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On a testé pour vous : déménager

On a testé pour vous : déménager

Après le déluge de chroniques sur nos activités estivales toutes plus lugubres les unes que les autres, il est temps de revenir à ce que vous aimez : des infos précises, du concret, du tangible, du PRATIQUE.

Aujourd’hui, on a testé pour vous : résilier son bail de manière anticipée, trouver un repreneur et déménager. Rien que ça.

Après neuf mois passé dans les entrailles de la Terre, nous avons décidé qu’il était temps de revoir la lumière. Et nous nous sommes mis en tête de déménager.

On a déjà vu où trouver un logement à Moncton, mais maintenant :

Comment trouver un logement, concrètement ?

Cherche sur Kijiji. Essaie de répondre aux annonces de façon créative si possible, en te démarquant des autres locataires potentiels. N’hésite pas à poster ta propre annonce en précisant ce que tu recherches (même si on n’a pas trouvé par ce biais, on a visité quelques logements dont les proprios nous avaient contactés par ce biais). Si tu as un animal, n’hésite pas à demander si le proprio les accepte, ça permet d’éliminer tout de suite ceux qui sont allergiques aux chats et ceux qui n’ont rien compris aux chiens.

Puisqu’ici les propriétaires aiment bien les références, prends les devants et fournis un petit « CV du locataire » avec ton historique de logements, les détails importants (fumeur/enfants/animaux) et deux-trois mots sur ton foyer [si ça t’intéresse, on peut faire un article plus complet]. Et continue de répondre aux annonces en attendant de trouver. À noter, Kijiji propose de s’inscrire à des alertes selon des mots clés, pour recevoir les annonces correspondant à ce que tu cherches, directement par mail. Plutôt pratique !

Détail amusant, bien souvent, les logements semblent libres « de suite », « la semaine prochaine » ou « dans deux semaines tout au plus ». Peut-être parce qu’on cherchait juste avant la rentrée ? Notre logement était disponible sous trois semaines, c’était de loin le plus en avance qu’on ait trouvé.

Une fois qu’on a trouvé, on fait quoi ?

Trouve un logement, puis donne ta dédite à la régie/au proprio. Nous, on l’a fait dans cet ordre-là, amis bien évidemment, rien ne t’empêche de résilier d’abord ton bail avec tes trois mois de préavis, puis de commencer à chercher un logement. On n’aime pas lâcher la proie pour l’ombre, donc on n’a pas procédé comme ça, mais ça ne veut pas dire que ça ne marcherait pas pour toi, hein.

Pour donner ta dédite, c’est facile : il suffit de l’envoyer en trois exemplaires et demi sur du papier Canson crème en police Comic Sans taille 11.5, imprimé avec de l’encre noire exclusivement, en lettre recommandée avec accusé de réception…

Nan ? Nan.

Vérifie au préalable auprès du gestionnaire, mais pour nous, un mail a fait l’affaire. Magique, non ? On ne s’en remet pas ! On le savait pourtant, que tout était plus facile ici, mais on cherche toujours la petite bête. Et en passant, depuis presque un an, personne ne nous a demandé de lettre en AR.

Une fois la dédite envoyée, on fait quoi ?

Voilà la partie amusante. Ton bail prévoit un préavis pour quitter l’appartement, d’un à trois mois normalement.

La beauté de la chose, c’est que même ayant trois mois de préavis, on pouvait tout à fait libérer l’appartement plus tôt sans pénalité, à condition de trouver un repreneur nous-mêmes, qui sera ensuite approuvé par la régie. Je suis sûre que c’est le cas de pas mal de baux.

Nous revoilà donc sur Kijiji, à faire le boulot de la régie poster des annonces pour trouver le nouveau locataire. Et deux visites plus tard, un repreneur potentiel avait signé son nouveau bail selon une date qui nous convenait. BIM. Pas plus compliqué que ça.

Renseignements pris, les Canadiens ont l’habitude de louer des U-Haul (camions de déménagement) pour déménager eux-mêmes. Nous avons préféré embaucher des déménageurs pour se casser le dos à notre place parce qu’on n’a pas assez d’amis pour la tranquillité d’esprit, qui nous ont coûté 100 $ de l’heure chez Van Premiere Lines, tout s’est bien passé.

Ça semble facile, non ? Selon le bail, trouver un repreneur est d’ailleurs possible à tout moment. Ce qui dédramatise le bail annuel tant redouté, non ? Si on a la possibilité de partir à tout moment à condition de trouver un repreneur, ce n’est plus si effrayant. Si avait su que c’était aussi simple, on aurait probablement cherché un repreneur avant.

Bref, après toutes ces petites péripéties bien gentillettes, nous voici bien installés dans une maison pas très loin du centre-ville de Moncton. Avec un jardin miniature, certes, mais qui n’est pas au ras de nos fenêtres. On voit même le soleil. On est bien.

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Tranches de vie : septembre 2015

Tranches de vie : septembre 2015

Encore un chouette mois estival à notre actif ! Après août, le mois de septembre nous a gâté au niveau du temps, avec des températures grimpant jusqu’à +30°C pendant la première quinzaine, on ne s’y attendait pas. À l’heure où nous écrivons cette chronique, nous avons eu quelques jours un peu frais (Martin a dégelé le pare-brise pour aller au travail…), mais rien de dramatique. Bref, septembre, c’est encore l’été.

Nous en avons donc profité au maximum, vous commencez à nous connaître. Le samedi 5 septembre, AC/DC passait en concert à Moncton et devinez quoi ?…

On n’y était pas ! Pas à 120 $ la place, non [bien malheureusement d’ailleurs !] À la place, nous avons pris notre CD d’AC/DC, notre voiture et avons fait route vers Kouchibouguac pour une sortie camping dont l’objectif avoué était d’admirer la réserve de ciel étoilé et randonner en forêt.

_1110741_1110767_1110787Pleine nature ou camping ?

Martine a participé à une course à pied : la course Terry Fox, sur 5 km, au profit de la lutte contre le cancer.

Journée Terry Fox

Nous avons aussi exploré le Cap Jourimain, au pied du pont de la Confédération. Les moustiques étaient particulièrement féroces ce jour-là ! Mais la vue est superbe et il y a de quoi s’occuper : une douzaine de kilomètres sur plusieurs sentiers, un centre d’interprétation très bien fait, un restaurant et même une plage pour les plus courageux (elle était plus fraîche qu’à Parlee ce jour-là…). On peut facilement y passer une belle journée en extérieur.

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À l’instar des journées du patrimoine, nous avons eu droit aux journées de la culture. Galeries et espaces artistiques ont ouvert leurs portes au public lors d’une superbe après-midi d’automne dans Moncton.

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Enfin, nous avons commencé à arpenter le sentier Dobson, sentier de 60 km de long qui relie Riverview à la baie de Fundy. Nous espérons le parcourir en entier l’an prochain, et en avons eu un avant-goût récemment.

Oh et il semblerait que l’automne arrive doucement… Martine guette le changement de couleur des feuilles comme le père Noël, et ce n’est pas peu dire !

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Pssst ! Il semblerait aussi qu’un changement de décor soit d’actualité… On vous tient au courant !

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Politique : les élections au Canada

Politique : les élections au Canada

Si en France, la vie politique entre doucement en pré-campagne (qui a toussé très fort « ça fait deux ans que Sarko est en pré-campagne » ?!), ici c’est bientôt le bout du tunnel, puisque les Canadiens éliront leur nouveau premier ministre dans moins d’un mois, le lundi 19 octobre.

Autant dire que comme partout, c’est un sujet qui divise, même si parmi les jeunes Canadiens que nous côtoyons, le premier ministre en poste, Stephen Harper, semble l’objet d’une haine sans nom, d’un mépris infini et d’un rejet unanime. Nos amis étant généralement quasi trentenaires, professions intellectuelles ou apparentées, leurs convictions vont aux Verts ou à la « gauche » du NPD (« gauche » entre guillemets, car bien plus à droite que notre gauche, on reste en Amérique du Nord).

Commenter la politique de son propre pays n’est pas de la tarte ; je vous laisse imaginer celle d’un pays d’adoption. Il est extrêmement complexe de débarquer au beau milieu d’un tissu politique et comprendre qui est qui et qui fait quoi, qui a fait quoi par le passé, qui est mentionné dans les débats alors qu’il/elle est retiré de la vie politique, retenir noms, visages et couleurs politiques, bref c’est comme tricoter avec des gants de boxe en plein brouillard : pas facile.

Le système électoral canadien repose sur le principe du « premier rafle tout » : en jargon, le scrutin uninominal à un tour. Les élections se jouent sur un tour, et celui qui emporte le plus de voix emporte l’élection. Et cela, même si plus de votants ont voté contre lui que pour lui. On s’explique : si le candidat A a 33 % des voix, le candidat B en a 25 %, le candidat C 21 % et les autres ont chacun moins de 10 % des voix, c’est le candidat A qui est élu, même si dans les faits, 67 % des votants ne voulaient pas de lui.

Au niveau des partis, les trois premiers au niveau national (désolés, les Verts) sont :

  • les Conservateurs (la droite), menés par Stephen Harper
  • le Nouveau Parti démocratique (gauche), opposition officielle, avec Tom Mulcair
  • et les Libéraux (centre), avec Justin Trudeau

élections au canadaOK cette photo est un peu nulle mais allez illustrer un article politique, vous !

Le 19 octobre, si nous avons tout compris, les Canadiens éliront les députés de leur circonscription (qui correspond généralement à un comté). Le parti qui remportera le plus de sièges lors du seul et unique tour sera donc la majorité. Le premier ministre est nommé par le gouverneur général, et il s’agit traditionnellement du chef du parti ayant le plus de sièges à la Chambre des Communes. Le premier ministre en poste est donc Stephen Harper, au pouvoir depuis 2006. [corrigez-nous si on a raté quelque chose]

Faute de pouvoir commenter réellement la campagne par manque de recul, voici quelques anecdotes :

  • le scrutin a toujours lieu en semaine, et les employeurs sont tenus de laisser les salariés aller voter s’ils souhaitent le faire sur leur temps de travail.
  • les candidats peuvent faire une campagne positive (« pourquoi nous sommes les meilleurs ») ou négative (« pourquoi les adversaires sont nuls ») : l’un des slogans des Conservateurs est ainsi « Justin Trudeau is just not ready », avec les spots télé et radio qui vont avec.
  • il n’existe pas de limite au cumul des mandats pour le Premier ministre.
  • on trouve sur ce site un sondage qui permet de savoir où nos idées recoupent celles des quatre premiers partis, plutôt pratique pour démarrer dans le paysage politique canadien. Sans grande surprise, je suis plutôt en phase avec le NPD/les Verts.
  • la moitié des dépenses électorales des partis sont remboursées… par le contribuable. Plus la campagne est longue et plus le contribuable casque. Ah ben ça tombe bien, cette campagne est la plus longue de l’Histoire canadienne, avec 78 jours (ouverture de la campagne le 3 août).
  • les principales questions de la campagne touchent à l’économie (comment redresser l’économie en cette période de contraction ?), la sécurité (Comment garantir la sécurité des Canadiens face aux terroristes après les deux attaques d’octobre 2014 ?) et euh… les autochtones ? Le climat ? Les autochtones sont manifestement un sujet brûlant, tout comme le terrorisme et l’immigration, mais je n’entends pas vraiment parler du climat, hormis chez les personnes à sensibilité écolo.
  • on trouve des panneaux électoraux un peu partout, en bord de route, le long du trottoir et même chez les gens
  • pour rappel, nous n’avons pas le droit de vote au Canada sauf pour les élections provinciales (et l’avons perdu en partie en France, puisque nous ne votons plus aux élections locales), et c’est normal. Nous ne voterons pas le 19 octobre.

Voilà pour une petite introduction à la politique canadienne. Vous avez des questions ? On peut essayer d’y répondre.

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Ce que font les immigrants qui veulent vivre à la canadienne

Ce que font les immigrants qui veulent vivre à la canadienne

Quand ils veulent s’intégrer, que font certains immigrants au Canada ?

Immigrants Canadiens
Ils passent leurs week-ends dans les bois. Ils passent leurs week-ends comme toute la planète : devant la télé, avec des amis, au centre commercial…
Ils font du traîneau à chiens. Ils font de la motoneige.
Ils ponctuent toutes leurs phrases de « tabernacle » en essayant d’imiter l’accent québécois/acadien. Ils disent parfois « tabernacle ». Ou plutôt « tabarnak », d’ailleurs. OK, certains le disent vraiment souvent.
Ils vont dix-sept fois à la cabane à sucre en mars. Ils vont une fois à la cabane à sucre.
Ils vont voir des ours. Ils ne paieraient pas pour voir des plantigrades alors qu’on les voit très bien sur l’autoroute.
Ils portent des chemises à carreaux et se font pousser la barbe. Chemises à carreaux et barbe sont réservées aux hipsters ou, à l’extrême rigueur, aux personnes très âgées au fond des bois.
Ils mangent de la poutine. Ils mangent des burgers.
Ils dînent plus tôt que d’habitude : à 19 h. Ils soupent à 17 heures.
Ils se déguisent en sorcière pour Halloween. Ils se déguisent en tout et n’importe quoi pour Halloween, mais pas en sorcière.
Ils fêtent le Canada et l’Acadie comme si leur vie en dépendait. Ils ont vu ça toute leur vie et s’en cognent un peu maintenant. Un peu comme nous avec le 14 juillet, hmm ?
Ils ont visité tous les sites historiques et festivals culturels de la région. Ils en ont visité trois, quand ils étaient en primaire.

Ils vont faire toutes les auto-cueillettes possibles.

Ils vont cueillir les pommes.

Ils vivent dans un demi sous-sol.

Ils vivent dans un pavillon ou une maison mitoyenne.

Ils écoutent uniquement la station de radio country.

Ils écoutent la radio normale.
Ils parlent en prenant garde à évincer tout mot anglais malvenu, utilisant « patin en ligne » pour « roller » ou « entretien » pour « interview ». Ils parlent avec autant de mots anglais qu’en France, mais pas les mêmes. Et avec l’accent.

Ils portent un bonnet de trappeur en véritable faux raton-laveur.

Ils portent une tuque.

Ils boivent du Canada Dry.

Ils boivent de la bière.

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Les immigrants vivent-ils comme les Canadiens ou comme ils aimeraient que les Canadiens vivent ?

captain second degré canada nouveau brunswick immigrer candidats des provinces résidence permanente immigrants bruneOn ne fait pas tous comme ça, les Canadiens ne font pas tous comme ça… mais il est vrai qu’on aurait tendance à pêcher par excès d’enthousiasme, à vouloir recréer des images d’Épinal du Canada au temps des trappeurs. Il ne manquerait plus qu’on achète une cabane en rondins pour se la rejouer Line Renaud…

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Le blog souffle sa deuxième bougie

Le blog souffle sa deuxième bougie

— « Martine, tu sais quel jour on est ?

— Le 2 septembre, pourquoi ?

— C’est une date qui ne te dit rien ?

— Mmmmggfzelkhf…

— Mais si, cherche bien…

— AHHHHH ! Je sais !

— Bah voilà, c’était pas si compliqué.

— C’est l’anniversaire de Keanu Reeves !

— … … *facepalm*

— La fête nationale du Vietnam ! La fondation de l’abbaye de Cluny ! La bataille de Sedan !

— … … *triple facepalm*

— Le grand incendie de Londres ? La déclaration d’indépendance du Haut-Karabagh ? L’anniversaire du décès de J.R.R. Tolkien ? Celui d’Elizabeth Prout ? L’anniversaire… du blog ? L’anniversaire du blog ! Hé j’ai trouvé ! … Ben tu es où ? Reviens ! »

Bref, le blog a deux ans.

L’an dernier à la même date, nous avions reçu plus de 5 600 visites et plus de 14 200 pages avaient été lues. Depuis deux ans, ce ne sont pas moins de 30 000 visites et 70 000 pages lues. Une goutte d’eau dans la blogosphère, des chiffres vertigineux pour nous.
L’an dernier, nous étions gonflés d’orgueil et de fierté. Cette année, la tête nous tourne devant le nombre de personnes qui nous contactent en privé ou souhaitent nous rencontrer lors de leur voyage exploratoire.

Alors un IMMENSE MERCI à vous tous qui nous lisez, qui suivez nos aventures et qui nous encouragez. MERCI, et bon courage à tous !merci blog deux ans nouveau-brunswick chroniques

 

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Colis mode d’emploi

Colis mode d’emploi

Suite à une demande de lecteur sur le B.A.BA des colis, voici comment se faire envoyer ce qui vous manque trop, ou envoyer un beau colis à vos proches [clin d’œil appuyé] ! L’arrivée d’un colis est toujours une joie chez nous, et nous adorons recevoir ces petits morceaux d’Europe chez nous.

Apporté par un facteur généralement souriant, ce carton plus ou moins imposant sait se faire désirer : nous attendons en effet d’être tous les deux réunis pour l’ouvrir, donnant ainsi à la révélation de son contenu une allure rituelle, toujours magique.

Les cadeaux plus divers se succèdent, des introuvables ici aux petites attentions, des douceurs réconfortantes aux cadeaux rigolos, leur but est de surprendre et de nous rappeler la famille : c’est toujours réussi !

On se concentre ici sur les cadeaux potentiellement délicats, évidemment ; personne n’a jamais vu un colis de livres arrêté par la douane. En un an ou presque, nous avons donc reçu :

  • pot de tartinade au Speculoos croustillant
  • fromages sous vide hors de prix ici (reblochon, comté, raclette fumée…)
  • confiture de lait, de violette, de gratte-culs (cynorrhodons)
  • pot de miel
  • couteaux savoyards traditionnels (pour nous défendre contre les ours ?)
  • ferments pour yaourts [échec total d’ailleurs : impossible de faire des yaourts comme on le faisait en France. Si quelqu’un sait pourquoi ?…]
  • crozets au fromage
  • viande des Grisons
  • nougats
  • chocolat fin
  • magazines fort à propos en hiver
  • pulls
  • saucissons…

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Renseignements pris autour de nous et d’après notre expérience, les aliments suivants sont passés comme une lettre à la poste [huhu] :

  • fromages sous vide, pasteurisés ou non, pâte ferme ou semi-ferme
  • toutes les sucreries
  • la charcuterie sous vide
  • le foie gras en conserve
  • les canifs (sont-ils passés inaperçus parce qu’ils étaient repliés ? Nul ne le sait…)

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Une bonne nouvelle pour quand on a le mal du pays ! Sont en revanche interdits :

  • les fruits et légumes frais
  • les produits du tabac
  • normalement, les produits carnés et laitiers, mais comme nous avons reçu à plusieurs reprises du saucisson, nous ne savons pas trop si nous avons eu de la chance ou si la politique a changé.
  • l’alcool. Une remarque sur ce point : l’envoi d’alcool est censé être interdit, or nous avons reçu une petite bouteille de génépi par la poste. Ce fut d’ailleurs le seul colis qui fut manifestement ouvert par la douane en un an. Cela dit, on ne vous conseille pas d’envoyer des bouteilles par la poste : trop fragile, trop risqué.

Emballez bien le tout, et le tour est joué. Petit conseil : les confitures maison et autres sont à proscrire à notre avis, car le risque de débordement est plus grand. Nous avons reçu un pot de miel qui avait complètement bavé pendant l’envoi, et c’était la cata poisseuse à l’ouverture.

Autre remarque : lors d’un éventuel retour en France, n’hésitez pas à vous envoyer un colis rempli de bonnes choses plutôt que de prendre les denrées avec vous : le passage à la douane n’en sera que plus rapide, vous éviterez une confrontation avec un douanier blasé de voir encore un Français de France tenter de faire passer du fromage sous vide, ce qui requiert normalement de remplir un formulaire en bonne et due forme lors de l’achat dudit fromage..

Maintenant que vous savez quoi recevoir, ne reste plus qu’à régler une seule question : trouver une bonne âme pour vous envoyer toutes ces bonnes choses… C’est peut-être ça, le plus dur dans l’histoire !

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Sortie : les ours de Little Big Bear Safari

Sortie : les ours de Little Big Bear Safari

À une heure et quelque en direction de Kouchibouguac à partir de Moncton, prenez un aller simple pour l’émerveillement dans sa forme la plus pure : voir des nounours grandeur nature.

Pour apercevoir les mignons plantigrades dans leur milieu naturel, nul besoin de lever tôt : on privilégie la nuit tombante, et le safari photo commence vers 18 h 00-18 h 30 selon la saison. Ni dans un zoo, ni en pleine brousse, nous sommes dans une forêt aménagée, où les ours ont manifestement leurs habitudes.

Emmenés dans une tour d’observation où le silence est de mise pour que les ours viennent à nous, nous apercevons notre premier spécimen… dès l’arrivée en bus, et c’est à trois mètres de deux ours adolescents affamés que nous grimpons dans notre tour d’ivoire, endroit rêvé pour laisser la magie opérer.

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Plus que des bêtes sauvages, ce sont des animaux semi-sauvages qui viennent ici appâtés par les croquettes de « Papa Bear », alias le propriétaire de Little Big Bear Safari. Mais lui seul a le droit de les nourrir dans la main, voire de leur décrocher un bisou sur la truffe. Nous, néophytes ignorants, nous contenterons d’admirer, du haut de notre plateforme à quatre mètres de haut, le ballet des ours.

L’apparition est toujours un moment magique. Ai-je bien vu une grosse peluche avancer à travers les arbres ? Est-ce mon imagination ? Les animaux arrivent un peu patauds, se dandinant, prêts à se délecter des croquettes pour ours cachées un peu partout.

Au total, pas moins de douze ours sont venus ce soir-là, dont une mère et ses trois petits du printemps, adorables nounours griffus de quelques mois et déjà de la taille d’un petit labrador.

Quand un mâle s’approche, le grabuge commence. D’adorables nounours, ils redeviennent surtout les bêtes féroces qu’ils n’ont jamais cessé d’être, qui se battent pour leur territoire à grands coups de griffes, et l’on pressent qu’il vaudrait mieux ne pas croiser un spécimen de mauvais poil au détour d’un sentier. Notre tour d’observation redevient un refuge plutôt qu’une vigie, et nous réalisons l’ampleur du travail de Papa Bear, capables de les approcher sans se prendre une droite fatale.

La tension redescendue, maman ourse attend patiemment que sa portée fasse de même : qu’elle redescende. Ce qui ne va toujours sans mal.

ours little big bear safari nouveau brunswick Oups… ? Maman ? CHUIS COINCÉÉÉÉÉÉÉÉ !

ours oursons nature orignal canadaMaman Ours prête à tabasser quiconque menace ses petits. Et Petits Ours prêts à prendre la tangente au moindre danger, faut pas déconner non plus.

Le calme revenu et toutes les croquettes avalées, la famille s’en va paisiblement au cœur de la forêt dans un décor digne de Bambi. Et c’est reparti pour un petit tour d’émerveillement.

ours moncton kouchibouguacMagique, non ?

Little Big Bear Safari

4120 route 480, Acadieville

1 506 775 2354

Ouvert de mai à octobre

Prévoir un téléobjectif, une petite laine et de l’antimoustique. Deux heures dans la tour d’observation. À partir de 5 ans.

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Les moustiques

Les moustiques

Alfred Hitchcock avait bien compris que les animaux peuvent être source de malaise, voire de terreur. Mais de toute évidence, il ne vivait pas au Nouveau-Brunswick et c’est pourquoi il a très mal choisi le thème de son film le plus célèbre. Il n’aurait pas dû tourner Les Oiseaux.

Il aurait dû tourner Les Moustiques.

1. Extérieur jour. Marais de Chartersville. Vue d’ensemble qui zoome progressivement sur les roseaux et l’eau stagnante.

*Voix off* Les moustiques prennent un repos bien mérité pendant la journée. En prévision de leur nuit de chasse, les femelles s’endorment paisiblement dans les marais qui entourent le Grand Moncton, écrasé par la chaleur estivale.

2. Intérieur jour. Porte d’entrée du Terrier, vue depuis le couloir, Dieppe. Matin.

– Martin ! Maaaaartin ! Tu as vu que notre porte d’entrée a un jeu de trois centimètres au sol ?

– Bah oui, c’est une précaution en cas d’incendie, comme ça la fumée peut déclencher le détecteur du couloir.

– Ah ouais pas con.

3. 1 Extérieur jour. Marais de Chartersville. Le soleil commence à descendre, la lumière devient dorée. Il est 16 heures.

*Voix off* Alors que l’après-midi est bien entamée, les moustiques se réveillent petit à petit. Affamés, ils s’étirent, déplient leurs ailes et se mettent en quête de leur prochain repas.

3.2 Extérieur jour. Fin d’après-midi, sentier riverain, le long de la rivière Chocolat. Martine débarque en courant, les joues cramoisies, essoufflée, en tenue de sport. Elle vient manifestement de dépasser toutes ses limites physiques pendant une course épuisante d’au moins 10 minutes. Elle s’effondre prend une petite pause dans l’herbe fraîche et ferme les yeux.

Elle se relève deux minutes plus tard en jurant. Vingt moustiques ont eu le temps de la piquer. Plusieurs fois chacun. Travelling avant sur son visage incrédule.

3.3 Extérieur jour. Gros plan sur un escadron de moustiques qui volent d’un air déterminé sur La Chevauchée des Walkyries.

*Voix off* Les moustiques n’auront de cesse avant d’être repus. Ils n’ont plus qu’un but, un objectif, une raison d’être. Ce soir, le sang coulera, et ce ne sera pas le leur.

3.4 Extérieur nuit. Terrasse à Moncton, joliment décorée avec ses lampions et ses bougies sur les tables. On devine une douce soirée d’été, mais quelque chose ne va pas. Les convives bougent étrangement. Zoom sur Martin et les autres, qui se frappent les membres à intervalles réguliers.

*nombreux jurons* Travelling avant sur leur visage où l’incrédulité laisse peu à peu place à une crainte indicible.

4. 1 Intérieur nuit. Terrier. Chambre à coucher. La fenêtre est ouverte sur la moustiquaire fixe. Martine débarque en pyjashort en se grattant violemment le bras. Sur sa peau, les piqûres se comptent par dizaines.

– Mon corps n’est plus qu’une piqûre de moustique géante. Heureusement qu’on a ces moustiquaires intégrées, on peut dormir la fenêtre ouverte sans crainte.

4.2 Intérieur nuit. Porte d’entrée du Terrier, vue depuis le couloir.

*Voix off* Leur intelligence les rend redoutables. Pire que ça : ce sont des bêtes féroces, des créatures faites pour tuer. Les moustiques n’hésiteront pas à user de tous les stratagèmes pour pénétrer dans les logements : chassez-les de la fenêtre, ils entreront par dessous la porte. Tout simplement.

5. Extérieur nuit. Dieppe.

*cris d’épouvante qui résonnent sur la ville*

 

Bref, l’été, les moustiques peuvent être sans pitié.

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Escapade : trois jours sur l’Île du Prince Édouard

Escapade : trois jours sur l’Île du Prince Édouard

Lundi 3 août, c’était un jour férié : la fête du Nouveau-Brunswick. À l’occasion de ce long week-end, nous sommes allés… sur l’Île du Prince Édouard.

Dans la province voisine. Oups.

Un malheureux concours de circonstances impliquant un changement d’emploi pour Martin, sa première semaine de vacances depuis huit mois et une météo radieuse avec 28 °C POSITIFS ne nous a pas laissé d’autre choix que de prendre la route à la découverte de cette île, nous contraignant à rater la fête de notre province d’adoption. Toutes nos excuses, cher Nouveau-Brunswick, nous ferons mieux l’an prochain.

Impossible, donc, de vous montrer à quoi ressemble cette fête aux couleurs de la province. En revanche, nous avons été ravis de notre long week-end insulaire et sommes heureux de vous présenter une idée d’itinéraire sur trois jours.

Décharge de responsabilité : malgré toute notre bonne volonté, Martine reste végétarienne et Martin un grand difficile quelqu’un qui n’aime pas les fruits de mer. Nous n’avons donc pas pu participer à ce qui semble être la première source de revenus de la province : le souper de homard. Si c’est ton truc, tu devrais cependant pouvoir t’en empiffrer jusqu’à écœurement, partout, à tous les repas et à toutes les sauces.

WP_004056WP_004060Tu peux aussi apprécier ces bestioles différemment.

Jour 1 : Charlottetown

À deux heures de Moncton, la capitale de l’Île du Prince Édouard est facilement accessible par le pont de la Confédération. Le passage du pont est plutôt intéressant, surtout quand on est passager : on voit alors l’eau et l’île qui se profile. Côté conducteur, on voit surtout les glissières de sécurité et la route, ce qui est tout de suite moins charmant.

Nous avons été enchantés par cette petite grande ville, avec toutes ses boutiques, son joli front de mer, ses belles maisons, sa mini rue piétonne, ses terrasses, ses fleurs… et ses gros chiens à tous les coins de rue (ceux qui connaissent en vrai comprendront). C’est de loin la plus belle ville croisée dans les Maritimes. Évidemment, toute bourgade est charmante avec une quantité suffisante de soleil et de terrasses [que celui qui a dit « Même Moncton ! » se dénonce immédiatement !] mais nous avons adoré, un point c’est tout, et vous conseillons chaudement le déplacement.

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Bonnes adresses (?) :

  • bons milk-shakes au Casa Mia
  • quand la province voisine est en long week-end, montre-toi malin et RÉSERVE ton hébergement. Sinon, tout sera complet et tu seras obligé de dormir dans ta voiture. Ou pire encore, le premier bouge avec des chambres libres, comme le motel Sunny King en banlieue de Charlottetown. Ne fais pas comme nous et ne va pas dans cet horrible trou à rat. Même pour 50 dollars la nuit, ça n’en vaut pas peine, ok ?

Jour 2 : parc national de l’Île du Prince Édouard à Cavendish

L’île compte un parc national qui s’étend sur 42 km et plusieurs sites. Nous avons choisi d’aller vers Cavendish, poussés par l’envie de voir le « véritable cirque » décrit par le Lonely Planet. Nous n’avons pas été déçus : Cavendish est effectivement un trou à touristes, avec parcs d’attractions, mini-golf, musée de cire, locations de paddles, attractions de fête foraine, parc avec navette spatiale (?), expo sur les dinosaures et on en passe.

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Partout où nous allons, les gens sont sidérés de se trouver nez à nez avec un grand dino [+5 000 geek points à qui trouvera la référence]WP_004094La tête de la caissière du Jurassic Bart quand on a demandé « deux entrées adultes, sans enfant » : impayable. Pour tout le reste, il y a EuroCard MasterCard. Même pas honte.

Accessoirement, le site historique de Green Gables dédié à Anne… la maison aux pignons verts et la possibilité de chouettes randos. On a suivi les 8 km du sentier Homestead, un excellent choix à travers la forêt fraîche, le long de la côte au sable rouge et dans les champs d’épilobes du parc national. Peu de randonneurs mais beaucoup de cyclistes, et avec le recul, la prochaine fois, on prendra nos VTT aussi, le terrain s’y prête parfaitement.

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Si tu satures, va jeter un œil au bout de North Rustico, il y a un joli petit hameau de pêcheurs avec phare. Parfait au coucher du soleil.

Bonnes adresses (pour de vrai, cette fois) :

  • Jurassic Bart si tu as des enfants. Ou des grands enfants pas trop regardants. Le combat de bombes à eau est poilant quand on a 5 ans d’âge mental.
  • Carr’s Shellfish à Stanley Bridge, si tu es dans le coin, un café-restaurant avec une jolie vue.
  • Rustico Acres Cottages, entre North Rustico et Cavendish sur la route 6, des petits chalets avec kitchenette et piscine, pour moins de 90 $ HT.
  • À 20 h 30, le Razzy’s Beach House était un peu tout ce qui restait d’ouvert. Burgers et wraps plus qu’honnêtes. Et IL AVAIT LE WIFIIIIII (commodité du XXIe siècle pourtant denrée rare jusqu’à ce point de notre séjour)._1100785MARTIN EST SAUVÉ.

Jour 2 : parc national de l’Île du Prince Édouard à Greenwich

Fuyant les foules, nous avons mis cap sur l’antenne du parc national à Greenwich, à une petite heure de voiture de Cavendish.

ATTENTION TOUT LE MONDE. Martine décrète officiellement le chemin des dunes du parc national de l’IPE à Greenwich son endroit favori de TOUT LE CANADA jusqu’à présent. Après un kilomètre dans des champs de framboisiers et d’épilobes, et 500 mètres dans la forêt (garde toujours ton anti-moustique sur toi, petit padawan), on débouche sur une passerelle flottante sur un lac bleu foncé, sur fond de dunes de sable blanc et herbes vertes, une explosion de couleurs et et c’est parti pour s’en mettre plein les yeux.

La plus belle vue se trouve au sommet de la dune de l’autre côté du lac : retourne-toi pour voir toute la passerelle qui serpente et prépare-toi à une fracture de la cornée. Tu peux aussi prendre ton matos de bain et profiter de l’immense plage de sable blanc pour te baigner. Il n’y a pas un poil d’ombre, par contre, tu es prévenu.e.

_1100789_1100801WP_004115WP_004137WP_004135Les photos ne rendent vraiment justice à l’endroit mais c’était fantastique, croyez-nous.

Mus par une volonté étrange, nous avons fait un détour afin de faire Naufrage.

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Ou plutôt, d’aller à Naufrage. Il n’y a pas grand chose dans ce hameau hormis un phare, un petit restaurant et une jolie vue, mais pour nous, ce nom aussi con que tragique valait le détour (à 20 km de Greenwich).

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Bonnes adresses :

  • Saint-Peter’s : bonnes glaces au boui-boui de fish’n’chips

Et voilà ! Un petit arrêt à Charlottetown pour recharger ses batteries et deux heures plus tard, te voilà de retour à Moncton, des étoiles plein les yeux et une furieuse envie de revenir vite.

Infos supplémentaires :

  • le pont de la Confédération est payant seulement au retour, et coûte 45 $ TC par voiture.
  • en cas d’orage, arrête-toi juste avant le pont, et attends que ça passe au lieu de vouloir braver les éléments pour gagner une demi-heure. Le vent et la pluie peuvent rendre les 13 km de traversée très pénibles. Très trèèèèès pénibles.
  • l’entrée au parc national est payante et coûte 8 $ par adulte, valable jusqu’à midi le lendemain (bon plan si tu restes dormir sur place ou a envie d’y retourner le lendemain matin). Cela les vaut complètement, vu l’entretien parfait des sentiers et des passerelles. Sinon, tu peux acheter un pass annuel ici, vite rentabilisé si tu passes tes week-ends à randonner.

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Tranches de vie : juillet 2015

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