On a testé pour vous : déménager
Après le déluge de chroniques sur nos activités estivales toutes plus lugubres les unes que les autres, il est temps de revenir à ce que vous aimez : des infos précises, du concret, du tangible, du PRATIQUE.
Aujourd’hui, on a testé pour vous : résilier son bail de manière anticipée, trouver un repreneur et déménager. Rien que ça.
Après neuf mois passé dans les entrailles de la Terre, nous avons décidé qu’il était temps de revoir la lumière. Et nous nous sommes mis en tête de déménager.
On a déjà vu où trouver un logement à Moncton, mais maintenant :
Comment trouver un logement, concrètement ?
Cherche sur Kijiji. Essaie de répondre aux annonces de façon créative si possible, en te démarquant des autres locataires potentiels. N’hésite pas à poster ta propre annonce en précisant ce que tu recherches (même si on n’a pas trouvé par ce biais, on a visité quelques logements dont les proprios nous avaient contactés par ce biais). Si tu as un animal, n’hésite pas à demander si le proprio les accepte, ça permet d’éliminer tout de suite ceux qui sont allergiques aux chats et ceux qui n’ont rien compris aux chiens.
Puisqu’ici les propriétaires aiment bien les références, prends les devants et fournis un petit « CV du locataire » avec ton historique de logements, les détails importants (fumeur/enfants/animaux) et deux-trois mots sur ton foyer [si ça t’intéresse, on peut faire un article plus complet]. Et continue de répondre aux annonces en attendant de trouver. À noter, Kijiji propose de s’inscrire à des alertes selon des mots clés, pour recevoir les annonces correspondant à ce que tu cherches, directement par mail. Plutôt pratique !
Détail amusant, bien souvent, les logements semblent libres « de suite », « la semaine prochaine » ou « dans deux semaines tout au plus ». Peut-être parce qu’on cherchait juste avant la rentrée ? Notre logement était disponible sous trois semaines, c’était de loin le plus en avance qu’on ait trouvé.
Une fois qu’on a trouvé, on fait quoi ?
Trouve un logement, puis donne ta dédite à la régie/au proprio. Nous, on l’a fait dans cet ordre-là, amis bien évidemment, rien ne t’empêche de résilier d’abord ton bail avec tes trois mois de préavis, puis de commencer à chercher un logement. On n’aime pas lâcher la proie pour l’ombre, donc on n’a pas procédé comme ça, mais ça ne veut pas dire que ça ne marcherait pas pour toi, hein.
Pour donner ta dédite, c’est facile : il suffit de l’envoyer en trois exemplaires et demi sur du papier Canson crème en police Comic Sans taille 11.5, imprimé avec de l’encre noire exclusivement, en lettre recommandée avec accusé de réception…
Nan ? Nan.
Vérifie au préalable auprès du gestionnaire, mais pour nous, un mail a fait l’affaire. Magique, non ? On ne s’en remet pas ! On le savait pourtant, que tout était plus facile ici, mais on cherche toujours la petite bête. Et en passant, depuis presque un an, personne ne nous a demandé de lettre en AR.
Une fois la dédite envoyée, on fait quoi ?
Voilà la partie amusante. Ton bail prévoit un préavis pour quitter l’appartement, d’un à trois mois normalement.
La beauté de la chose, c’est que même ayant trois mois de préavis, on pouvait tout à fait libérer l’appartement plus tôt sans pénalité, à condition de trouver un repreneur nous-mêmes, qui sera ensuite approuvé par la régie. Je suis sûre que c’est le cas de pas mal de baux.
Nous revoilà donc sur Kijiji, à faire le boulot de la régie poster des annonces pour trouver le nouveau locataire. Et deux visites plus tard, un repreneur potentiel avait signé son nouveau bail selon une date qui nous convenait. BIM. Pas plus compliqué que ça.
Renseignements pris, les Canadiens ont l’habitude de louer des U-Haul (camions de déménagement) pour déménager eux-mêmes. Nous avons préféré embaucher des déménageurs pour se casser le dos à notre place parce qu’on n’a pas assez d’amis pour la tranquillité d’esprit, qui nous ont coûté 100 $ de l’heure chez Van Premiere Lines, tout s’est bien passé.
Ça semble facile, non ? Selon le bail, trouver un repreneur est d’ailleurs possible à tout moment. Ce qui dédramatise le bail annuel tant redouté, non ? Si on a la possibilité de partir à tout moment à condition de trouver un repreneur, ce n’est plus si effrayant. Si avait su que c’était aussi simple, on aurait probablement cherché un repreneur avant.
Bref, après toutes ces petites péripéties bien gentillettes, nous voici bien installés dans une maison pas très loin du centre-ville de Moncton. Avec un jardin miniature, certes, mais qui n’est pas au ras de nos fenêtres. On voit même le soleil. On est bien.
Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information
Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

