Le choix de la province
Maintenant que vous savez que notre choix du Canada fut raisonné et non la simple rencontre entre un index et un globe terrestre en rotation, pourquoi ne pas avoir choisi le Québec, comme tout le monde ?
C’est encore notre envie d’originalité à tout prix, c’est ça ?
Et bien, pas exactement.
Comme tout le monde, nous avons effectivement d’abord pensé au Québec, terre d’accueil d’innombrables Français par excellence, francophone, dynamique économiquement parlant, bref, l’Eldorado. Et ce ne sont pas les nombreux immigrés que nous connaissons (comme toi, sûrement) qui nous contredirons.
Le problème : c’est la terre d’accueil d’innombrables Français.
À tel point que certaines formules d’immigration, comme le Permis Visa Vacances Travail, font l’objet de quotas et sont prises d’assaut à chaque nouvelle session (on vous en reparlera peut-être…). Qu’à Montréal, on peut vivre dans des quartiers de Français sans connaître de Canadiens. Qu’immigrer au Québec, c’est long et pas forcément facile.
Quelques semaines après avoir officiellement lancé notre projet, et alors que nous pataugions dans la semoule nous demandions par quel bout commencer, le hasard a mis sur le chemin de Martin une réunion sur l’immigration organisée par l’ambassade du Canada et le Nouveau-Brunswick.
Ça ressemble pas un peu beaucoup au drapeau français, ça ? Siiii ! Sous vos yeux ébahis, le drapeau de l’Acadie !
C’est là que nous y avons découvert l’existence de cette province :
- située entre le Québec, le Maine et l’Atlantique
- la seule province officiellement bilingue du pays (le Québec étant unilingue) : à 70 % anglophone et 30 % francophone
- une province désespérément en manque de francophones, au point de venir organiser des réunions de présentation de la province jusqu’à Meythet (Haute-Savoie). Non mais Meythet, quoi.
Vous vous doutez bien que la conclusion de la réunion fut la suivante, tant du côté organisateurs que du côté public : immigrer au Québec c’est bien, mais le Nouveau-Brunswick, c’est carrément mieux. Et plus simple. Et plus rapide (ça va souvent de pair).
Très bien, on signe où ?
Il ne nous fallut pas plus longtemps qu’un dîner bien animé juste après cette réunion pour se décider à s’engager sur la Voie du Nouveau-Brunswick. Ça en jette, hein ?
La prochaine fois, je vous dévoilerai le programme d’immigration que nous suivons (oui, dévoiler, carrément. On sait entretenir le suspense, ici).
Ça vous a plu ? Vous en voulez encore ?


2 réactions au sujet de « Le choix de la province »
Je suis entièrement d’accord avec votre analyse.
Merci pour votre blog que l’on a presque entièrement parcouru. Le Nouveau-Brunswick fait partie de nos destinations envisagées et notamment Moncton car être français au Nouveau-Brunswick est incontestablement un atout et ses plages ressemblent étrangement aux plages de Bretagne.
Bien cordialement,
David
Merci David. Son temps automnal ressemble aussi étrangement à celui de la Bretagne !
Courage pour vos démarches !