Archives de
Étiquette : chat

La fête du Canada 2016

La fête du Canada 2016

titre fête du canada

L’an dernier, la Fête du Canada n’était pas des plus festives : Martine était à Montréal sous le déluge, et le Québec n’est pas très friand de la fête fédérale de toutes façons.

Cette années, changement de ton : vos Néo-Brunswickois préférés étaient tous deux à Moncton sous un soleil de plomb, dans une ambiance estivale parfaite. Concerts, spectacles, buvettes, distribution de petits drapeaux et surtout la foule en rouge et blanc, tout était parfait.

La journée s’est conclue sur un feu d’artifice qui nous a mis du baume au cœur et nous a rappelé que nous étions heureux d’être ici.

L’an prochain, le Canada fêtera son 150e anniversaire, et nous avons d’y être !

_1150412

_1150420 _1150426 _1150428 _1150438 _1150446 _1150460 (2) _1150466 _1150471 _1150472 (2)WP_007328 (2)

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Tranches de vie : février 2016

Tranches de vie : février 2016

Février avait pourtant bien commencé, avec son lot de sorties en raquettes à Kouchibouguac…

_1130782

_1130790

_1130802

de soirées dansantes sous la neige…

_1130760

_1130767

_1130772

de sorties en raquettes au parc centenaire…

_1130821

_1130822

12696977_1201426789886114_1016134977355221655_o

de soirées française (OK juste une)…

_1130810

de sorties en ski de fond pendant la pause déjeuner…

WP_005224

de sorties culturelles pour la Saint Valentin…

_1130942 _1130947 _1130964

Et le 13 février, cette série d’activités fort sympathique a atteint un terme brutal avec l’arrivée chez d’Indiana, joli petit Samoyède de 2 mois et demi qui est devenu l’unique occupation de notre temps libre ces dernières semaines. Nous commençons à peine à sortir la tête de l’eau et à retrouver le temps d’écrire. Pour nous faire pardonner, un florilège de photos de sa bouille de petit chiot :

_1130889-bis _1130984 _1140060-bis WP_005387-bis WP_005504 (2) WP_005537 (2) WP_005604 (2) WP_005624 (2) WP_005683 (2) WP_005733 (2)

 

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Coup de gueule sur la francophonie

Coup de gueule sur la francophonie

Bon. Ça ne va pas du tout. Je bouillonne intérieurement. Et extérieurement aussi, puisque je m’apprête à pousser une gueulante. Je n’en peux plus du mépris envers le français canadien, qu’il soit québécois ou acadien.

Nous venons de rentrer de notre sortie avec les ours de Kouchibouguac*. Nous étions une dizaine. Quelques anglophones, un couple français et un couple luxembourgeois. Et nous.

Alors que Papa Bear nous accueillait en français acadien avec sa sympathie et son sourire, les deux couples francophones ont commencé à sympathiser. Si « sympathiser » signifie cracher au visage de son hôte. Fraternisant pour les mauvaises raisons, ils ont embrayé au bout de quelques secondes à peine sur le « mauvais français des gens d’ici », critiquant cette personne ainsi que sa communauté devant lui, sans se soucier le moins du monde de savoir s’ils pouvaient l’atteindre avec leurs propos blessants.

L’atteindre, ils y sont probablement parvenus. Plus sûrement, ils ont atteint un autre objectif : donner une image aussi condescendante que méprisable des francophones européens. Bravo, bien joué. Nous vous remercions bien.

Il me semblait donc une bonne idée de remettre les pendules à l’heure. Certes, ce type de comportement est sûrement l’apanage des touristes qui survolent le pays et n’ont d’autres enjeux que de passer deux semaines agréables avant de rentrer chez eux, sans se soucier le moins du monde de savoir s’ils ont froissé les gens du cru et leur parler étrange, non mais hein ils parlent pas comme nous, ce sont des sous-Français qui parlent un horrible patois, hark-hark-hark.

Toi qui me lis, tu es probablement candidat à l’immigration et j’ose espérer, pour toi, pour les Canadiens francophones, pour nous tous, que tu as un chouïa plus de jugeote et de sensibilité que ça, et que tu te rends compte que critiquer ouvertement la façon de parler d’un membre de ton futur pays d’accueil ne te vaudra pas beaucoup de points sur l’échelle du bon immigrant. Ou sur l’échelle des bons êtres humains, d’ailleurs.

D’un point de vue linguistique, il n’existe pas de « bon » ou de « mauvais » français. Il n’existe que des variantes d’un socle commun. Ces variantes sont admises et correctes dans un endroit donné, et peuvent effectivement être « fausses » ailleurs. Le Français de France est correct en France, mais pas ailleurs. Pas au Canada. Il existe un immense socle commun entre les variantes française et québécoise, par exemple, mais aussi des différences en termes de vocabulaire et de ponctuation, entre autres, qui font qu’en tant que francophones européens, c’est NOUS qui ne parlons pas la « bonne » variante de français lorsque nous sommes au Canada.

Et d’ailleurs, le français de France n’est pas la « bonne » façon absolue de parler le français. C’est la variante en vigueur en France, et c’est tout, je le répète. L’Académie française fait autorité en France, mais au Canada, c’est l’Office québécois de la langue français qui prévaut, qu’on le veuille ou non (je ne crois pas qu’une telle instance existe pour l’Acadie, mais j’apprendrais son existence avec plaisir).

Je veux donc qu’on arrête tous de penser que les Canadiens parlent une version bâtarde du français, là où ils parlent une variante aussi correcte que le français suisse, sénégalais ou belge.

On a le droit de rire, évidemment, de rire d’un mot inédit ou d’une tournure inconnue, parce qu’on est surpris, parce qu’on trouve de la poésie au détour d’une expression nouvelle, parce qu’on redécouvre un mot qu’on avait oublié. On a le droit de rire avec émerveillement du mot. Mais pas de la personne qui l’emploie.

On a aussi le droit à des remarques linguistiques avec nos interlocuteurs si on sent que cela les intéresserait, mais pas le droit de corriger. On peut préciser qu’on ne savait pas que « couette » ici renvoie exclusivement à une coiffure et non à du linge de lit, qu’on apprend que « mitaine » désigne ce qu’on appelle une « moufle », tout comme en français de France, on a plein de mots pour désigner les crêpes selon leur pays d’origine et leur forme (crêpes, pancakes, blinis, okonomiyaki) et qu’on ne savait pas que ce qu’on appelle « pancake » en France est une « crêpe » en Acadie.

Pas le droit, en revanche, de soutenir mordicus que « c’est comme ça qu’on dit », et que les Canadiens doivent virer vite fait « tuque » de leur vocabulaire pour intégrer « bonnet », parce que « c’est comme ça qu’on dit EN FRANCE » (d’ailleurs, « bonnet » ici renvoie à la capeline à la Laura Ingalls, le saviez-vous ?).

Ça nous arrive à tous, évidemment, de faire un écart, surtout au début, avant d’avoir pris la pleine mesure de notre statut d’immigrant. On s’en excuse sincèrement, et on essaie d’arrêter le plus vite possible avec les réflexes de conquérants en terrain conquis, ce qui ne saurait être plus éloigné de la réalité.

On a aussi et surtout le droit de se rappeler que le simple fait d’être Français de France ne fait pas de nous des experts de la langue française simplement parce que notre nationalité a donné son nom à cette langue (ou vice-versa), et qu’un profil bas est généralement le bienvenu de la part des immigrants. Qui aimerait se faire reprendre sur sa façon de parler par un immigrant fraîchement débarqué ?

 

*cette chronique-brûlot a été écrite il y a quelques mois déjà… On hésitait à la publier, mais c’est chose faite.

 

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

 

 

Rendez-vous sur Hellocoton !
La comparite

La comparite

Quoi de neuf docteur ? On ne s’avancera peut-être trop en disant que tout immigrant est passé par une maladie assez étrange, dont les symptômes semblent anodins mais gagnent en intensité au fil du temps : la comparite.

Plus prévalente chez les immigrants nourrissant une grande fierté à l’égard de leur pays, à l’instar des Français, la comparite est un vrai fléau de la vie en société.

Causes

Lorsqu’un immigrant ne sait pas quoi dire, faute de bien connaître son pays d’accueil ou son interlocuteur, il aura tendance à se raccrocher à ce qu’il connaît et à tout ramener à son pays d’origine. On parle alors de « comparite ».

Diagnostic

Les personnes les plus à risque sont celles qui sont fières d’être d’une nationalité donnée (souvent française), qui viennent de débarquer ou qui aiment leur condition d’immigrant en dehors de la société canadienne. Les adultes sont généralement les plus exposés. Les personnes ayant des antécédents d’expériences à l’étranger peuvent cumuler les comparites (« moi, au Togo… » ; « et tu savais que sur le lac Titicaca, ce sont les hommes qui tricotent… »).

Facteurs de risque

La nostalgie du pays exacerbe la comparite. L’absence de connaissance du pays d’accueil aussi.

Symptômes

L’immigrant atteint de comparite prononce les phrases suivantes à tout propos (pour l’exemple, prenons un ressortissant de nationalité française) :

  • en France, on fait comme ci
  • en France, on fait comme ça
  • c’est bien mais en France…
  • en France on a…
  • en France c’est mieux…
  • en France
  • France
  • France
  • France

Exemple 1

– Je vais démissionner dans deux semaines, vivement que j’aie fini !

– Tu sais qu’en France, le préavis de démission est de trois mois ? Deux semaines c’est super court !

Exemple 2

– Je me suis acheté un nouveau char avec démarreur à distance et siège chauffant.

– En France on n’a pas de siège chauffant.

Exemple 3

– Fait beau, hein ? +2°C, qu’est-ce qu’il fait chaud pour un mois de février !

– En ce moment en France, il fait + 15 °C.

 

_1130463

 

« En France, on n’a pas autant de neige »

Conséquences sur l’entourage

Celui-ci peut facilement se lasser de ce qui ressemble à une démonstration de la supériorité d’un pays sur un autre, ou d’une étroitesse d’esprit de la part du patient qui ne cherche pourtant qu’à engager ou nourrir la conversation.

Complications possibles

À un stade avancé, la maladie est parfaitement imbitable et toute conversation devient impossible. Le malade parle de la France à tort et à travers, n’attend que son tour de parole pour parler de la France, provoque les comparaisons avec la France. L’interlocuteur met souvent fin à la conversation rapidement pour éviter d’être contaminé.

Une variante intéressante de la comparite est la « comparite inversée » : de retour au pays, le patient n’aura de cesse de parler du Canada, exactement dans les mêmes conditions que la comparite normale. Ce cas est néanmoins moins grave, les interlocuteurs provoquant généralement la comparite en posant des questions sur l’expérience du patient à l’étranger, et coupant vite court à la conversation en cas de lassitude.

Comparite

Traitements

  • En apprendre plus sur son pays d’accueil, afin de pouvoir enchaîner sur les conversations politiques (certes moins fréquentes qu’en France) (argh, petite rechute)
  • En apprendre plus sur son interlocuteur, pour pouvoir lui parler de lui et non de notre pays
  • Arrêter de vouloir comparer les torchons et les serviettes
  • Laisser faire le temps, car si la comparite connaît un pic au bout de quelques mois, proportionnel à la nostalgie de la mère patrie, elle finit en général par s’estomper sous un an.

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

 

Rendez-vous sur Hellocoton !
Tranches de vie : janvier 2016

Tranches de vie : janvier 2016

Si tu n’aimes ni la neige, ni les sports de neige, passe ton chemin : cette chronique en est remplie ! Tels des Olympiades hivernales, nous avons enchaîné les épreuves.

Première épreuve : la luge ! De nuit sous la neige battante, notre fine équipe néanmoins battu des records de vitesse, et je ne suis pas peu fière de dire que je possède la luge la plus rapide de toute !

12507554_10153233206186302_8378751891729480286_n 12541058_10153233206311302_9054027877135656293_n

 

Martin jauge la piste avec dignité (à gauche) tandis que Martine vit déjà la course (deuxième à droite).

Deuxième épreuve : la raquette ! Petite mise en jambes le long du ruisseau Humphrey, lors d’une sortie juste après une chute de neige. La neige était fraîche et le sentier parfaitement intact. Un vrai régal._1130569 _1130597 _1130610

Troisième épreuve : les raquettes au parc Irishtown ! Deux heures de rando sur un chemin inusité à la découverte de recoins secrets du parc. De mieux en mieux._1130484 _1130488 _1130496 _1130498

Dans un tout autre registre, après Loki, nous avons accueilli Kate et Sarah pour Carma l’espace de trois semaines. Celles-ci sont déjà reparties vers d’autres horizons, faute d’avoir pu s’adapter au caractère méphistotélique de Dora.

_1130512

_1130690

À part baguenauder dans la neige, nous avons aussi tricoté. Enfin, surtout Martine. L’initiative 25 000 Tuques Moncton propose de tricoter des accessoires hivernaux pour les nombreux réfugiés syriens arrivés à Moncton. Ci-dessous, les deux instigatrices des dons de tricots aux réfugiés : Sabah et Diane.WP_005155

 

Nous avons aussi fêté l’Épiphanie… Enfin, nous avons surtout mangé de la galette. Oui, on peut en trouver à Moncton, et c’est chez Tony’s que ça se passe !

_1130520

Enfin, nous avons battu un record de froid pour la saison : -20°C réels, -30°C ressentis. Ce matin-là, les narines gelaient, les doigts aussi et la rivière Chocolat prenait l’air de rien des allures de source chaude tant l’écart de température entre air et eau était grand… Magique.WP_005047 WP_005048 WP_005051

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
On a testé pour vous : faire du ski de fond

On a testé pour vous : faire du ski de fond

Si tu es en quête de sensations fortes cet hiver, quelques solutions s’offrent à toi :

  • le patin
  • la luge
  • les raquettes
  • le ski de fond
  • le lèche-vitrine à l’espace Champlain un samedi après-midi

Toujours en quête d’adrénaline, nous avons voulu essayer le lèche-vitrine le ski de fond. Perclus de courbatures, les cuisses douloureuses, voici notre compte-rendu après deux après-midis plus ou moins intenses.

WP_005166

Matériel

  • des skis
  • des chaussures
  • des bâtons
  • une tenue adéquate

Un premier rappel s’impose pour qui n’est pas né en Haute-Savoie : matériel de ski de fond et matériel de ski de piste ne sont pas interchangeables. Malgré leur nom trompeur, il s’agit de skis, de chaussures et de bâtons bien différents. N’essayez pas de faire du ski de fond avec du matériel prévu pour du ski de descente, vous risqueriez au mieux de rester parfaitement immobile, au pire de vous blesser.

Où trouve-t-on le matériel en question ?

Si tu as l’intention de te mettre sérieusement au ski de fond, tu peux trouver des skis d’occase à l’Armée du Salut de Dieppe (15 dollars) et des chaussures sur Kijiji. Sinon, du matériel neuf se trouve à SportCheck et Canadian Tire.

Si tu hésites, va louer ton matos au pavillon Rotary du parc du Centenaire, le mercredi, samedi et dimanche après-midi. Il t’en coûtera 10 $ pour le tout. On en a déjà parlé. Normalement, tu as déjà la tenue adéquate. C’est la tenue que tu mets pour sortir quand il fait – 20°C. Tu peux skier en jean, mais si tu tombes (et tu tomberas, oh ça oui), tu vas vite être trempé et par conséquent, gelé. On déconseille.

WP_005164

Technique

Le ski de fond bien réalisé est une merveille de glisse aérienne, de mouvements sans efforts et de cadence effrénée.

Le ski de fond par un débutant est un capharnaüm de membres désynchronisés, d’arythmie incohérente et de chutes lourdes.

Il semble acquis que tu tomberas dans la deuxième catégorie si tu n’en as jamais fait. Voire que tu tomberas tout court. Mais ne t’inquiète pas ! Persévère ! Même si Martine a gagné une médaille de bronze en ski de fond à la Chapelle-d’Abondance en CM1 et que nous avons pratiqué ce sport d’endurance pendant notre voyage de noces en 2013, c’est bien là toute notre expérience. Nous ne tombons plus, mais l’efficacité n’est pas au rendez-vous. Après, le simple fait de galérer suffit à se dépenser, et le fait d’être dehors suffit à profiter, on n’est pas là pour gagner un concours de vitesse, hein.

L’idée est de faire un peu le même mouvement que la marche, mais en rentabilisant le plus possible l’élan ainsi acquis pour glisser. Plus on plie les genoux, plus on pousse fort, et plus on glisse vite. Et plus on s’essouffle vite. Mais c’est en forgeant qu’on devient forgeron, et en skiant qu’on devient skion (non). Après quelques tours d’essai, nous avons essayé des pistes plus techniques avec succès.

Dans les descentes, on ne fait rien de spécial à part essayer de ne pas tomber alors qu’on atteint une vitesse de pointe de 23 km/h. Si quelqu’un surgit en travers de ton chemin, n’hésite pas à hurler pour faire déguerpir l’indélicat.

WP_005180

« AAAAAAHHHHH JE SAIS PAS FREEIIIIINER », par exemple.

« AAAAAAAAAAHHHHH » tout court suffit aussi.

Pistes conseillées

Pour faire du ski de fond à Moncton, le lieu idéal est au parc du Centenaire. Pas Irishtown. On l’a appris à nos dépens : Irishtown, c’est pour la raquette.

Si tu veux sortir, tu peux aller au parc Kouchibouguac. Pas Fundy. Fundy, c’est pour la raquette. Bon sang, c’est quoi ces parcs discriminatoires ?

Bref, le parc du Centenaire est tout à fait propice au ski de fond : tu trouveras quelques pistes plates sur le pourtour du parc, et des pistes en descente sur l’intérieur. Sur la carte ci-dessous, les pistes vert clair et grises sont parfaites pour commencer. Quand tu commenceras à prendre de l’assurance, la piste bleu foncé. Quand tu te sens un guerrier, la piste jaune (pleine de montées et descentes).

Centennial Park trails product

La piste rose longe un ruisseau et est super mignonne.

WP_005175

WP_005174

Tu peux même faire du hors-piste, mais tu vas peut-être t’en voir.

WP_005182

Verdict

Quand on est sportif, c’est facile (Martin).

Quand on a déjà fait du ski de piste, c’est relativement facile (Martine).

Quand on n’est pas forcément en forme et qu’on ne sait pas skier, on tombe souvent.

Quand on persévère, ça devient plus amusant.

Et si on le voit comme un moyen de profiter du soleil et des beaux paysages canadiens, c’est encore mieux ! Bref, on conseille !

WP_005170

Regarde comme on a l’air frais et contents ! Ça donne envie, non ?

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

 

Rendez-vous sur Hellocoton !
Joyeuses fêtes avec les pulls de Noël

Joyeuses fêtes avec les pulls de Noël


Le Canada a développé la culture du pull de Noël : moche, ringard, décoré de personnages hideux dans des couleurs criardes, une ode à la mode millésime 1982, quand les grands-mères tricotaient encore des pulls aux petits-enfants et que les petits-enfants ne pouvaient pas appeler la DDASS parce qu’on les forçait à les porter.

Remis au goût du jour en même temps que les t-shirt tie and dye et les caleçons taille haute, les pulls de Noël semblent emplir les foyers d’une joie un peu spéciale à l’approche des fêtes : celle d’avoir dégoté LE pull infâme qui fera pâlir de jalousie tous les autres pulls moches de l’humanité. Voici les prétendants au titre.

WP_002588WP_004870 WP_004871 WP_004872 WP_004877 WP_004878

 

Inutile de vous dire que ces pulls qui n’ont à envier à celui de Mark Darcy ont une durée de vie excessivement limitée et qu’une fois le 26 décembre passé, tous prennent le chemin des friperies locales, sinon de la décharge.

Sur ce, nous vous souhaitons de joyeuses fêtes. Dites-le avec un pull moche !

Merry christmas bitches

 

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Tranches de vie : novembre 2015

Tranches de vie : novembre 2015

Novembre étant généralement un mois pourri de par sa situation météorologique, celui-ci n’a pas fait exception à la règle. C’est aussi le mois d’anniversaire de Martine, qui a fêté ses 3X printemps à plusieurs reprises : soirée vin et fromage, brunch, dîner libanais… Encore une belle année de passée.
12189874_10153111612906302_5712091879153803648_n

Difficile de ne pas parler des attentats du 13 novembre. Nous avons été encore plus secoués qu’après Charlie, sans doute par effet de répétition et parce qu’on croyait le pays désormais invulnérable. Grave erreur. Comme pour Charlie, l’Association française du Nouveau-Brunswick a organisé un rassemblement auquel a assisté une centaine de personnes françaises, mais aussi canadiennes, belges ou autres, que nous remercions chaleureusement pour leur solidarité.

Martine a passé une bonne partie de ses soirées de novembre derrière sa machine à coudre dans le cadre de ses activités de bénévolat pour Carma. Résultats des courses : une dizaine de jolis petits coussins destinés aux chats ou aux humains, qui ont été mis en vente lors du Turner’s Christmas at the Coliseum, grand événement qui rassemblait près de 300 vendeurs et est probablement ce qui se rapproche le plus d’un marché de Noël par ici, les cabanes en bois et le vin chaud en moins.

_1130178

En parlant de Carma, nous avons le plaisir de vous annoncer qu’après un mois et demi avec nous, notre petit pépère Loki a trouvé une famille aimante suite à une « journée de l’adoption » au Global Pet Store de Champlain. Son nom vaguement geek et sa décontraction ont conquis le cœur d’un adolescent, qui a su trouver les mots pour convaincre sa mère de l’adopter. Nous lui souhaitons bon vent et nous préparons à accueillir les petits chats suivants dès notre retour de France !

Sans transition, nous avons aussi le plaisir de vous annoncer que Martine est désormais salariée. Les personnes qui la connaissent mesureront l’ampleur de la nouvelle, elle qui a presque toujours été indépendante, à l’exception de quelques stages. Huit heures par semaine, elle donne donc un coup de main à Workspace pour leurs traductions et l’accueil et pour décorer le sapin, sans cesser son activité de traductrice à temps plus que plein (qui déborde parfois sur les moments creux à Workspace, si vous voulez tout savoir…). Si vous avez des CV à traduire, elle peut donc toujours vous aider !


WP_004836Workspace Noël (2)

Martin travaille toujours au même endroit depuis juillet, mais a été dépêché en clientèle (à ceux qui ne connaissent le mode de fonctionnement des sociétés de services informatiques : ce sont des boîtes d’intérim qui ne disent pas leur nom) et officie désormais vers l’aéroport de Dieppe, où il forme des gens… à des trucs… confidentiels ? Tout ce que nous pouvons dire à ce stade, c’est qu’il s’agit de crevettiers, et que le Bubba Gump est forcément sorti sur le tapis.

Enfin, nous avons organisé la deuxième édition de la Soirée française pour rencontrer des Français de France. Des bien jolies rencontres à la clé lors de ce dîner au restaurant malaisien Cinta Ria qui a réuni une dizaine d’adultes. Merci à tous !

WP_004841

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Bienvenue dans la Cabane

Bienvenue dans la Cabane

C’est avec une joie absolument non dissimulée et parfaitement exultante que nous avons quitté le Terrier début octobre. Tu as pu apercevoir des brides de notre maison ici et là. Voici une visite complète de notre fière petite Cabane (120 m² la cabane quand même).

Voici la vue depuis notre rue. C’est une petite rue résidentielle à 1 kilomètre du centre Champlain, avec des petites maisons et un petit parc, dans le quartier de Lewis Creek. Le sentier du ruisseau Humphrey passe à quelques centaines de mètres de chez nous, c’est parfait pour se balader.

Ce qui tu vois ici, c’est la totalité du terrain. Nous avons une impressionnante bande de pelouse de quatre mètres de large qui fait le tour de la maison, et c’est tout. C’est toujours ça de pris pour la pelouse à tondre et les feuilles à ratisser ! On est tellement contents d’avoir un accès à l’extérieur direct et rien qu’à nous qu’on se serait bien roulés dans l’herbe de bonheur, mais les voisins sont quand même relativement près, il aurait été dommage de rater notre première impression.

_1120284

L’entrée d’apparat nous entraîne directement dans la véranda (l’entrée du petit personnel est à l’arrière).

_1120998Celle-ci fait également office de pièce de fouillis chenil débarras couture pour Martine. Et de solarium/serre les jours ensoleillés.

_1130004

Dépourvue de chauffage, elle est bien évidement inutilisable pour la détente dès que le mercure baisse un peu trop, mais fait office de deuxième congélateur plutôt honnête.

La véranda passée, vous voici dans le couloir. Vous avez le choix entre monter à l’étage ou aller dans le salon. Tirez les dés pour décider de votre prochaine action.

Ce sera le salon. Parfait. Un des rares reproches que l’on fait à la Cabane est que le salon n’a qu’une petite fenêtre, ce qui le rend assez sombre malgré les murs gris clair. Mais après le Terrier, finalement, on relativise…

_1120999_1120997

On adore les colonnes où nos dragons ont trouvé leur place ! Et je ne parle pas de Dora et Loki, mais bien de vrais dragons en fonte ramenés à la sueur de notre front de Chine. Ils en ont vu du pays, maintenant qu’on y pense.

_1130001

Passons à la cuisine. Une vraie grande cuisine, avec assez de place pour mettre notre table. On ne la voit pas, mais elle est traversante Sud-Nord, avec deux fenêtres pour plein de lumière.

Vers l’arrière, une buanderie-toilettes et une entrée avec plein de placards et étagères et qui nous sert de sas pour éviter de contaminer la maison avec le froid hivernal quand on rentre le soir.

_1130002

Revenons vers l’escalier, voulez-vous ? Vous admirerez les rayons du soleil qui arrivent directement chez nous. C’est fou comme certaines joies peuvent être simples.

_1130006

Au sommet de l’escalier à gauche, une salle de bain céladon (on précise car tout a l’air jaunâtre sur les photos, or non) avec baignoire ET douche, s’il vous plaît.

_1120994

Juste à côté, la grotte la tanière l’antre la niche le bureau de Martin. Où il ne fait pas bon le déranger. Murs jaunes, store baissé en permanence, ce lieu exsude des vapeurs maléfiques et il vaut mieux ne pas trop traîner dans les parages, l’occupant principal ayant tendance à mordre. Enchaînons.

_1130176

Au bout du couloir, le bureau de Martine, qui travaille de toute façon la moitié du temps dans la véranda ou le salon ou à Workspace.

_1120995Et enfin, la chambre en soupente.

_1120992

Vous savez tout ! On adore vivre dans cette petite maison juste grande comme il faut, qui n’a pas un seul angle droit du fait de son grand âge (125 ans au compteur quand même), où passent faisans effrontés et ratons-laveur dodus dans la pelouse au grand dam de Dora et qui nous promet de jolis apéros sur la terrasse. On vous fera un tour de l’extérieur quand celui-ci sera plus riant… dans six mois !

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !
Halloween le retour

Halloween le retour

Halloween, le retour !

Rien de tel qu’Halloween pour couronner le mois d’octobre et finir l’automne en beauté avant d’enchaîner sur l’hiver (d’ailleurs ça n’a pas raté : 1er novembre, BIM ! Pluie, vent, froid et tout le toutim).

Cette année, nous n’avons pas été pris au dépourvu et avons pu véritablement préparer, prévoir, anticiper, savourer l’attente menant à cette fête, tout comme on le fait pour Noël.

C’est ainsi que Martine s’est un peu lâchée sur la déco de la véranda.

_1120989Et des citrouilles.

_1130092(vous voyez comme un thème, là ?)

Il faut dire que nos voisins avaient placé la barre assez haut.

_1120280 _1120358 _1130012 _1130103

Mais n’avons pas eu à rougir de notre implication dans cette fête, dont les enjeux tiennent d’ailleurs plus de l’intégration au Canada que de la simple célébration, si vous voulez notre avis. Regardez comme elles sont fières, nos citrouilles de nouveaux arrivants !

_1130144

Nous n’étions pas en reste non plus pour les costumes. À gauche, la tenue de travail de Martine vendredi 30 octobre, jour qui se prêtait à merveille aux fêtes d’Halloween au bureau. C’est ainsi qu’elle a croisé une cow-girl et un Spider-Man dans les rues de Moncton de bon matin, l’air de rien, un café à la main.tenues d'HalloweenÀ droite, sa tenue de soirée de circonstance, en mode rétro-Burton, prête à faire un bio-exorcisme si quelqu’un invoquait son nom trois fois.

Pour la soirée, après avoir reçu littéralement deux enfants venus faire du porte-à-porte, nous avons choisi d’aller faire un tour à la nuit tombée dans le labyrinthe hanté de Salisbury *voix grave et effrayante* où nous attendaient clowns maléfiques, fantômes, esprits, gorilles mutants, bûcherons de l’enfer avec leur tronçonneuse et probablement un lapin transgénique ou deux. Sûrement riant en plein soleil, le labyrinthe de maïs se transforme en un lieu d’horreur dans la nuit noire. Une soirée riches en émotions, sursauts et cris d’épouvante qui résonnent dans le lointain, à déconseiller en dessous de 12-13 ans à notre avis, mais parfait pour les grands enfants.

Maintenant, on passe à Noël et à la neige !

Clique ici pour t’abonner à notre lettre d’information

Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?

Rendez-vous sur Hellocoton !