complètement un peu à l’ouest avec notre précédente chronique sur la question, qui estimait le coût de l’immigration à environ 10 000 €. C’est ce qu’exige le gouvernement canadien, mais il y a fort à parier que vous allez allègrement dépasser cette somme. C’est certes un peu la ruine, mais pas catastrophique pour autant, car cette somme est indispensable à une bonne installation. Et puis, nous sommes convaincus qu’il est possible qu’entre 10 000 et 28 000$, on trouve un juste milieu.

_1060859Par exemple, pas besoin de s’acheter tout de suite un mini-tank comme celui-ci. Par contre, tu ne couperas aux bois de renne et au nez rouge de Rudolphe.

Par exemple, as-tu vraiment besoin de tous tes meubles, de la marmite à chevreuil de ton arrière-grand-mère et de ta collection de pin’s ? Probablement pas, et c’est toujours quelques milliers d’euros de gagnés ! Sinon, tu peux aussi couper la poire en deux, et n’emporter que des meubles qui te tiennent vraiment à cœur dans un conteneur partagé (en gros, tes pin’s de 1993, tu peux les laisser à Emmaüs).

Ne pas emporter de meubles te permet aussi de choisir un appartement sans contrainte de surface et donc potentiellement plus petit. Et qui dit plus petit, dit généralement moins cher, même si nous nous méfierions des logements trop bon marché mais terriblement mal isolés, gage d’une facture de chauffage qui crèvera le plafond à coup sûr.

_1060538La maison à six chambres pourra attendre un an ou deux.

Ou encore, en magasinant ta voiture mieux que nous, en prenant ton temps, tu peux trouver moins que 10 000$. Nous tenions à avoir une voiture assortie d’une garantie mais finalement, nous ne sommes pas persuadés que cela en vaille la peine, puisqu’elle ne couvre au final pas grand chose. Par contre, impossible d’échapper aux taxes.

Sinon, tu peux aussi simplement te passer de voiture, même si ça demande de l’organisation : si tu penses que ce déménagement va te faire passer le goût des voyages pendant les sept prochaines années, habiter au centre de Moncton et y travailler est envisageable, il y a un supermarché accessible à pied et Champlain n’est qu’à un petit quart d’heure de marche. Ne pas avoir de voiture, c’est ne pas payer d’assurance voiture, de pleins d’essence, de parking au centre-ville (horriblement cher)… Tu peux te contenter de louer une voiture quand tu auras envie de bouger.

Il est facile de se dire qu’emménager au Nouveau Brunswick entraîne forcément l’achat d’une nouvelle voiture, la location d’un conteneur, la souscription à tous les services domestiques de base… Mais il n’y a pas UNE unique liste à cocher de l’immigration qui serait universelle : chacun ses besoins, faites des calculs pour votre situation et vous pourriez faire des économies. Pour nous, ces choix se matérialisent pas le fait de ne pas avoir le câble, de téléphone résidentiel, d’assurance habitation ou de mutuelle (non obligatoires pour l’instant). Chacun son style et son train de vie !

En résumé : votre PEL va souffrir, mais c’est pour la bonne cause. Le prix prohibitif des billets d’avion charme si particulier de Moncton vous coupera de toute façon toute envie de repartir pendant quelques mois !

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Pense-bête à l’usage de l’expatrié : côté canadien

Pense-bête à l’usage de l’expatrié : côté canadien

Après le pense-bête côté départ, on a pensé qu’un pense-bête côté arrivée serait utile. Comme nous sommes locataires, je n’ai pas mentionné les formalités d’achat d’un logement.

Reprenons : on vous avait quittés à l’aéroport, aussi frétillants qu’angoissés…

Dans l’avion

  • ne pas paniquer
  • ne pas sauter de joie partout dans les allées
  • essayer de dormir

Le jour de l’arrivée

La première semaine

  • obtenir le Numéro d’Assurance Sociale, le NAS, sans lui, point de salut, ni de travail, de sécu ou de permis de conduire
  • acheter une voiture si ce n’est déjà fait
  • souscrire une assurance auto
  • immatriculer la voiture auprès de Service NB sous dix jours pour régler les différentes taxes
  • fixer les plaques d’immatriculation sur le char (les serre-câbles, ça marche bien)
  • prendre une carte prépayée mobile en attendant d’avoir un compte bancaire pour prendre un abonnement
  • acheter du crédit sur Skype, littéralement imbattable pour les appels internationaux
  • appeler la famille pour les narguer rassurer

Les deux premières semaines, à faire dans l’ordre

  • ouvrir un compte en banque
  • trouver un logement
  • demander l’affiliation à Medicare (la sécu)*
  • échanger son permis de conduire français contre un permis du NB *

*sans justificatifs de domicile (bail, RIB), impossible d’obtenir Medicare ou le permis de conduire : fais dans l’ordre, on te dit !

  • souscrire un contrat chez Énergie NB (eau chaude, électricité)
  • souscrire un abonnement Internet
  • éventuellement souscrire un abonnement câble et téléphonie résidentielle
  • souscrire un vrai forfait téléphonique mobile
  • se signaler aux associations d’aide à l’installation
  • mettre son blog à jour pour les hordes de fans en délire qui attendent des nouvelles

Le premier mois

  • aller dédouaner son conteneur
  • récupérer ton conteneur
  • déballer les cartons comme si c’était Noël
  • se signaler au Consulat
  • éventuellement souscrire une assurance habitation (facultative pour les locataires)
  • éventuellement souscrire une assurance médicale privée (qui sera bientôt obligatoire de toute façon)
  • s’immatriculer auprès de Revenu Canada si on monte une entreprise, fût-elle autonome (AHEM Martine, qu’attends-tu ?)
  • commencer les recherches d’emploi ou reprendre son activité autonome
  • réactiver les contacts du voyage exploratoire
  • débuter le réseautage
  • débuter les cours d’anglais si besoin

Les mois suivants

  • s’inscrire à une association pour sociabiliser (attention : on attend Medicare avant de reprendre la boxe thaï ou le vélo sur verglas)
  • voir les possibilités de bénévolat si c’est ton truc
  • adopter les traditions locales
  • rencontrer d’autres immigrants, essayer d’élargir son cercle
  • compléter ses placards avec des articles canado-compatibles : bottes de pluie, manteau résistant à -50°C, sirop d’érable

WP_002749

Les bottes de pluie, c’est en plastique, c’est moche, ça va avec rien mais ça peut te sauver la vie. Surtout en cas de tempête de pluie.

Au bout de trois à six mois

  • recevoir sa carte Medicare : à toi le sport !
  • recevoir sa carte de résident permanent : à toi le champagne !
  • demander une carte de crédit : en tant que poussins fraîchement débarqués d’Europe, nous n’avons pas d’historique de crédit à mettre sous la dent de notre conseiller bancaire en arrivant. Mets ton orgueil de trentenaire au placard et accepte de revenir à la carte Mozaic de tes 16 ans l’espace de quelques mois. De toute façon, 1/tu n’as pas le choix et 2/ tu as toujours une carte Visa/Mastercard française, non ? Bon.
  • prendre l’accent acadien en titi, icitte on parle comme ça de même, là.

On a oublié des choses ? Viens nous dire ça en commentaire !

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

 

 

Rendez-vous sur Hellocoton !
D&co version Dieppe

D&co version Dieppe

Épisode du 5 décembre 2014

La chambre de Martine et Martine

chambre déménagement wms moving nouveau brunswick canada résidence permanente candidats des provinces initiative stratégique

Avant : le lit était placé en travers de la pièce et orienté sud-sud-ouest, défiant toutes les lois du feng shui. Les sacs de couchage tiennent à peine chaud la nuit. Les placards intégrés (non visibles) sont mal exploités, l’ensemble est un grand appel au fouillis.

Après : le lit est désormais orienté au nord, gage d’un bon sommeil selon la médecine chinoise, et non plus dans le courant d’air de la porte. La couette moelleuse tient chaud même lorsqu’il fait -10°C dehors. Les deux tables de nuit offrent un espace de rangement, les placards sont enfin ordonnés. Le buffet est peut-être superflu mais faute d’espace ailleurs, nous dirons qu’il a parfaitement sa place là où il est. Le dégagement sous la fenêtre est bien rentabilisé pour les mangas.

Le bureau

bureau déménagement wms moving nouveau brunswick canada résidence permanente candidats des provinces initiative stratégique

Avant : le bureau est nu, ridiculement « meublé » par deux valises dont le contenu a la fâcheuse tendance à rejouer la grande évasion pour finir misérablement éparpillé sur le sol, rendant tout déplacement difficile.

Après : immense changement dans ce bureau qui accueille désormais un rangement pour dossiers suspendus, un meuble de rangement en escalier, deux bureaux et deux fauteuils, sans sensation d’étouffement pour autant. Le dégagement sous la fenêtre est bien rentabilisé pour les mangas. La touche kawaii bien mise en valeur sur le bureau de Martine, : la souris/panière du chat, qui offre également une ambiance sonore relaxante « ronflement félin » quand elle est occupée.

Le coin repas

salon 2 déménagement wms moving nouveau brunswick canada résidence permanente candidats des provinces initiative stratégique

Avant : une grande table premier prix de chez Walmart, une desserte et des chaises assorties, le tout à des hauteurs éparses idéales pour se faire une scoliose en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « bande de radins ! ».

Après : la table à rallonge et les six chaises en bois clair donnent une touche design scandinave au coin repas, en ton sur ton avec les murs beiges. Les meubles bas offrent un espace de rangement pour les DVD et les mangas, ainsi que pour les statues de dragons et lions ramenés de Chine. La lampe industrielle cherche encore sa place.

L’étagère en métal met parfaitement en valeur les nombreux romans et comics de Martin en restant discrète.

Le salon

salon 1 déménagement wms moving nouveau brunswick canada résidence permanente candidats des provinces initiative stratégique

Avant : le canapé gonflable manquait de confort et de chaleur. Les grands espaces du salon ne demandaient qu’à être envahis de papiers. C’est une anarchie aussi minimaliste qu’insidieuse.

Après : le salon, clou du spectacle, est le théâtre du changement le plus spectaculaire. Les deux canapés installés en carré offrent un coin douillet, garni de nombreux coussins, dont certains faits main par Martine. Le plaid invite à la sieste. La table basse occupe tout l’espace disponible offre un vaste espace pour poser sa tasse de chocolat chaud tandis que le tapis attend son heure. Le secrétaire apporte une touche d’histoire familiale, les grandes bibliothèques sont parfaites pour exposer la collection de livres. Le dégagement sous la fenêtre est bien rentabilisé pour les mangas et les tableaux.

Ce que vous n’auriez pas dû voir :

déménagement aéroport départ lyon moncton canada nouveau brunswick candidats des provinces résidence permanente chat

Et n’oublions pas le sapin le plus classe de tout l’univers.

merry christmas joyeux NOêl canada candidats des provinces résidence permanente nouveau brunswick initiative stratégique moncton

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Comment louer un logement au Canada

Comment louer un logement au Canada

 Accrochez-vous, c’est ardu :

  • on entre en contact avec un agent immobilier ou une agence
  • on visite
  • on choisit
  • on se présente avec le dépôt de garantie, identique au montant du loyer et on remplit un dossier d’une page A4
  • on revient signer le bail deux jours plus tard et éventuellement régler le premier mois de loyer
  • on procède à un état des lieux très mignon (« il n’y a pas de trous, quelques taches dans cette chambre, c’est bon, signez ici »)
  • on emménage

Pas besoin que tes arrière-grands-parents paient l’ISF ni que tes parents signent un engagement solidaire sur 18 pages à recopier à la main et ce même si tu as la trentaine (toute fraîche certes, mais la trentaine). Pas besoin de te mettre sur liste d’attente ni d’être en concurrence avec 50 autres locataires potentiels qui gagnent tous trois fois ton salaire.

Ici, tout le monde il est gentil, tout le monde il est SIMPLE. Et louer un appart n’est pas le parcours du combattant qu’on connaît en France. On se demandait presque si on avait tout compris, tout fait, tellement les formalités ont été rapides.

La recherche pure et dure a été un peu plus compliquée que cela en raison de malentendus entre les différentes parties : nous avons mis environ dix jours entre la première visite et la signature du bail, mais pour le côté administratif, c’est exactement ça : on arrive, on remplit un dossier d’une page et on paie. C’est tout. Nous avons traité avec J’Édulogement et GroundFloor Property Management (en français).

On vous inventerait bien des péripéties pour écrire un article succulent de mésaventures, mais on s’en tiendra à quelques conseils aux futurs immigrants qui nous lisent.

_1050898

Les conseils de vieux schnocks de Martine et Martine

Si vous n’avez pas réservé de logement avant de partir, prévoyez au moins dix jours avant d’emménager. Il n’est pas impossible que vous trouviez un logement déjà vacant et dans ce cas, la remise des clés sera presque instantanée. Mais si le logement est occupé, il n’est pas impossible non plus que des travaux de rafraîchissement soient de mise après le départ du locataire actuel, ce qui peut prendre un temps inconnu. Nous avons renoncé à un appartement en étage avec balcon dans notre immeuble actuel faute de savoir quels rafraîchissements, et donc quel délai, étaient nécessaires avant de pouvoir emménager.

Si tu arrives en juin, c’est encore mieux car tu pourras profiter du jour du déménagement, le 1er juillet, où environ la moitié du pays déménage en même temps. Corolaire de cette situation : la moitié du pays emménage en même temps. Mais le 1er juillet, tu trouveras aussi plein de meubles gratos sur le bord de la route, et ça, c’est plutôt chouette.

Comme bien des locataires ici, nous avons signé un bail d’un an. Que cela ne vous effraie pas, il peut être cassé sous certaines conditions :

  • En trouvant soi-même un autre locataire pour reprendre le bail (pas de sous-location dans notre cas)
  • En payant une pénalité
  • Si le propriétaire augmente le loyer, nous sommes libres de refuser et plier bagage. Nous souhaitons presque que cela nous arrive ce printemps pour pouvoir changer de logement aux beaux jours !

Pour les amis des bêtes : notre appartement se situe dans un immeuble qui affichait une politique « pas d’animaux de compagnie » on ne peut plus explicite. Pourtant, nous ne sommes pas hors-la-loi avec Dora puisqu’elle a été mentionnée sur le bail. Il semble que seuls les chiens soient indésirables en appartement, et que les chats soient sinon les bienvenus, du moins tolérés. Chers félinophiles, si un appartement vous plaît, ne vous arrêtez pas à la mention « pas d’animaux » et demandez toujours, vous n’avez rien à perdre !

_1060073

Anecdote canadienne : selon le bail, nous n’avons pas le droit

  • de posséder un lave-linge et un sèche-linge (buanderie disponible à notre étage)
  • d’accrocher des drapeaux
  • de laisser l’appartement sans chauffage pendant les mois d’hiver

Comptez sur nous pour respecter ces directives à la lettre.

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Les premiers pas

Les premiers pas

« À partir de cette minute, vous êtes désormais résidents permanents du Canada, et ce à vie. Bienvenue et bonne chance. »

C’est en ces mots que l’agent des douanes nous remit nos confirmations de résidence permanente signées, gages de notre installation outre-Atlantique [enfin maintenant, outre-Atlantique, c’est vous !].

Après deux ans de démarches, un mois de préparatifs, une dernière semaine exécrable, quatre heures de sommeil, huit heures d’avion plus longues que jamais et une heure de formalités, la nouvelle sonnait comme une victoire, un beau moment mémorable et déterminant.

Le départ ne s’est pas fait dans l’euphorie comme je l’avais imaginé : stressés, épuisés, nerveux, nous sommes arrivés à l’aéroport même pas excités, plus dans le pâté que dans les nuages.

aéroport départ lyon moncton canada nouveau brunswick candidats des provinces résidence permanente chatTous droits réservés belle-maman qui a eu la gentillesse de nous venir nous chercher à 4 h 30 !

La dépose du chat dans les bagages spéciaux est un crève-coeur, le vol sur Air Transat est long à en pleurer, l’arrivée fatiguée et tendue. Nous passons un premier contrôle de douane, récupérons le fauve terrifié au fond de sa cage, attendons les bagages et passons un deuxième contrôle dans le bureau « Contrôle supplémentaire » (celui dont on se demande toujours à quoi il peut bien servir) avant de pouvoir enfin mettre le pied en vainqueurs du marathon administratif résidents permanents sur le sol canadien.

Nous avions acheté notre voiture en ligne et le concessionnaire a eu la gentillesse de venir nous chercher. Une fois la vente finalisée, nous prenons la route jusqu’à Rivière-du-Loup, à quelque quatre heures de là, où nous nous écroulerons de fatigue à 19 h 30 pour émerger à 6 h le lendemain. J’ajoute d’ailleurs que l’Auberge St-Alexandre était très confortable et la patronne très serviable ! Quand on est fatigués, on n’est pas très difficiles, certes, mais je la conseille quand même.

Après onze heures de sommeil, le moral et l’enthousiasme sont remontés en flèche et c’est tout guillerets que nous découvrons les valons du nord du Nouveau-Brunswick, ses paysages automnaux et ses bourgs aux noms pittoresques.

automne canada nouveau brunswick moncton candidats des provinces résidence permanente initiative stratégique_1050668

*Flash info touristique : le village de Gagetown fait une halte charmante entre Fredericton et Moncton, et son restaurant, le Creekview, propose une cuisine simple mais aussi roborative que bon marché*

_1050682

_1050688

À Moncton, après cinq nouvelles heures de route, nous posons nos valises chez Tim et Jaime McKee dans un petit logement en AirBnb sur les rives de la rivière Chocolat. L’appartement est livré avec le kit « Amérique du Nord » : escalier en bois, érables, écureuils, trampoline et même un drapeau canadien ! Il n’en faut pas plus pour nous ravir… Regardez comme on a l’air contents :

WP_002580_bis_1050724

Cherchez le chat… _1050732

Maintenant que nous sommes installés, c’est l’heure de lancer un nouveau marathon des formalités. On revient vous en dire plus dès qu’on a rattrapé pour de bon nos 500 heures de sommeil en retard !

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
OUH PINAISE J-30

OUH PINAISE J-30

panique nouveau brunswick canada candidats des provinces résidence permanente déménagement conteneur

joie nouveau brunswick canada candidats des provinces résidence permanente déménagement conteneur

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Cinq questions à poser à un futur immigrant… ou pas.

Cinq questions à poser à un futur immigrant… ou pas.

Voici les cinq questions à poser à un futur immigrant… Une fois. Mais pas plus.

Pourquoi ? Parce que tout le monde les pose. Tout le temps. À chaque fois qu’on se voit. Dans tous les contextes. Et même que c’est exactement pour ça que j’avais mis en ligne ce blog, pour ne pas me métamorphoser en perroquet savant.

Loin de moi l’idée de paraître mesquine : je suis touchée de l’intérêt pour nos démarches et j’adore tellement qu’on prenne des nouvelles de notre processus d’immigration que j’ai l’impression d’être une licorne sur un arc-en-ciel quand ça arrive. Et même que c’est la deuxième raison qui m’a poussée à mettre en ligne ce blog, pour pouvoir déblatérer m’exprimer de tout mon soûl sans contraintes ni limites, comme vous l’aurez constaté.

Mais là, j’en appelle à votre pitié : cessons le massacre ! On en est à un point où on redoute l’arrivée du sujet du Canada dans la conversation.

Head in Hands

Vous avez trouvé un appart ?

Absolument, d’ailleurs cela fait six mois qu’on loue un appart dans le vide de l’autre côté de l’Atlantique, sans l’avoir visité, parce que la prévoyance, c’est tout à fait nous.

Nous préférons passer quelques jours dans un hôtel ou une location temporaire à notre arrivée, et visiter les appartements nous-mêmes pour nous rendre compte du quartier, des distances, des petits détails pénibles comme les moisissures et l’isolation.

Vous avez trouvé un emploi ?

1/ Cette question me porte à penser que tu ne sais toujours pas ce que je fais dans la vie 2/Trouver un emploi est déjà de la tarte quand on est sur la place, alors je te laisse imaginer à distance.

La plupart des offres d’emploi sont souterraines et n’atteignent pas les sites de petites annonces. Les Canadiens semblent privilégier le réseau et les contacts personnels, chose difficile à mettre en œuvre à distance. Martin cherchera un emploi une fois sur place. Martine fera bouillir la marmite en conservant son activité libérale – mais en étant immatriculée au Canada, évidemment.

Vous avez déjà commencé les démarches ?

Non, on s’est dit qu’on était jeunes et funs et que les démarches c’est pour les faibles, je vais montrer mes seins au douanier en descendant de l’avion, c’est encore ce qu’on a trouvé de mieux pour obtenir un permis de séjour.

Nous avons entamé les démarches voilà deux ans, en demandant un PVT en novembre 2012, à l’occasion de quoi nous nous sommes ramassés comme des grosses crêpes. Loin de rester sur cet échec, nous avons appris l’existence pris connaissance du Nouveau-Brunswick en février 2013 et entamé les démarches officielles en avril 2013. Actuellement, nous sommes sur le point de faire valider notre résidence permanente, la Green Card canadienne. Il ne nous reste qu’un formulaire à faire tamponner : nous pouvons dire que nous sommes à la fin des démarches.

Vous allez rester combien de temps ?

 Il faudrait déjà qu’on parte avant de pouvoir rester.

Vu le temps qu’ont pris les démarches, rester deux ou trois ans semble un minimum. Faute de posséder les pouvoirs extralucides d’une Mme Soleil, nous ne savons vraiment pas du tout combien de temps durera notre aventure canadienne : deux ans, dix ou une vie ?

Alors, pas trop stressés ?

La prochaine fois qu’on me pose cette question, je me change en dragon et je mets le feu à la ville. Voilà.

Non, ça roule. Et vous ?

Et la question complémentaire : On peut venir passer nos vacances chez vous ? Vous envoyer notre fils de 11 ans pour séjour linguistique ? Vous nous conseillez quoi comme visites ?

On se disait justement qu’on allait se reconvertir en agence de voyage et acheter un minibus. Quant à ton fils, tant qu’il n’a pas le permis, je ne peux rien pour lui !

Avec grand plaisir (je suis d’ailleurs la première à harceler nos amis qui s’expatrient… mea culpa), mais déménager est un processus prenant. En ce moment, toute notre attention est focalisée sur la préparation de notre départ ; une fois de l’autre côté de l’Atlantique, toute notre attention sera focalisée sur notre arrivée. Nous vous accueillerons tous avec joie une fois que nous serons installés pour de bon… en 2015 !

Si tu veux nous faire plaisir la prochaine fois qu’on parle immigration, demande-nous si on compte se mettre au hockey, quelle est la situation de la filière fromagère franco-canadienne et simplement, si tout se passe bien avec notre déménagement. Et ne t’acharne pas si tu vois qu’on devient gris et qu’on commence à donner des signes ostentatoires de changement de sujet (« Fait beau, hein ? ») : viens plutôt relire ce blog !

canada nouveau brunswick immigrer candidats des provinces résidence permanente immigrants brune(Ou tout l’article, d’ailleurs 🙂 (Source : Lyon CityCrunch)

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !