À bord du Riviera Express
C’est le cœur vaillant, la truffe au vent et les genoux qui jouent les castagnettes que j’ai embarque à bord du Riviera Express. Mis en service en 2010, il relie Nice à Moscou en 47 heures et des poussières. Ce train délicieusement désuet est une excellente façon de voir du pays lentement et sûrement. Idéal pour les phobiques de l’avion, les aspirants moines contemplatifs ou les voyageurs pas trop pressés. Départ hebdomadaire pour l’illumination bouddhique le samedi soir, et arrivée plus ou moins zen à Moscou le lundi soir, après avoir traversé
- l’Italie
- l’Autriche
- la République tchèque
- la Pologne
- la Biélorussie
- et enfin la Russie
…soit environ 2500 km. Ce joli périple est beaucoup moins désagréable qu il n’y paraît. Les heures s’écoulent différemment, on apprécie les Alpes autrichiennes au réveil, les plaines tchèques au coucher du soleil, on regarde la Biélorussie avec curiosité tant le spectacle semble sorti d’un autre siècle.
J’ai évidemment voyagé dans la classe la moins chère, 280 euros pour une place dans un petit dortoir de trois personnes. Seule dans mon compartiment, c’était aussi bien qu’en première. Mais je ne cache pas qu’à trois, le compartiment aurait vite pris une allure de cagibi plutôt insupportable.
Ambiance à bord :
Autriche :
République tchèque :
Belarus :
Russie :

