Archives de
Étiquette : lyon

Joyeuses fêtes avec les pulls de Noël

Joyeuses fêtes avec les pulls de Noël


Le Canada a développé la culture du pull de Noël : moche, ringard, décoré de personnages hideux dans des couleurs criardes, une ode à la mode millésime 1982, quand les grands-mères tricotaient encore des pulls aux petits-enfants et que les petits-enfants ne pouvaient pas appeler la DDASS parce qu’on les forçait à les porter.

Remis au goût du jour en même temps que les t-shirt tie and dye et les caleçons taille haute, les pulls de Noël semblent emplir les foyers d’une joie un peu spéciale à l’approche des fêtes : celle d’avoir dégoté LE pull infâme qui fera pâlir de jalousie tous les autres pulls moches de l’humanité. Voici les prétendants au titre.

WP_002588WP_004870 WP_004871 WP_004872 WP_004877 WP_004878

 

Inutile de vous dire que ces pulls qui n’ont à envier à celui de Mark Darcy ont une durée de vie excessivement limitée et qu’une fois le 26 décembre passé, tous prennent le chemin des friperies locales, sinon de la décharge.

Sur ce, nous vous souhaitons de joyeuses fêtes. Dites-le avec un pull moche !

Merry christmas bitches

 

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
La fête de l’Acadie

La fête de l’Acadie

Après la fête du Canada le 1er juillet, c’était au tour de l’Acadie de célébrer sa fête nationale, qui tombe le 15 août. Jour non férié même au niveau provincial, le 15 août a néanmoins eu le bon goût de tomber un samedi cette année, nous permettant de nous lancer dans un marathon des festivités.

Avant la fête, les drapeaux acadiens sont de mise devant les maisons, aux balcons, sur les voitures, un peu partout. Le chiac est aussi ajouté en clin d’œil.

collage fête acadie

Le temps fort de la fête est le tintamarre : comme son nom l’indique, une manifestation où le bruit a la part belle. Vieille de soixante ans, cette manifestation consiste à faire le plus de bruit humainement possible pour signaler la vitalité de la communauté acadienne tout en se rappelant au souvenir des tympans du reste du pays. Les hasards de la programmation nous ont permis d’assister à pas moins de deux tintamarres : Dieppe et Moncton.

Tintamarre à Dieppe, la plus grande ville acadienne au monde

_1110221-acadie day fête de l'acadie 15 août dieppe moncton nb nouveau-brunswick_1110258-bis _1110270-bis_11103016-bis_1110285-bis

Tintamarre à Moncton _1110384-bis _1110437 _1110471 _1110477  _1110487 _1110502 _1110506 _1110482Le 15 août s’est terminé en musique à Moncton avec le festival Acadie Rock, série de concerts gratuits en plein air. Une bien belle journée, à laquelle nous avons participé en tant que spectateurs et non au sein du défilé : malgré une invitation du CAFi, nous ne voulions pas défiler : n’étant pas Acadiens nous-mêmes, il aurait été étrange de revendiquer une « fierté acadienne », au même titre que défiler au milieu des homosexuels pendant une Gay Pride serait incongru.

Tout au plus pouvons-nous éprouver une solidarité francophone dans cette province bilingue, et un brin d’émotion devant tant de drapeaux presque français. Cela ne nous a pas empêché d’apprécier le bruit et la liesse de cet événement rassembleur et d’espérer, un jour, assister au tintamarre de Caraquet, dans la péninsule acadienne, le plus grand au monde.

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Tranches de vie : juillet 2015

Tranches de vie : juillet 2015

collage amis lyon evian vitrolles canada résidence permanente initiative stratégique retour france expatriation immigration brune collage famille canada moncton fredericton nouveau brunswick résidence permanente candidats des provinces pvt montréal québec halifax collage haute-savoie france moncton rhône-alpes immigrer expatrier conteneur chat collage lyon déménager au canada moncton fredericton bathurst halifax shediac edmunston québec collage miam bouffe nourriture gastronomie française canadienne moncton lyon résidence permanente blog envie d'acadie nouvelle vie en acadie collage montagnes haute-savoie suisse alpes canada vivre au canada belle province québec acadie gaspésie collage sud vitrolles marseille bouches-du-rhône soleil canicule canada plage été grand barachois cap pelé parlee

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Le premier retour

Le premier retour

Après neuf mois passés au Canada, rentrer pour la première fois en France est aussi excitant qu’effrayant. Que va-t-on trouver? Ne pas trouver ? Le pays aura-t-il changé ? Sera-t-il resté inexorablement identique ? Et les gens ? Vont-ils être curieux, indifférents, exaspérés, vont-ils comprendre ce que nous avons vécu, réaliser l’ampleur de ce changement de vie ?

On étonne une dame dans l’avion qui nous prend pour une Canadienne parce qu’on lui a dit « Allo » et non « Bonjour », on redécouvre ce que c’est que de ne plus être défini par notre accent, on laisse échapper quelques expressions canadiennes qui étonnent la galerie, on reprend son accent savoyard à la vitesse grand V, on oublie ce que c’est que de vivre en deux langues.

On retrouve l’inefficacité douanière et de la SNCF, on redécouvre qu’un ticket de tram vaut un rein, on se fait insulter par un chauffeur de bus, on soupire au son des klaxons enragés et à la vue de l’anarchie routière, on cale 120 fois en conduisant avec une boîte manuelle, on s’y reprend à sept fois pour faire un créneau dans une place de la taille d’un timbre poste.

Et on prend plaisir à arpenter notre quartier qui a si peu changé, on ose même le délice de traverser en dehors des clous sans défriser qui que ce soit. On a l’impression de n’être jamais partis, on se retisse des habitudes avec une facilité déconcertante, on ne regarde même pas les panneaux, les rues respirent la familiarité.

_1100180

Et on sue à gros bouillons alors qu’il fait +375°C lors d’un épisode de canicule urbaine, on se croit sur une autre planète dans la foule d’une station de métro, notre tension remonte légèrement, on redécouvre le charme si particulier des engueulades avec des inconnus qui essayent de nous doubler à la caisse, on se prend des insultes. Et on les rend, parce que c’est comme ça que ça marche en France.

Et on retrouve la boulangerie de notre quartier où on craque sur un chausson aux pommes qui a le vrai goût de beurre, on verse une larme devant le premier plateau de fromages qui croise notre chemin, on se lâche sur les yaourts qu’on n’avait pas vus depuis neuf mois, on dévalise le supermarché de tous ces aliments oubliés, on s’expédie dix kilos de crème de marron, crozets et crêpes au chocolat qui attendront bien sagement notre retour.

Et on ouvre grand les yeux en se souvenant qu’une ville peut être historique et grandiose avec ses vieilles pierres et ses monuments et ses perspectives, on n’en croit ni nos sens ni les perspectives en revenant dans les montagnes à 2300 mètres d’altitude, on visite la Suisse sans montrer son passeport, on redécouvre les tuiles ocre et les façades abricot de la capitale des Gaules et on se croit en Italie, on savoure le son de l’église du village qui sonne toutes les heures, les cigales dans le Sud, le lac, les baignades tous les soirs dans une eau chaude, les montagnes, les montagnes.

_1090935

Et on recroise les gens, ces chers gens dont on ne savait pas qu’ils nous avaient manqué, ces gens qui nous hébergent sans forcément nous presser de questions, ces gens qui reprennent la conversation où on l’avait laissée, qui rient, s’enthousiasment, pleurent avec nous comme si neuf mois ne s’étaient pas écoulés, tous ces gens qui ont fait leur bout de chemin eux aussi.

Et on se sent en dehors, observateur extérieur ni d’ici ni de là, comme tous les migrants qui ne savent plus où se trouve chez soi, ici, là-bas, un peu des deux, on se surprend à parler du Canada en disant « nous », on réalise que la France est devenue une belle résidence secondaire où on aura plaisir à revenir de temps à autres, intemporelle dans ses qualités et ses défauts mais qu’il faudra dépoussiérer en arrivant, alors que chez nous, c’est surtout le Canada désormais, et on aime ça.

_1090897

 

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Où (très) bien manger à Québec

Où (très) bien manger à Québec

On l’a déjà vu, Québec, c’est super. En plus d’être un régal pour les yeux, notre séjour de trois jours a été un festival de saveurs. Loin des troquets que nous fréquentons habituellement, nous avons élevé notre palais grâce à nos mamans, fines gastronomes, qui nous ont mené dans des trésors du goût que nous nous empressons de vous faire découvrir. Par ordre croissant de plaisir gustatif :

Mille et une pizzas, 363 rue Saint-Paul

Sobre, efficace. Une bonne pizza si vous êtes près de la gare, avec enfin une garniture de ce nom et pas trois champignons qui se battent en duel avec un fil de mozzarella.

_1080965

Le Lapin sauté, 52 rue du Petit Champlain

Un restaurant en plein milieu de la rue Petit Champlain ? Avec une déco aguicheuse ? Nous aussi, on a eu peur. Mais la terrasse et le harpiste de musique de rue étaient bien trop tentant pour les refuser. C’est donc avec énormément d’a priori et aucune attente que nous nous installons sur cette petite terrasse qui donne sur la place, bercées par la musique et redoutant l’arrivée des plats. Quoi qu’un peu chiches pour le prix (la voilà, la touche Petit Champlain !), ils ont parfaitement satisfait nos papilles et agréablement surpris nos sens.

Ci-dessous, chèvre chaud d’Alexis de Portneuf et poires à l’érable, et Riopelle-de-l’île-aux-Grues fondant, compote de courge musquée.

_1090019_1090115_1090116

Aviatic, dans la Gare du Palais

Une adresse recommandée par le Routard juste à côté de notre appartement ? Banco ! La déco est feutrée, le service souriant et impeccable. Le seul bémol est que nous avions appelé pour savoir si l’établissement proposait des plats végétariens, et avions obtenu une réponse affirmative. Arrivés dans le restaurant, les seuls plats végétariens sont les entrées. Une déception sur ce point, même si gustativement, tout était parfait : certes, Martine n’aura mangé que cinq tomates cerise, mais elles étaient divines avec leur espuma de boconccini. Le dessert est surprenant : gâteau aux carottes à étages et Messerschmidt (fondant au chocolat) frit.

_1090073_1090076

Chez Boulay, bistro boréal, 1110 rue Saint Jean

En voilà une belle adresse. Autour d’un concept de cuisine boréale qui met en valeur des baies, chairs et légumes septentrionaux sur des noms ronflants, cet établissement a une déco raffinée et était plein un soir de semaine. Une fois les assiettes servies, on comprend mieux. Bon point au menu : une section végétarienne avec plusieurs choix ! Merci !

Ci-dessous : betteraves du terroir marinées au sirop de merisier, chèvre des Neiges d’Alexis de Portneuf, et gnocchi gratiné à la graine de carotte sauvage et tomme de Monsieur Séguin (on avait dit « ronflant », ok ?)

_1090155_1090156

Légende chez la Tanière, 2115 Rang Saint Ange

Une incroyable surprise, à ne manquer sous aucun prétexte : nous sommes tombés chez Légende au hasard, alors que ni la terrasse ni la façade ne payaient de mine. Nous avons même failli repartir lorsque j’ai vu que la carte ne proposait aucune option végétarienne. C’était sans compter le serveur/gérant/employé béni, qui a pris les choses et m’a dit qu’il ferait concocter quelque chose par le cuisinier. Dans ces cas-là, on s’attend à du bricolage : ce fut une symphonie de légumes et protéines végétales (lentilles, tofu) cuites à la perfection, assaisonnées brillamment, selon un concept nordique semblable à celui de Boulay ; lentilles, topinambour en entrée, croquettes de tofu, courge et céleri en plat.

_1090171_1090172

Et tout ça pour des prix qui ne dépasse pas 12 dollars l’entrée, 25 dollars le plat ! Je n’exagère pas quand je dis qu’il s’agissait là de certains des meilleurs repas de ma vie.

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Tranches de vie : mai 2015

Tranches de vie : mai 2015

Le joli mois de mai… vous connaissez ? Ici, mai est vraiment synonyme de (début du) printemps. Pour cause : la dernière chute de neige (on parle de 10 cm quand même) a eu lieu fin avril, et autant vous dire que les bourgeons sont restés bien au chaud jusqu’à la mi-mai. Alors que vous étiez tous à siroter des mojitos en terrasse dès le mois dernier, nous attendions patiemment l’arrivée du printemps.

Nous n’avons pas été déçus : en trois semaines, nous sommes passés de la fin de l’hiver à une situation quasi estivale, faite de soleil et de thermomètres dépassant les 25°C à répétition (degrés positifs, on est d’accord…).

Après ce point météo mensuel obligatoire, place aux photos du mois qui vient de s’écouler.

Nous avons eu la chance de participer à une soirée sur le thème des bûcherons… On s’en serait voulus de ne pas vous montrer ça.

11136662_10152744988716302_647804908024348680_n

Martine a dépoussiéré son vélo et a participé à une randonné historique guidée dans Moncton, organisée par la Bikery (recyclerie collaborative bobo comme on les aime) et la ville à l’occasion de son 125e anniversaire.

_1090263_1090275-bis

Nous sommes aussi allés pour la première fois au zoo de Moncton, où nous avons vu toutes sortes de grands félins, des ours, des loutres et une étrange bête au pelage orange.

_1090235_1090233

Enfin, on vous laisse avec quelques images du printemps, qui nous font vraiment chaud au cœur (après six mois de neige, vous n’imaginez même pas !).

_1090305 _1090320 _1090323

À bientôt !

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

 

Rendez-vous sur Hellocoton !
Tranches de vie : avril 2015

Tranches de vie : avril 2015

En avril, ne te découvre pas d’un fil. Dicton probablement inventé par des Canadiens pour qui avril ne rime sûrement pas avec le retour de la chaleur, mais seulement avec la fonte des neiges. Par contre, pour les bourgeons, les fleurs de cerisier, les sandales, il faudra attendre mai, voire juin !

Comme tous les mois, voici un petit compte-rendu des semaines qui viennent de s’écouler, des micro-événements de notre vie canadienne, un peu en retard ce mois-ci pour cause de débarquement familial !

En avril, nous avons…

…dit au revoir à une excellente amie, rentrée dans son plat pays pour de nouvelles aventures !

P1080631

…assisté à une présentation de l’imprimante 3D de la bibliothèque publique de Moncton, la première à posséder une imprimante du genre au Nouveau-Brunswick. Impressionnant !

P1080671

…repris les activités bénévoles avec Carma, l’association de sauvetage des chats, du côté de Martine qui a donc tenu un stand lors de la Journée de la Terre au marché de Moncton. Le bénévolat est un moyen sympathique de réellement côtoyer des Canadiens (pas si facile !) tout en œuvrant pour la bonne cause. Que demander de plus ?

P1080679

…repris la course à pied, qui nous donne des prétextes de balade le long de la rivière Chocolat, où un bestiaire des plus local nous salue à chaque fois : faisans, oies sauvages et même rats musqués, que nous avions pris pour des castors ! À quand les orignaux ?! Pas de photo de ce spectacle mi-comique, mi-navrant alors que le long hiver et les trop nombreux nachos se fait sentir dans nos articulations vaguement rouillées.

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

 

Rendez-vous sur Hellocoton !
Au pays des Bisounours

Au pays des Bisounours

Quand on a reçu notre résidence permanente, Martine a reçu un message de bienvenue d’une compatriote qui disait : « Bienvenue au pays des Bisounours ! »

Force nous est de constater qu’effectivement, nous sommes au pays des rires et des chants, et même si ce n’est pas tous les jours le printemps, nous nous détendons petit à petit devant le comportement positif et sympathique des Canadiens.

Que se passe-t-il au pays des Bisounours ? Au pays des Bisounours…

…la poste nous renvoie notre enveloppe insuffisamment affranchie en nous indiquant le montant à compléter pour renvoyer notre courrier, pour ne pas nous faire payer deux fois le timbre. Avec un autocollant détachable sur l’adresse, pour ne pas massacrer notre enveloppe.

…les voitures s’arrêtent au abord des passages cloutés pour laisser traverser les piétons à proximité, même s’ils n’ont rien demandé.

…les panneaux disent aux piétons de remercier les automobilistes qui les laissent (toujours) passer.

_1060828

…le patron de Martin lui paie le restau pour le remercier d’avoir fait des heures sup (en plus de lui payer les heures sup, évidemment).

…le patron de Martin lui paie aussi le restau sans raison, des fois.

…les collègues de Martine lui paient des cafés et lui offrent des bons de réduction au restau sans raison non plus. Ou pour s’excuser de nous avoir dérangés parce qu’il y avait un peu de bruit au bureau cet après-midi.

…les employés des commerces nous disent bonjour et nous demandent comment ça va.

…les automobilistes ralentissent pour ne pas nous éclabousser quand il pleut, et s’ils nous éclaboussent bel et bien, ils s’arrêtent pour s’excuser.

…si on arrive à 15 h 58 alors que le café ferme à 16 h, l’employé va quand même nous accueillir sans nous mettre dehors (bon ok, peut-être parce qu’il n’ose pas, mais le résultat est le même).

…les serveurs ont l’air agréable et paraissent sincères (même si c’est pour obtenir le pourboire obligatoire).

…la poste livre le dimanche en période de Noël.

…les commerçant répondent avec le sourire, et s’excusent s’ils ne peuvent pas nous aider.

…la ville de Dieppe organise des concerts gratuits, distribue du chocolat chaud et des chamallows, vous le saviez.

…la ville de Dieppe est tellement bisounours qu’elle distribue aussi des cupcakes pour la Saint-Valentin et organise des balades en traîneau gratuites, le saviez-vous ?

…les administrations répondent avec le sourire, et s’excusent si elles ne peuvent pas nous aider. Prends, ça, l’URSSAF !

…il existe des carrefours à quatre stops où les automobilistes respectent vraiment l’ordre d’arrivée des voitures, sans sombrer dans une sordide anarchie gauloise.

…la régie fait déneiger notre parking, nos allées, les escaliers extérieurs ET nos fenêtres.

…nous n’avons pas entendu de mot plus haut que l’autre en quatre mois. Sauf si on oublie de laisser passer un piéton ou un pourboire.

…à l’aéroport du Grand Moncton, juste après le carrousel des bagages, un employé te demande si tu as bien pris tous tes bagages.

…après le grand ménage de printemps, les habitants laissent des objets sur le trottoir pour qui veut bien les prendre en attendant le passage des encombrants.

…même les animaux sauvages traversent sur les passages piétons (vu : deux faisans traverser sur un passage piéton. Pas eu le temps de prendre une photo pour cause de fou-rire. Croyez-nous)

 

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

 

Rendez-vous sur Hellocoton !
Traduire son CV en anglais

Traduire son CV en anglais

Tu es dans les préparatifs pour t’installer au Canada, bien parti.e pour obtenir ta résidence permanente, en train d’organiser ton départ et soudain, c’est le drame : tu souhaites postuler à des annonces en anglais et tu ne sais pas par où commencer pour faire de ton CV une arme de recrutement massif.

Dans un moment de solitude paniquée, tu essaies Google Traduction et obtiens de la bouillie, cherche des traducteurs en ligne et te perds dans une jungle d’agences de traduction en Inde… Tu contactes le neveu de la concierge qui certes, fait anglais 1ère langue mais n’a aucune idée du marché du travail, pas plus que ta cousine qui va tous les étés en Angleterre.

Si tu es perdu.e, désespéré.e, et sans la moindre idée de comment rendre ton CV présentable : Martine peut t’aider.

traduire CV anglais nouveau brunswick latitudes traduction audrey favre moncton bathurst shediac francophone maritimes candidats des provinces initiative stratégique voyage exploratoire

Pour toi public, Martine te propose de traduire ton CV en anglais, ou de le mettre aux normes canadiennes, ou les deux. Parce qu’elle est traductrice indépendante immatriculée au Canada, qu’elle aime nos lecteurs et qu’elle sait qu’il est difficile de savoir où s’adresser.

Par contre, elle ne le fait pas gratuitement, parce que si elle répond avec plaisir à tes questions sur les démarches ou la région par mail, traduire un CV, ça prend à peu près deux heures, et elle est déjà bien occupée par ailleurs.

Ça ne veut pas dire qu’elle ne peut pas te faire une fleur et baisser un peu ses tarifs habituels, on est solidaires entre futurs nouveaux Canadiens. Pour toi public du blog ou de la page Facebook, qui a passé l’étape du dossier provincial pour t’installer au Canada (pas forcément au Nouveau-Brunswick, on n’est pas sectaires), Martine te propose :

  • la traduction  de ton CV de moins de 700 mots vers l’anglais pour 35 euros TTC

Si tu veux faire traduire ton CV sans y passer des heures, ne cherche pas plus loin, et envoie ton CV à Martine ici ou ici en précisant où tu en es dans les démarches et où tu comptes t’installer.

Si tu as une demande différente (relecture en français ou en anglais, mise du CV aux normes canadiennes, la traduction du prochain Harry Potter…), n’hésite pas non plus !

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
En voyage exploratoire à Moncton

En voyage exploratoire à Moncton

Nous recevons de plus en plus de demandes de « voyageurs exploratoires » de passage à Moncton qui souhaitent nous rencontrer autour d’un café (gnii merci) et pour des conseils sur le voyage en lui-même. Nous allons donc tout résumer ici pour en faire profiter le plus grand nombre.

Le voyage exploratoire au sens du bureau d’immigration est un exercice de style qui consiste à

  • multiplier les rendez-vous avec des personnes et instances susceptibles de vous aider sur un plan professionnel pour montrer que vous êtes proactifs et débrouillards
  • convaincre les agents d’immigration que vous aller trouver un travail rapidement, dans votre branche ou non. Proactifs et débrouillards, donc.

Le reste ne sera qu’une petite partie de votre entretien de fin de séjour à Fredericton. Que cela ne vous empêche pas d’enquêter sur la province d’un point de vue plus personnel. Nous le conseillons même fortement : coût de la vie, logements, loisirs… pour décider si Moncton et la province peuvent convenir à votre style de vie.

P1150997

Côté professionnel

Vous pouvez solliciter les personnes et instances suivantes :

Ce n’est pas grave si tout n’est pas calé depuis la France : vous pouvez très bien prendre rendez-vous quelques jours avant.

Impossible de lister toutes les entreprises de tous les domaines, mais allez voir :

  • l’éventuel syndicat professionnel de votre secteur
  • des entreprises de votre secteur pour voir si elles recrutent et ce qu’elles pensent de votre profil : appelez ou pointez-vous à l’accueil en demandant à voir le RH, ça marche.
  • des professionnels indépendants si vous êtes dans ce cas : proposez un café et un rendez-vous court, et il y a des chances pour que ça marche aussi.

L’important n’est pas de décrocher une promesse d’embauche (ce serait chouette, mais peu courant) mais de rencontrer des entreprises pour commencer à tisser un réseau. Quand vous reviendrez en tant que résident permanent, vous pourrez les relancer. Dans tous les cas, venez avec votre carte de visite et des questions précises :

  • qui embauche ?
  • quelles sont les régions propices à mon métier ?
  • quel est le salaire moyen ?
  • embauchez-vous des travailleurs étrangers avec un visa de travail temporaire ?
  • mon profil intéresserait-il votre entreprise ?
  • si non, que modifier/ajouter à mon profil pour qu’il devienne intéressant ?

Ce sont ces rendez-vous qui devront constituer le gros du compte-rendu exploratoire. Prenez des notes, notamment le nom de l’entreprise, de l’interlocuteur, prenez sa carte de visite. Faites une synthèse chronologique, géographique ou thématique (aide à l’installation, domaine du conjoint A, domaine du conjoint B). Lors de notre entretien, nous étions venus avec notre semaine exploratoire sous forme d’emploi du temps, pour voir immédiatement quand nous avions vu qui. Vous avez droit à des notes, ce n’est pas un examen.

Même si certains rendez-vous ne se passent pas comme prévu ou ne donnent rien, mentionnez-les en trouvant une façon de rebondir (« l’entreprise X ne recrute pas maintenant, mais ce ne sera peut-être plus le cas dans un an… »). Si malgré vos efforts, vous n’êtes pas parvenus à rencontrer telle personne ou entreprise, mentionnez-le quand même, pour montrer que vous avez essayé.

La conclusion ne peut être que :

  • « nous allons trouver du travail dans notre branche »
  • ou « nous n’allons pas forcément trouver du travail dans notre branche mais nous sommes prêts à repartir de zéro dans un autre domaine. »

Si vous parvenez à une autre conclusion, Moncton ou la province ne sont peut-être pas pour vous. Et ce n’est pas grave, il y a plein d’autres chouettes provinces au Canada qui ont leur propre programme de candidats à l’immigration.

Et respirez : l’entretien semble impressionnant, mais généralement, en faisant preuve de réalisme, de proactivité et d’humilité, tout le monde décroche la fameuse lettre d’invitation de la province.

Côté personnel

Vous pouvez aussi contacter d’autres expatriés pour échanger, même si la teneur de vos échanges n’intéressera probablement pas les agents à Fredericton.

Logement :

  • le BnB La feuille d’Or, tenu par la famille Valton, eux aussi expatriés, qui vous donnera une foule de bons conseils

Restaurants et cafés :

 Côté loisirs

Autres suggestions pas utiles pour les procédures d’immigration mais sympas pour apprécier Moncton :

Restaurants/cafés :

Vous allez forcément avoir du temps libre puisque toutes les personnes susceptibles de vous rencontrer rentrent chez elles à 17 heures. Il y aura peut-être un week-end de libre dans votre voyage et des moments où vous ne serez pas en train de stresser pour l’entretien final. Et puis ce sont un peu des vacances, quand même. Dans ce cas :

Hiver :

  • allez du côté du parc Centenaire où on peut louer des raquettes, des skis de fond et peut-être des patins à glace pour pas grand-chose.
  • Vous pouvez aussi vous promener à pied aux parcs Irishtown, Mapleton, St-Anselme…
  • La station de ski de Poley Mountain est à 1 h 30 vers Sussex.
  • À 18 h 30 de janvier à mars le vendredi, chocolat chaud, chamallows et musique gratuits à l’hôtel de ville de Dieppe

Été :

  • allez au contraire vers Bouctouche et sa dune, Shediac et sa plage Parlee (gratuite après 17 heures)
  • Promenez-vous au parc d’Irishtown pour voir des écureuils et sortir de la ville
  • Allez à Magnetic Hill pour le zoo, la côte magnétique, le vignoble Magnetic Vinery
  • un peu plus loin, il y a les inévitables rochers Hopewell, le fort Beauséjour, le parc de Kouchibouguac, Halifax est faisable sur un week-end…

Bon voyage exploratoire !

 P1160495

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !